La joie de mourir en paix vaut bien la peine de vivre sans plaisirs,
Mourir, c'est vivre encore un instant avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
Mourir dans mon lit, j'y compte, mais le plus tard possible bien entendu.
Mourir n'est rien ; le tout, c'est de bien mourir.
La joie de mourir en paix vaut bien la peine de vivre sans plaisirs.
Nous nous brûlons les ailes comme les insectes ; malheureusement nous n'en mourons pas !
L'homme mourant est un ballon qui jette son lest.
On vit comme si l'on ne devait jamais mourir, l'oubli de la mort m'étonne plus que la vie.
Être mort n'est rien ; le grand point c'est de mourir.
Beaucoup d'hommes meurent trop tôt, et quelques-uns trop tard : partir est une chose que nous savons rarement faire à propos.
Mourir, c'est vivre encore un instant, avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens, avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
Quand je serai mort, mourez à votre aise et sans vous presser, je n'en saurai rien. Adieu.
La notion de talion est profondément enracinée dans le cœur de l'homme. Un individu qui a tué doit mourir, en vertu du principe primitif : Œil pour œil, dent pour dent.
Personne n'est plus expert qu'un autre dans la science de mourir, puisqu'on ne meurt qu'une fois.
Mourir sans aigreur, c'est avoir bien digéré la vie.
Mourir ! c'est retourner au bercail.
On poétise même la flèche empoisonnée quand on est jeune ; on voudrait mourir de telle et telle mort, on voudrait mourir de telle et telle main : jeunes âmes, restez-en là !
Nos résolutions meurent généralement en pleine jeunesse, en plein épanouissement.
Mourir par l'arbitraire et par la tyrannie, n'est-ce pas, d'un seul coup, perdre deux fois la vie ?
Mourir, c'est recommencer à zéro, s'embarquer pour une autre vie dont nous ignorons tout, où nous n'emportons rien de ce que nous possédons, sinon notre âme, que nous ne possédons guère.
Comment j'aimerais mourir ? Dans un dernier orgasme, les yeux dans les yeux... perdu en celle qui est le meilleur de moi.
Le veuf est généralement une personne qui quelques années plus tôt disait volontiers à son conjoint : Quand l'un de nous deux mourra, je me retirerai à la campagne !
L'insouciance de l'homme moderne devant l'inéluctabilité du trépas doit tenir à ce que, durant sa vie, il voit mourir très peu de monde.
Heureux ceux qui meurent à vingt ans car ils resteront jeunes dans l'esprit des vieux.
Il est trop tard pour tout arrivé à un certain âge, excepté pour mourir.
L'unique droit qui reste à un homme est de crever comme il veut.
C'est un don de Dieu que de mourir jeune et sans tache.
On meurt souvent pour n'avoir plus pensé à vivre.
Bienheureux sont ceux qui, vivant en continuelle défiance de mourir, se trouvent toujours prêts à mourir, en sorte qu'ils puissent revivre éternellement en la vie où il n'y a point de mort.
Pourquoi mourir au moment où mon corps commençait à s'habituer à mon âme et mon âme à mon corps ?
L'islam incite les croyants à rendre visite aux mourants ; c'est une invite faisant du bien à leur égoïsme. Voir les autres mourir, c'est apprendre à vivre et aussi à mourir. Encore faut-il être capable, au passage, d'un peu d'humilité.
Tout s'apprend, même à mourir ; se déshabituer des objets familiers, puis, peu à peu, de tout, jusqu'à soi-même. Alors le plus difficile est fait. Il ne reste plus qu'à souhaiter un peu de morphine pour faciliter le passage.
On a beau vieillir, on meurt toujours jeune.
On peut tomber du haut d'une montagne, plonger dans l'océan, se jeter dans le feu, et jouer même avec des serpents, mais on ne meurt jamais avant son heure.
