Les 117 citations et pensées sur société. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur société :
Au-delà d'une certaine réussite politique, artistique ou financière, non seulement la société ne fait plus de cadeaux, mais encore elle essaie de récupérer ce qu'elle a offert.
La société est remplie de ménagements pour ceux qui se font craindre.
Benoît Champy - Les pensées et réflexions philosophiques (1872)
La société fourmille d'hommes qui n'ont que des demi-vertus ou des demi-défauts.
Benoît Champy - Les pensées et réflexions philosophiques (1872)
L'homme est fait pour la société comme la fourmi pour la fourmilière.
Henri Bergson - Les deux sources de la morale et de la religion (1932)
La bonne société devrait être aussi digne qu'une cérémonie, aussi peu réaliste, et devrait associer le caractère factice d'une pièce de théâtre romantique à l'esprit et à la beauté qui nous rendent ces pièces si délicieuses.
Oscar Wilde - Les aphorismes et pensées (1854-1900)
J'aime la société londonienne, elle est faite de beaux idiots et de fous brillants.
Oscar Wilde - Les aphorismes et pensées (1854-1900)
Qui dit Société, dit un nombre indéfini d'hommes qui habitent la même planète, qui se communiquent, dont chacun ne peut suffire seul à ses besoins, qui par conséquent dépendent tous les uns des autres. Cette dépendance entraîne nécessairement des devoirs mutuels, conformes à la loi divine, à l'utilité générale, et à l'agrément particulier.
La société, telle que la civilisation nous la fait, ressemble à un camp mis au pillage, et où, dans la part des biens et des positions, l'audace et la médiocrité l'emportent sur le mérite et la modestie. Les hommes, dans la société, sont comme les arbres dans une forêt trop épaisse : il faut qu'ils soient étouffés ou qu'ils étouffent les autres.
Il faut à une société, pour se bien porter, de bons petits abus, bien enracinés dans le sol et protégés contre les intempéries par la rouille. Les abus sont le salut des nations.
On ne saurait évaluer ce que perd la Société à négliger des forces pour employer des faiblesses, à fouler de ses pieds bêtes des philosophes qui régleraient supérieurement sa marche, pour se laisser conduire par des aventuriers n'ayant le plus souvent ni tête, ni cœur.
Comme le corps humain, une société ne prospère qu'autant que les parties dont elle est composée remplissent chacune régulièrement leurs fonctions ; l'immobilité d'une seule entraîne la ruine de toutes les autres. Or, la tête, siège de l'intelligence, doit conduire le reste du corps ; ou, si elle manque à sa mission, elle meurt avec lui.
La vie en société est ainsi faite qu'on est obligé d'avoir trois sortes d'amis : les amis qu'on aime, les amis qu'on n'aime pas et les amis qu'on ne peut pas souffrir.
La société est le champ d'expérience où l'homme apprend ce qu'il vaut. Là, il suit pas à pas ses qualités, ses défauts, ses travers, et peut les observer aux prises avec les épreuves les plus variées et les plus significatives. Les comparaisons abondent et s'imposent. Les sympathies et les antipathies qu'il ressent, celles qu'il fait naître ; ses triomphes, ses défaites, ses défaillances, l'attention qu'on lui prête, les égards qu'on lui témoigne, sont autant d'indices qui le classent et l'édifient sur la valeur de son esprit, de son cœur et de son caractère. Si après avoir respiré cette atmosphère ardente du monde, qui trempe et aiguise toutes les facultés, un homme s'en fait encore accroire et se montre un sot… il l'est.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Des besoins innombrables, un penchant naturel, inné, forment les liens de la société, et nous voyons par-là que nous ne sommes pas faits uniquement pour la solitude. La société est le premier besoin de l'homme.
S'il est beau et noble de se rendre indépendant des autres hommes, et de se retirer quelquefois à l'écart, il est bon aussi de se rapprocher de la communauté sociale et d'y apporter un esprit amical, car nous sommes, Dieu soit loué ! appelés à vivre en société.
L'homme a besoin du vêtement de la société, sinon on a l'impression de quelque chose de nu, de pauvre, d'un membre qui serait comme déplacé et dépouillé. Il doit être enveloppé d'arts et d'institutions, tout comme de vêtements corporels. De temps à autre, un homme de nature rare peut vivre seul, et doit le faire ; mais enfermez la majorité des hommes, et vous les désagrégerez.