L'homme sans la femme, et la femme sans l'homme, sont des êtres imparfaits dans l'ordre naturel.
La nature ou univers est l'ensemble des êtres que Dieu a semés dans le temps et l'espace.
Pour tout être dont on n'est pas la vie, on n'est rien de plus pour lui qu'un passe-temps.
Il est des êtres dont l'aspect seul fait du bien, dont le regard profond engage à se replier sur soi-même et à contempler le ciel. Leur souvenir vous laisse un idéal de noblesse et d'élévation qui ne s'efface plus et qui vous guide pendant la vie.
Tous, qui que nous soyons, nous avons nos êtres respirables. S'ils nous manquent, l'air nous manque, nous étouffons. Alors on meurt. Mourir par manque d'amour, c'est affreux. L'asphyxie de l'âme.
Deux êtres créés l'un pour l'autre, se cherchent longtemps sans espoir, et se trouvent enfin.
Il y a des êtres dont la présence vous domine si puissamment que vous perdez toutes vos idées ! Vous oubliez de leur dire ce que vous vous êtes promis de leur raconter. Vous oubliez même de les interroger sur les choses qui vous intéressent le plus.
Il y a des milliards d'êtres humains, il y a une infinitude de relations d'amour.
Les seules distinctions qui existent entre les êtres, au point de vue social, sont celles de l'âme et de l'intelligence ; ni le nom, ni la beauté, ni la fortune ne peuvent y concourir.
Un seul être nous manque et tout se couvre de ténèbres.
Parmi tous ces êtres pullulants, il en est des milliards qui, échappant à nos sens par leur petitesse, ne peuvent nous procurer aucun plaisir. Quand on les examine à la loupe, on découvre que la nature les a façonnés, parés aussi précieusement que le joaillier travaille et sertit un bijou. Ils sont admirables, et il n'y a personne pour les admirer. Que d'attentions perdues ! que de peines inutiles ! que de soins gaspillés !
Je suis comme je suis, je prends mon parti, mais je ne m'aime pas du tout. J'aime les êtres que j'aimerais d'être, et ceux que j'aimerais comprendre. Les autres peuvent bien mourir et...
Comment supposer une âme à des êtres qui ne s'occupent que de leur corps ?
Oublier les êtres chers que nous avons aimés et que nous avons perdus, c'est les perdre volontairement une seconde fois.
C'est faire injure à l'être que de se croire un être d'exception.
L'être insatiable mûrit lentement, ni joie ni souffrance ne le comblent jamais.
Certains êtres semblent avoir tracé un cercle autour d'eux ; en quelque lieu qu'ils se transportent, l'étendue de ce cercle est leur univers, et ils rapportent tout à leur petite personne, qui en est le point central.
Des êtres tout semblables les uns aux autres feraient un monde mort et une société inféconde.
L'absurde est le caractère de la vie ; les êtres réels sont des contre-sens en action, des paralogismes animés et ambulants. L'accord avec soi-même serait la paix, le repos et peut-être l'immobilité.
Un Être poli est un Être respecté dans la vie.
Il y a des êtres pour lesquels on a de l'affection parce qu'ils plaisent, et d'autres qui ne plaisent que parce qu'on a de l'affection pour eux. On aime mieux les premiers quand ils sont là, et les autres en leur absence.
On pardonne aisément à des êtres qu'on aime.
L'amour ne nous fait pas mieux connaître ce que les êtres sont vraiment.
Il est peu d'hommes qui ne se croient des êtres très importants.
Tous les êtres vulgaires de cœur et grossiers de sens prennent la passion pour de l'amour.
Les êtres ne sont que des passages d'une forme à l'autre pour arriver de la matière à l'intelligence.
Il est des êtres pour lesquels l'amour est un dieu, mais un dieu en plusieurs personnes.
La plus haute unité est celle qui se crée entre des êtres capables non seulement de se reconnaître différents, mais de s'aimer dans leur différence même.
La poignée d'êtres que j'aime, que j'aime farouchement, sont ma femme et mes gosses, et quelques amis. Et ça c'est mon îlot, c'est mon île, je suis bien... C'est eux qui me regonflent, c'est avec eux que je respire... pas le vent du large mais celui de la Suisse.
Il y a des êtres qui vous causent un choc. Des êtres qui forcent le respect et l'admiration. Des êtres qui vous donnent une sorte de prolongement humain.
C'est curieux comme certains êtres sont délibérément hargneux. À peine au monde, ils sont prêts à mordre, à meurtrir, n'importe qui, n'importe quand, comme ça, d'instinct. Ils se sentent constamment agressés, alors leurs ongles deviennent des griffes, leur salive de la bile, leur voix de l'acide et leurs yeux des fers à marquer le bétail.
L'important, c'est d'aimer, de se sentir vivre et de donner la vie à d'autres êtres.
Un être qui a compté compte toujours.
Il y a des êtres très purs qui meurent comme un cristal se brise.
Il arrive que deux êtres se comprennent, qu'ils s'aiment, exception qui ressemble au miracle.
Il y a des êtres qu'avant d'avoir vus on a déjà oubliés.
Consacre-toi à un être, de telle sorte que tu ne vives, ne penses que pour son bonheur.
Il existe pour tout être un être complémentaire.
On ne peut pas mentir aux êtres qui vous plaisent !
À peine conçu, un être est un mort en puissance. On nous appelle des « êtres » alors que nous ne sommes rien ! C'est la plus vaste vantardise que ces animaux à deux pattes ont trouvée !