Le fait de penser que l'on peut mourir demain est souvent pour certaines personnes une raison de faire des extravagances aujourd'hui.
Je n'accepte de mourir sous aucun prétexte.
Il y en a beaucoup qui meurent trop tard, et quelques-uns qui meurent trop tôt.
Mourir, c'est être sur le point de renaître sous une autre forme.
Serais-tu le plus grand esprit de ton siècle ou même de tous les siècles révolus, tu devras mourir sans avoir rien compris à l'énigme de la vie.
On dit parfois qu'on voudrait mourir ; oui, on voudrait... mais on ne le veut pas.
On naît on meurt : on n'a le temps de rien approfondir !
Au fond de toute chose est la tristesse, comme au bout de tous les fleuves est l'océan. En pourrait-il être autrement dans un monde où tout ce que nous aimons doit mourir ? Le silence et l'immobilité, voilà la fin de toutes nos agitations ; la mort, voilà le secret de la vie ; le deuil enveloppe de près ou de loin l'âme comme la nuit enveloppe l'univers.
Je ne veux pas mourir sur scène, ce sont les cabots qui disent ça. Je veux mourir dans mon lit. Mourir sur scène... c'est affreux de mourir en travaillant.
Je n'ai pas peur de la mort, mais je ne veux pas souffrir ou devenir gâteux. Je veux mourir caché, comme les éléphants.
Bientôt il faudra mourir. Alors, si vous êtes heureux, quel regret de quitter la vie ! Et pourquoi ne pas chercher à prolonger votre bonheur au-delà du trépas ? Êtes-vous malheureux ; que n'essayez-vous de prendre votre revanche ? Dans les deux cas, adressez-vous à la religion.
Il faut être en santé pour bien mourir : quelle triste pensée ! et que d'agonies doivent être ignobles.
Rien ne sert de mourir, il faut mourir à point.
Mieux vaut mourir que rester misérable.
Le savoir mourir nous affranchit de toute sujétion et contrainte.
Tout se liquide en perte dans la vie : mourir, c'est déposer son bilan.
L'agneau s'en va aussi vite que le mouton ; nul n'est si vieux qui ne puisse vivre un an, ni si jeune qui ne puisse mourir aujourd'hui.
On trouve toujours, quand on le veut, le moyen de mourir.
Mourir jeune, c'est peut-être un tour de faveur. Que de gens prennent le convoi du soir et semblent regretter de n'avoir pas pris le convoi du matin !
On ne voudrait pas faire mourir quelqu'un, sans doute, mais lorsque ce quelqu'un est mort et qu'on la suffisamment pleuré, on pleurerait presque le chagrin de le voir revenir.
Il est plus douloureux de voir mourir son fils que de mourir soi-même.
Il faut mourir aimable, si on le peut.
Celui qui meurt sans avoir aimé meurt sans avoir vécu.
Semblable à un arbre dont les feuilles jaunissent et tombent et qui reste nu et noir, l'homme qui vieillit voit successivement tout mourir autour de lui.
Nous commençons à mourir bien plus tôt qu'on ne se plaît à le croire. Nous commençons à mourir à la première dent qui tombe, au premier cheveu qui blanchit. Quelques-uns meurent progressivement en commençant par l'extérieur : la vie, assiégée par le néant lorsqu'elle est obligée d'abandonner les ouvrages avancés, se réfugie dans les murailles et ensuite dans la citadelle, c'est-à-dire dans le cœur, d'autres au contraire meurent d'abord par le cœur, et promènent pendant trente ans un mort dans une peau vivante.
Mourir d'amour, quelle sottise ! Mieux vaut en vivre !
Voir mourir autour de soi, sans s'émouvoir, toutes les personnes avec lesquelles on a vécu est la qualité d'un monstre ou d'un bloc de pierre de roche.
C'est déjà bien assez triste de mourir... s'il faut encore voir pleurer les autres !
Mourir vaut mieux que supplier