L'homme dépourvu de connaissances ne se fera jamais remarquer, malgré tout l'éclat de sa jeunesse, de sa beauté, et même de sa naissance ; il ressemble à une fleur qui n'a aucun parfum.
Une connaissance banale, qui se pose en ami, vous obsède ? Vous ne savez comment vous en débarrasser ? Simulez de la gêne ; demandez-lui un service, vous ne la reverrez plus.
Il est des gens qui se traînent dans les connaissances banales, et livrent leur âme comme certaines femmes livrent leur corps.
Le peu de connaissance que l'homme a ordinairement de lui-même, vient, je crois, de l'avidité insatiable qu'il a de connaître les autres. Et que, comme il sort ainsi hors de lui-même, il se trouve si rarement chez lui qu'il n'a aucun temps pour pouvoir observer ce qui s'y passe, ce qu'il y a et ce qu'il est lui-même.
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.
La connaissance du monde sans la conscience des désirs de vie est une connaissance morte.
Nos connaissances seraient véritablement plus nombreuses, si nous cherchions moins à les multiplier.
Qu'importent à l'homme de nombreuses mais vagues connaissances ? Que peuvent pour celui que le danger menace mille voix confuses qui l'assourdissent ? Qu'une seule alors lui donne un sage conseil et il est sauvé.
La connaissance engendre l'amour qui donne fleurs et fruits.
Le socle commun de connaissances est le bagage à main d'universitaires ou bien les numéros de portable de filles à garçons.
Il faut secouer très fort l'arbre de la connaissance pour qu'il laisse tomber les fruits de la croissance.
C'est une des plaies de la société que ces gens que vous ne connaissez pas, avec lesquels vous vous êtes trouvé cinq ou six fois sans faire attention à eux, et qui se croient autorisés à en agir avec vous comme de vieilles connaissances.
Après la connaissance des autres doit venir la connaissance de soi-même. Il est nécessaire de se soumettre à un examen rigoureux, de ne point se traiter avec trop de bienveillance, de se demander compte de ses facultés, de ses forces, de ses ressources, et aussi de ses défauts, de ses incapacités et des obstacles que l'on doit craindre.
Il faut toujours se souvenir que la vie est courte, que les connaissances sont sans bornes, et que tous les doutes ne méritent pas d'être éclaircis ; les génies à qui la nature et l'étude ont donné le droit d'instruire le genre humain doivent nous communiquer, tandis qu'ils le peuvent, les trésors qu'ils ont acquis, et ne confier qu'à eux-mêmes le soin de leur réputation.
Notre connaissance de ce qui sera est en raison de notre connaissance de ce qui est et de ce qui fut. La science est prophétique. Plus une science est exacte, plus on en peut tirer d'exactes prophéties.
La plus grande forme de la pauvreté est le peu de richesse en connaissances.
Si celui qui possède de vastes connaissances pouvant être utiles à ses semblables se trouve dans des circonstances où il soit nécessaire, il est en chemin de devenir grand homme.
Il arrive le temps où il faudra avoir plus de vertus et de connaissances que les autres pour les conduire.
Si la multitude des connaissances est bonne, ce qui finalement vaut le mieux dans l'homme, c'est la vertu, et la vertu est susceptible de s'allier parfois avec l'ignorance.
La connaissance de ses imperfections est un acheminement infaillible à celle des préjugés reçus.
Il y a une grande différence entre celui qui a travaillé à acquérir des connaissances et a su en profiter, et le paresseux qui est indifférent sur ces avantages et reste enseveli dans l'oubli de lui-même ! le premier ressemble à ces terres cultivées qui font l'ornement de la nature et la richesse de ses habitants, tandis que l'autre peut être comparé à ces pays sauvages que personne n'approche, et qui ne présentent que des ronces et des épines.
Avoir des connaissances sans les partager, c'est se mettre au niveau de celui qui n'a pas d'idées.
Les connaissances acquises sont comme les vices acquis ; elles tirent souvent leur origine de notre orgueil et de notre inconstance.
