Un principe faux est pour les nations ce qu'est un anévrisme pour les individus, on conserve ses habitudes, on vaque à ses affaires, puis à un moment, dont la date seule est inconnue, le peuple ou l'homme tombent foudroyés.
L'habitude tue sûrement l'amour, quand ce n'est pas elle au contraire qui l'a engendré.
Après quarante ans la vie n'est plus qu'une grande habitude, faite d'une foule d'habitudes plus petites.
Ce sont surtout nos mauvaises habitudes qui sont désagréables, tandis que nos défauts paraissent parfois aimables.
Si la nouveauté est un des plus grands attraits de la vie, l'habitude est un de ses plus grands charmes.
Il est un art de se laisser bercer par l'habitude sans s'endormir.
Contracter des habitudes, le seul échec !
On regrette de perdre ses habitudes, même les pires. C'est sans doute celles qu'on regrette le plus. Elles font tellement partie de notre personnalité.
L'habitude amène l'ennui de ce qui a duré. La mémoire garde un regret mélancolique de tout ce qui est passé. Avec ces deux dispositions nous ne paraissons pas formés de façon à être heureux.
Les habitudes sont les seules chaines qui, à être portées, ne s'usent pas.
Il y a des personnes auxquelles l'habitude est si chère qu'elles préfèrent un ennui accoutumé à un plaisir extraordinaire.
L'habitude transforme les corvées en plaisirs et les plaisirs en corvées, c'est là sa vertu et son vice.
L'habitude des bons ou mauvais penchants commence dès la plus tendre enfance.
L'habitude des penchants bons ou mauvais fait le caractère, comme l'habitude des mouvements gracieux ou désagréables fait la physionomie.
On ne peut pas se débarrasser facilement de ses mauvaises habitudes, ce qu'on peut faire, c'est les cacher aux yeux du monde et empêcher leurs conséquences néfastes.
Les habitudes, c'est le cancer de l'amour. Les gens s'imaginent qu'après le mariage, le travail est fait. Eh bien, non, c'est là que tout commence... et c'est un travail colossal. Le crime parfait de l'amour, c'est le mariage. Les enfants lui font beaucoup de mal également, ce ne sont que des emmerdes, mais des emmerdes que l'on aime. Dès qu'un enfant arrive, c'est fini, on perd 50 % de l'affaire, et encore... Quand on ne perd que 50 %, on s'en sort bien.
L'habitude se change en nature, et l'on fait à la longue avec plaisir ce qu'on faisait d'abord par nécessité.
Nous laissons subjuguer notre cœur plus facilement que nos habitudes.
Les habitudes les plus futiles et les plus inutiles ont d'immenses racines dans le passé, et quoique de prime abord il semble qu'il suffise d'un souffle pour les détruire, elles résistent souvent et aux convulsions des sociétés et aux efforts d'un grand homme.
Habitudes : Petites gares de train-train quotidien.
Qu'ils s'agissent des qualités ou des défauts, des vices ou des vertus, l'homme a surtout des habitudes.
Mes chers enfants, il est du plus haut intérêt pour chacun de nous de ne contracter que de bonnes habitudes ; le bonheur et la dignité de notre vie en dépendent.
L'habitude nous crée une seconde nature qui domine presque toujours la première et qui est absolument notre œuvre. Nous ne pouvons accuser personne des conséquences qu'elle entraîne, c'est nous, nous seuls qui en sommes responsables.
L'indifférence ne fait pas de choix, et l'habitude fait continuer ce qui est.
Les habitudes sont le contraire des vieilles femmes, elles gagnent du charme en vieillissant.
Une habitude est comme l'angora de la maison, elle grimpe sur notre dos sans que nous la sentions.
Nous confondons facilement nos habitudes avec nos droits.
Nul ne devient aussi facilement que l'indépendant la proie d'une habitude, parce qu'il est victime de cette illusion qu'il sera toujours libre d'en changer.
On prend une telle habitude de rapporter qu'on le fait même sans y penser.
La tradition et l'habitude sont plus fortes que les lois humaines.
Avec un peu d'habitude et de pratique, on finit par se faire à la boue.
L'habitude est le seul esclavage dont on finisse par se faire une amitié.
Ceux qui dénoncent nos mauvaises habitudes en ont généralement de plus détestables encore.
Ce n'est pas en un jour qu'on se débarrasse d'habitudes séculaires.
L'habitude du travail sert à nous faire envisager d'un œil plus ferme les revers de fortune.
Les vieilles habitudes ont parfois besoin d'être violemment brisées, ne serait-ce que pour reprendre une force plus tyrannique après leur interruption.
La vertu ne consiste pas tant en l'habitude qu'en l'action. L'habitude est une qualité oisive de sa nature, qui dispose à bien faire, mais qui ne fait pas, si son inclination n'est réduite en acte.
L'habitude est une étrangère qui supplante en nous la raison.
La vie n'est qu'habitude, et l'habitude vous tient aussi longtemps que vous tient la vie.
L'habitude de fouiller, épier, épiloguer, surveiller est la joie des désœuvrés.
Quand on doute de soi on a toujours raison. Mais il ne faut pas que ça devienne une habitude.
L'habitude est la volonté de commencer à se répéter soi-même.
L'habitude est plus forte que l'homme, et réussit toujours à l'asservir.
Les mauvaises habitudes mènent toujours plus loin que l'on ne pense.
Dans le bien ou le mal que nous faisons, l'habitude joue un rôle autrement important que la décision ; c'est pourquoi il est si nécessaire d'habituer au bien l'enfant.
La constance d'une habitude est d'ordinaire en rapport avec son absurdité.
Quand on n'a rien à faire, les habitudes deviennent des occupations.
L'habitude est une douce amie qui devient vite une ennemie.
Si les vieillards tiennent tant à la vie, c'est que la mort les arracherait à leurs habitudes.
On peut mesurer l'action de l'âge sur un homme par l'empire qu'il a permis à l'habitude de prendre sur lui.
L'habitude est une seconde nature?