Mourir en bonne santé, c'est le vœu le plus cher de tout bon vivant bien portant, a dit Pierre Dac. Un philosophe et poète suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit : Que la santé est une chose fragile ! Un souffle, et la nacelle se fissure ou sombre ; un rien, et tout est compromis ; un nuage, et tout est ténèbres. La vie est bien la fleur de l'herbe qu'un matin fane et qu'un coup d'aile fauche. Pour sentir vivement la poésie des roses d'un matin, il faut sortir des griffes de ce vautour qu'on appelle maladie. Le fond et le rehaut de tout, c'est le cimetière. La seule certitude, en ce monde d'agitations vaines et d'inquiétudes infinies, c'est la mort, et ce qui est l'avant-goût et la petite monnaie de la mort : la douleur.
Ne néglige pas ta santé : donne à ton corps, mais avec modération, le boire, le manger, l'exercice. La mesure que je te prescris est celle que tu ne saurais passer sans te nuire.