Les citations intelligence.

Pour distinguer l'intelligence de la sottise, il suffit de solliciter leur avis sur une question difficile : la plus empressée à répondre sera toujours cette dernière.

L'intelligence est plus progressive que le cœur. On change plus facilement d'idées que de sentiments.

A quoi reconnaissez-vous les grandes intelligences ? — Elles attirent la mienne.

Quelle différence y a-t-il entre l'intelligence et l'esprit ? — L'intelligence éclaire, l'esprit illumine.

Que préférez-vous chez un homme ? — Son intelligence, si je ne connais pas encore son cœur.

L'intelligence humaine ressemble à la fusée volante qui brille tant qu'elle s'élance vers les hauteurs du ciel, et s'éteint dès qu'elle redescend sur la terre.

L'intelligence humaine est un sac en caoutchouc qui s'élargit de plus en plus quand on le remplit, et se retrécit lorsqu'on n'y fait plus rien entrer.

L'intelligence est une locomotive que la rouille met hors de service plus souvent que les explosions.

L'intelligence dépourvue de zèle ne sert pas mieux une opinion que le zèle dépourvu d'intelligence, et l'irrésolution est aussi funeste que la témérité.

Pour les intelligences, comme pour les jardins, la sécheresse fait plus de mal que la tempête.

Comme le globe terrestre, l'intelligence humaine renferme dans son sein des diamants qui ne sont jamais trouvés, jamais taillés, même jamais cherchés.

On croit avoir un excédent d'intelligence, et on devrait croire ce budget-là toujours en déficit.

Dans le monde de l'intelligence, les flammes qui brillent le plus et s'éteignent le moins sont dues à des combustions spontanées ; le feu qu'on alimente à l'aide de matériaux étrangers ne saurait leur être comparé.

Il n'y a de société qu'entre les intelligences.

La plus petite herbe suffit pour confondre l'intelligence humaine, et cela est si vrai qu'il est impossible à tous les hommes réunis de produire un brin de paille si le germe n'est pas dans la terre.

De toutes les aristocraties, la plus belle est sans contredit celle de l'intelligence.

L'intelligence c'est l'instinct qui se connaît et se discipline.

La bêtise se met au premier rang pour être vue ; l'intelligence se met en arrière pour voir.

Le cœur peut quelquefois suppléer à l'intelligence ; l'intelligence ne supplée jamais au cœur.

Dans toute œuvre de l'intelligence il y a un double danger : produire trop péniblement ou trop facilement.

L'une des jouissances les plus douces et les plus complètes est celle que donne un travail de l'intelligence bien réussi.

L'intelligence est un don qui ressemble à un fardeau, son poids paralyse l'activité.

Chez l'homme, l'instinct maintient l'unité dans la diversité produite par l'intelligence ; chez les bêtes, l'intelligence introduit la diversité dans l'uniformité de l'instinct.

Le caractère est au bonheur ce que l'intelligence est au succès.

L'intelligence ne suffit pas, elle a besoin d'être complétée par la raison. C'est le cas de dire que l'on a souvent besoin d'un plus petit que soi.

Il n'est pas dans la nature de l'intellect de pervertir l'intelligence, mais cela arrive parfois.

La fausse intellectualité est pire que la plus crasse ignorance.

Dans le pays de l'intelligence la plus riche dot est la jeunesse, l'amour et le talent.

Une grande intelligence ne met pas à l'abri de toutes sortes d'erreurs et de faiblesses.

L'intelligence a des secrets d'alchimie morale qui mettent les années en élixir.

En fait d'intelligence, celle qu'on a sert à regretter celle qu'on n'a pas.

Mieux vaut être stérilisé par l'intelligence que fécondé par la sottise.

Les Français d'intelligence moyenne ont trois choses qui m'exaspèrent : l'amour de Molière, la haine de la musique savante et la persuasion d'avoir une gaieté à eux.

Il y en a qui détestent l'aristocratie de l'intelligence encore plus que l'autre, et qui veulent mal de mort à tout ce qui les dépasse.

J'ai vu de petites et même de grandes niaises mener des hommes de génie par le bout du nez. À défaut d'intelligence, l'instinct leur suffisait.

On découvre partout la source de la matière qui se transforme sans cesse, mais il faut s'élever jusqu'à Dieu pour trouver la source de l'intelligence.

L'homme doit se nourrir, sans doute, mais il ne suffit pas qu'il nourrisse son corps. Il doit se nourrir tout entier, et surtout alimenter son intelligence qui est la plus belle partie de lui-même.

L'un cultive son intelligence, il va prendre sa place entre les grands hommes ; l'autre n'est occupé que de son corps : il continuera de ramper avec le vulgaire.

Le rayon de l'intelligence de chacun trace le cercle de sa responsabilité.

La lumière et l'intelligence, qui règnent, l'une dans le physique, l'autre dans le moral, sont les forces indivisibles les plus sublimes qui se puissent concevoir.

À de nombreux hommes ce n'est pas l'intelligence qui leur manque, c'est le caractère.

L'intelligence, c'est la tolérance. Elle ne doit s'insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses points de violence culminants, qu'elle devient tyrannique, répressive, contraignante.

La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence !

L'amour c'est l'intelligence, et l'intelligence c'est la vue.

L'intelligence, c'est la permanence de la notion de fin dans l'esprit d'un homme.

L'intelligence, c'est la mémoire d'un bonheur qu'on n'a jamais connu, et qui sert d'espoir.

L'intelligence, c'est dominer ses bassesses pour rester disponible.

L'intelligence ne souffre que de n'être pas la chose du monde la mieux partagée.

Lorsque le flambeau de l'intelligence brule trop rapidement dès l'enfance, il ne jette plus qu'une lueur pâle sur le reste de la vie.

La pensée est le labeur de l'intelligence, la rêverie en est la volupté.