Mourir dans mon lit, j'y compte, mais le plus tard possible bien entendu.
Mourir n'est rien ; le tout, c'est de bien mourir.
La joie de mourir en paix vaut bien la peine de vivre sans plaisirs.
Nous nous brûlons les ailes comme les insectes ; malheureusement nous n'en mourons pas !
L'homme mourant est un ballon qui jette son lest.
On vit comme si l'on ne devait jamais mourir, l'oubli de la mort m'étonne plus que la vie.
Être mort n'est rien ; le grand point c'est de mourir.
Beaucoup d'hommes meurent trop tôt, et quelques-uns trop tard : partir est une chose que nous savons rarement faire à propos.
Celui qui meurt sans avoir aimé meurt sans avoir vécu.
Mourir, c'est vivre encore un instant, avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens, avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
Semblable à un arbre dont les feuilles jaunissent et tombent et qui reste nu et noir, l'homme qui vieillit voit successivement tout mourir autour de lui.
Nous commençons à mourir bien plus tôt qu'on ne se plaît à le croire. Nous commençons à mourir à la première dent qui tombe, au premier cheveu qui blanchit. Quelques-uns meurent progressivement en commençant par l'extérieur : la vie, assiégée par le néant lorsqu'elle est obligée d'abandonner les ouvrages avancés, se réfugie dans les murailles et ensuite dans la citadelle, c'est-à-dire dans le cœur, d'autres au contraire meurent d'abord par le cœur, et promènent pendant trente ans un mort dans une peau vivante.
Quand je serai mort, mourez à votre aise et sans vous presser, je n'en saurai rien. Adieu.
Mourir d'amour, quelle sottise ! Mieux vaut en vivre !
Voir mourir autour de soi, sans s'émouvoir, toutes les personnes avec lesquelles on a vécu est la qualité d'un monstre ou d'un bloc de pierre de roche.
C'est déjà bien assez triste de mourir... s'il faut encore voir pleurer les autres !
On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps !
Naître, vivre, souffrir et mourir sont les passages infaillibles de la destinée de l'homme.
Mourir jeune, c'est être aimé trop tôt des dieux, hélas !
Mourir d'amour est la plus belle mort pour tout cœur de femme.
Personne n'est plus expert qu'un autre dans la science de mourir, puisqu'on ne meurt qu'une fois.
Mourir sans aigreur, c'est avoir bien digéré la vie.
Mourir ! c'est retourner au bercail.
Mourir par l'arbitraire et par la tyrannie, n'est-ce pas, d'un seul coup, perdre deux fois la vie ?
Rien n'est plus beau que de mourir après avoir connu tout ce qu'on peut connaître ici-bas, mais cette pensée ne doit pas venir par un côté sombre de l'âme ; il faut qu'elle arrive par le côté le plus lumineux et le plus serein, comme le soleil sort de l'Orient.
Nous et nos enfants sommes nés pour mourir, mais aucun de nous est né pour être esclave.
Mourir, c'est recommencer à zéro, s'embarquer pour une autre vie dont nous ignorons tout, où nous n'emportons rien de ce que nous possédons, sinon notre âme, que nous ne possédons guère.
Comment j'aimerais mourir ? Dans un dernier orgasme, les yeux dans les yeux... perdu en celle qui est le meilleur de moi.
Mourir est une loi, et non un châtiment.
Le veuf est généralement une personne qui quelques années plus tôt disait volontiers à son conjoint : Quand l'un de nous deux mourra, je me retirerai à la campagne !
Il est trop tard pour tout arrivé à un certain âge, excepté pour mourir.
L'unique droit qui reste à un homme est de crever comme il veut.
C'est un don de Dieu que de mourir jeune et sans tache.
Quand on a la possibilité de ne pas mourir, c'est un devoir que de rester en vie !
Mourir de vieillesse est la seule mort qui soit acceptable.
Mieux vaut mourir que de vivre dans la douleur.
On meurt souvent pour n'avoir plus pensé à vivre.
Vieillir, c'est mourir à feu lent.
On ne meurt jamais trop tôt, quand on meurt malheureux.
Qu'il est dommage de mourir sans avoir vécu !
Mourir vaut mieux que supplier?