Les citations sur modérer.

Quand vos amis, par leurs fautes, vous ont poussé à la colère, modérez-vous d'abord vous-même pour pouvoir ensuite leur pardonner.

Le mot de la sagesse n'est pas seulement « modérez », mais « dirigez vos désirs ». Tout ce qui est contingent, tout ce qui s'épuise par la possession, dédaignez-le ! Ne désirez que la possession du Vrai qui seul est inépuisable.

Je sais par mon expérience personnelle que les passions, si on leur lâche la bride, se rendent maîtresses de la volonté ; il faut les modérer, les retenir sous le frein de la raison.

Pour attaquer ce que les autres ont dit ou pour défendre ce que vous avez dit vous-même, omettez ou ajoutez quelque chose, ou remplacez un mot par un autre, un peu plus modéré ou un peu plus énergique, selon le but que vous poursuivez.

Les vieillards doux, modérés, et d'une humeur facile, jouissent d'une vieillesse supportable ; l'humeur difficile et chagrine rend désagréable à tout âge.

Il faut parler modérément de son mérite et fortement de celui des autres.

Un homme qui, sur un million d'occasions, n'en saisit qu'une, est un homme modéré.

La vanité n'est pas moins blessée d'un éloge modéré que d'une critique excessive.

La bonté n'a pas de mesure, elle n'a pas de limite. Il n'y a pas à la modérer. Ce ne sera jamais trop. La bonté peut suivre toutes ses inspirations sans les interroger.

Les amis nous modèrent dans la bonne fortune, ils nous soutiennent dans la mauvaise.

Un peu de tout, rien à souhait : grand moyen d'être modéré, d'être sage, d'être content.

Sans l'amour de la justice et de la vérité, sans un principe conservateur de morale et de religion, les talents et les lumières ne peuvent ni modérer, ni contraindre la corruption du cœur et la licence de l'esprit.

Rien ne vaut au point de vue du courage un cœur modérément contractile et de bons boyaux.

La politesse est à la bonté ce que les paroles sont à la pensée. Elle n'agit pas seulement sur les manières, mais sur l'esprit et sur le cœur ; elle rend modérés et doux tous les sentiments, toutes les opinions et toutes les paroles.

Aime dans les richesses, non des possessions immenses, mais une jouissance modérée.

Il est facile d'être modeste quand on a beaucoup de mérite, comme il est facile d'être modéré quand on a beaucoup de force.

Accepte l'infirmité des choses, modère tes désirs, proportionne-les à tes forces.

Un homme incapable de se modérer lui-même ne fait que changer de passions.

La jeunesse serait charmante si on pouvait la rendre modérée et capable de faire des réflexions.

Modère ta passion, que ton langage ait toujours la douceur du miel.

L'homme tempérant modère ses désirs, s'abstient du superflu, et ne néglige pas le nécessaire.

Entre interlocuteurs dont l'un est en colère quel est le plus sensé ? Celui qui se modère.

L'intolérance des tolérants existe, de même que la rage des modérés.

Ne pas aimer, ce n'est pas vivre ; n'aimer que modérément, c'est languir plutôt que vivre.

Savoir se contenter, peu commune science ! Se modérer est beau, se contenir est sûr. Mais notre cœur dit non. Pour son impatience, renoncer est plus simple et s'abstenir moins dur.

Il y a quelque chose de bien plus triste, de bien plus à craindre que l'infortune : c'est lorsque les tempêtes du cœur et le désordre des passions amènent la déraison ; c'est lorsqu'un caractère bon, droit, aimable, se manque à lui-même, récrimine, s'aigrit, devient injuste, se livre en proie à des mouvements dont il ne sait plus être maître ou dont il ne s'efforce pas de modérer la violence.

Soyons forts, si nous voulons paraître modérés.

Les chromosomes sont les tickets modérateurs de la génération tant spontanée qu'universelle.

Une vie sobre, modérée, simple, exempte d'inquiétudes, réglée et laborieuse, retient l'homme sage dont la vive jeunesse, qui, sans ces précautions, est toujours prête à s'envoler sur les ailes du temps.

La plus cruelle des peines pour un homme d'honneur, c'est de se faire haïr ou éviter, et d'être insupportable. À quelque âge que vous soyez, tâchez, par toutes sortes de moyens de modérer votre humeur, et de la rendre toujours si douce et si égale, qu'on ne craigne plus votre compagnie.