Les 115 citations et pensées sur société. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur société :
La société est remplie de ménagements pour ceux qui se font craindre.
La société fourmille d'hommes qui n'ont que des demi-vertus ou des demi-défauts.
L'homme est fait pour la société comme la fourmi pour la fourmilière.
La bonne société devrait être aussi digne qu'une cérémonie, aussi peu réaliste, et devrait associer le caractère factice d'une pièce de théâtre romantique à l'esprit et à la beauté qui nous rendent ces pièces si délicieuses.
J'aime la société londonienne, elle est faite de beaux idiots et de fous brillants.
Qui dit Société, dit un nombre indéfini d'hommes qui habitent la même planète, qui se communiquent, dont chacun ne peut suffire seul à ses besoins, qui par conséquent dépendent tous les uns des autres. Cette dépendance entraîne nécessairement des devoirs mutuels, conformes à la loi divine, à l'utilité générale, et à l'agrément particulier.
La société, telle que la civilisation nous la fait, ressemble à un camp mis au pillage, et où, dans la part des biens et des positions, l'audace et la médiocrité l'emportent sur le mérite et la modestie. Les hommes, dans la société, sont comme les arbres dans une forêt trop épaisse : il faut qu'ils soient étouffés ou qu'ils étouffent les autres.
La société où je vis et l'air que je respire, exercent sur moi une influence que je sens d'autant moins qu'elle me pénètre davantage.
Une société menacée par plusieurs monstres court chercher entre les griffes de l'un d'eux un refuge contre la dent des autres.
La société est une ruche où les abeilles ont la bonté de nourrir les frelons.
Il y avait jadis une société, il n'y a plus que des foules.
Il n'y a pas plus de société sans gouvernement que de gerbe sans lien.
Il n'est donné qu'aux chats de cumuler les agréments de la société avec ceux de l'indépendance.
Sophisme actuel : on ne défend plus une patrie, on défend une société.
Que la jeunesse ne veuille plus rien avoir de commun avec ces adultes qui ont démoli la société, cela me semble vraiment la moindre des choses.
La société des femmes est l'élément où se développent les bonnes mœurs.
La société est un vaisseau sur lequel nous sommes tous passagers.
Le monde où je vis n'est pas le mien, et je ne comprends rien à la société qui m'entoure.
Il faut à une société, pour se bien porter, de bons petits abus, bien enracinés dans le sol et protégés contre les intempéries par la rouille. Les abus sont le salut des nations.
La société n'est qu'un jeu où chacun a des intérêts distincts et un plan à suivre.
On ne saurait évaluer ce que perd la Société à négliger des forces pour employer des faiblesses, à fouler de ses pieds bêtes des philosophes qui régleraient supérieurement sa marche, pour se laisser conduire par des aventuriers n'ayant le plus souvent ni tête, ni cœur.
La société dont tous les membres exigeraient toute l'étendue de leurs droits ne serait qu'une société d'égoïstes.
La société française n'obéit pas à une impulsion, mais elle cherche une trace à suivre ; elle ne marche pas, elle erre à l'aventure.
La composition d'une armée représente toujours fidèlement l'état politique d'une société.
Comme le corps humain, une société ne prospère qu'autant que les parties dont elle est composée remplissent chacune régulièrement leurs fonctions ; l'immobilité d'une seule entraîne la ruine de toutes les autres. Or, la tête, siège de l'intelligence, doit conduire le reste du corps ; ou, si elle manque à sa mission, elle meurt avec lui.
Si la société française faisait une meilleure place aux femmes à barbe, les chiffres d'affaires des fabricants de rasoirs diminueraient.
Je n'aime pas plus les roses déformées par la culture que je n'aime les jeunes filles émancipées par la société.
La vie en société est ainsi faite qu'on est obligé d'avoir trois sortes d'amis : les amis qu'on aime, les amis qu'on n'aime pas et les amis qu'on ne peut pas souffrir.
La société est le champ d'expérience où l'homme apprend ce qu'il vaut. Là, il suit pas à pas ses qualités, ses défauts, ses travers, et peut les observer aux prises avec les épreuves les plus variées et les plus significatives. Les comparaisons abondent et s'imposent. Les sympathies et les antipathies qu'il ressent, celles qu'il fait naître ; ses triomphes, ses défaites, ses défaillances, l'attention qu'on lui prête, les égards qu'on lui témoigne, sont autant d'indices qui le classent et l'édifient sur la valeur de son esprit, de son cœur et de son caractère. Si après avoir respiré cette atmosphère ardente du monde, qui trempe et aiguise toutes les facultés, un homme s'en fait encore accroire et se montre un sot… il l'est.
Société : Conglomérat aux responsabilités très limitées.
Si notre société ne compte plus dans ses rangs de personnages exceptionnels, c'est qu'elle n'en a plus besoin.
S'il m'est arrivé de « frimer » autant, c'est parce que dans notre société il faut feindre la prospérité avant de l'obtenir.
La société qui m'émoustille me met en fuite.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Des besoins innombrables, un penchant naturel, inné, forment les liens de la société, et nous voyons par-là que nous ne sommes pas faits uniquement pour la solitude. La société est le premier besoin de l'homme.
S'il est beau et noble de se rendre indépendant des autres hommes, et de se retirer quelquefois à l'écart, il est bon aussi de se rapprocher de la communauté sociale et d'y apporter un esprit amical, car nous sommes, Dieu soit loué ! appelés à vivre en société.
La société est une espèce de comédie, souvent entremêlée de scènes tragiques, où chacun joue son rôle bien ou mal, mais personne ne connaît la pièce.
La dictature militaire, la dernière ressource et le châtiment des sociétés en pourriture.
L'homme a besoin du vêtement de la société, sinon on a l'impression de quelque chose de nu, de pauvre, d'un membre qui serait comme déplacé et dépouillé. Il doit être enveloppé d'arts et d'institutions, tout comme de vêtements corporels. De temps à autre, un homme de nature rare peut vivre seul, et doit le faire ; mais enfermez la majorité des hommes, et vous les désagrégerez.
Seul celui qui n'a pas besoin de la société est un bon compagnon.
Qui ne conviendra que la société serait une chose charmante, si les hommes s'intéressaient les uns aux autres ?