Nous n'aimons pas à travailler à la connaissance de nous-mêmes, parce que nous n'aimons pas à être humiliés.
Le trésor des connaissances humaines est inépuisable. Combien de choses ou la sagacité de nos pères n'a pas pénétré, et qui ne sont plus un mystère pour nous ! Combien d'objets qu'ils n'ont point envisagés, et que nous avons saisis. Combien de vérités qui leur ont échappé, et qui nous sont devenues sensibles ! C'est ainsi que chaque siècle offre toujours à l'esprit de nouveaux fruits à cueillir.
Si le goût de la bonne lecture était plus répandu parmi les gens du monde, ils auraient plus de bonnes connaissances pour se bien conduire. L'oisiveté engendre tous les vices, mais c'est l'ignorance qui les accrédite et qui les perpétue.
Les connaissances les plus utiles retomberaient facilement dans l'oubli si l'on n'avait pas le soin de les rappeler de temps en temps à la mémoire des hommes : aussi les ténèbres de l'ignorance se trouvent aujourd'hui répandues dans des lieux que la vérité éclaira jadis de son flambeau.
Il est une sorte d'élévation dans l'esprit qui nous détermine à renoncer à certaines connaissances comme il en est une dans le cœur qui met des bornes à nos désirs.
Tu ne m'as jamais donné signe de vie, et l'on me fait part aujourd'hui de ta mort, n'est-ce pas un peu tard pour faire connaissance ?
Si la connaissance de soi-même est le chemin qui conduit à la vertu, la vertu est bien plus véritablement le chemin qui conduit à la connaissance de soi-même.
Dans le monde on a beaucoup de connaissances, et peu d'amis.
Une seule invention, une grande pensée, une création originale, vaut mieux que toute l'érudition du monde, car l'érudition n'est qu'un transvasage de connaissances et n'augmente en rien le capital reçu.
Toute connaissance vraie est une réminiscence.
La supériorité des connaissances acquises altère la bonté lorsqu'elle ne la perfectionne pas.
La connaissance est donnée pour entendre ce qu'il y a de plus vrai.
Entre la connaissance et la sensation, le rapport, c'est le sentiment.
La connaissance de soi advient par l'observation de soi-même dans ses différentes relations.
Chacun de nous se fait un étroit terrier dans la montagne des connaissances, chaque érudit n'est qu'un lapin.
La connaissance est la fille de l'expérience.
Les grandes connaissances engendrent les grands doutes.
En matière de connaissances et de savoir, l'homme vit le plus souvent d'emprunts, mais en matière de jugement et d'expérience, il ne peut rouler que sur son propre fonds.
Les connaissances qui garnissent la plupart de nos jeunes têtes sont comme les couleurs sur les ailes du papillon : brillantes, mais éphémères.
Là où il y a connaissance vraie, il y a toujours joie.
À mesure qu'on acquiert des connaissances, on apprend à douter de celles qu'on croyait certaines.
La connaissance est le fruit de l'expérience.
De toutes les connaissances humaines la première à acquérir est celle de notre ignorance.
La vraie connaissance de Dieu est une parfaite ignorance de lui.
Une connaissance plus approfondie de homme et de la nature détruira beaucoup d'erreurs.
La connaissance de soi est le commencement de la méditation.
La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.
La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-delà de sa propre expérience.
Si une femme vous reproche de penser mal des femmes, faites-la causer sur les femmes de sa connaissance, vous verrez qu'elle pense des autres femmes bien plus de mal que vous.
La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l'exercice de la bonté un plaisir plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voyant si peu de rivaux, et cette pensée anime à l'accomplissement d'une vertu à laquelle le malheur et le crime offrent tant de maux à réparer.
Ce que l'on nomme une fine connaissance des hommes n'est souvent rien d'autre que les propres faiblesses de l'observateur sur autrui.
La plus haute forme de la connaissance : le rêve, l'adoration du silence.
Le champ des connaissances humaines est sans limites?