Si l'humilité est la gardienne des vertus, la pureté en est la nourrice.
Si vous voulez rencontrer les sages, suivez les sentiers solitaires de l'humilité et de la modestie.
L'humilité ne se laisse jamais choir dans l'abime ridicule de la pédanterie.
Quelle différence entre l'humilité et la modestie ? — On est humble devant Dieu et modeste devant les hommes.
L'habileté en ce monde, c'est de paraître ce qu'on est ; l'humilité, c'est de sentir qu'on est peu de chose.
L'orgueilleux est un être à vue basse : penser et réfléchir, pour les esprits droits et clairvoyants, est, nécessairement, arriver à l'humilité.
L'humilité est le vrai flambeau qui éclaire nos souffrances. Insolvables comme nous sommes, que pouvons-nous souffrir que nous n'ayons mérité, sinon dans le détail au moins dans l'ensemble ? La douce et tendre humilité arrache le trait, guérit la blessure que la résignation cicatrise.
L'humilité est une cuirasse qui amortit les coups portés par l'hostile volonté humaine, mais cette cuirasse fait défaut au cœur.
La vraie humilité seconde la vraie charité ; et les fleurs qui cachent sous l'herbe leurs tendres couleurs ne sont pas celles qui répandent autour d'elles le parfum le moins doux.
L'humilité montre au rival orgueilleux le sentier de la douceur, lui fait goûter les saveurs de l'humanité, le fait rougir de ses prétentions éhontées, et provoque en lui le délaissement de ses nombreuses iniquités.
L'humilité fait épanouir les roses de la fraîcheur dans le jardin de l'amitié. Elle cueille les fleurs de ce parterre, et les répand sur la table du banquet de la douce intimité.
L'humilité est le contrepoison de l'orgueil.
Les papes prêchent l'humilité pour les autres et l'infaillibilité pour eux !
Apprendre à ne pas avoir honte de ses péchés, pierre de touche de l'humilité.
Les orgueilleux m'ont appris l'humilité, les impatients m'ont appris la lenteur.
L'humilité est une acceptation volontaire de la place qui nous a été marquée dans la hiérarchie des êtres, une possession de soi-même avec une modération égale à ce que l'on vaut, et qui nous porte à descendre vers ce qui ne nous vaut pas.
L'humilité : c'est la charité de l'orgueil. Être humble, c'est se rapetisser à la hauteur des autres, lorsqu'on se croit, en somme, plus grand qu'eux.
L'humilité, qui cache et couvre les vertus pour les conserver, les fait paraître quand la charité le commande pour les agrandir et perfectionner.
L'humilité repousse le démon, et conserve en nous les grâces du Saint-Esprit ; c'est pourquoi tous les Saints ont toujours honoré et chéri cette vertu plus qu'aucune autre des vertus morales.
Le pire amour-propre est celui qui se revêt du manteau de l'humilité ; mais en faisant parade du mépris des richesses, des honneurs, du pouvoir, on trahit quelquefois le dessein de faire admirer son intégrité, comme d'autres cherchent à faire admirer leur opulence.
L'humilité et la charité rachètent les faiblesses humaines.
La plus grande faiblesse, c'est le manque d'humilité.
L'humilité consiste à transiger avec le mensonge.
Il faut chercher la vérité, non la raison des choses ; et la vérité se cherche avec l'humilité.
La modestie, ce doute aimable de son mérite, est dans la nature aussi bien que l'amour-propre, mais l'humilité n'est qu'une pénitence que la religion impose à l'orgueil.
Croire sincèrement être ce qu'on est, voilà toute l'humilité, cette vertu si rare et si pénible à l'homme.
L'humilité est le premier fondement de la perfection chrétienne.
L'on n'est vraiment heureux que dans l'humilité la plus totale.
Le respect de soi-même est la pudeur du caractère, la sauvegarde de la moralité, l'essence de la noblesse personnelle, le gardien des vertus, c'est la lettre de créance parmi les hommes, si l'humilité est le passeport du ciel ; c'est la base du droit ; c'est la condition de l'autorité et de l'estime, de la solide amitié et même de l'amour durable.
L'humilité innée ne peut jamais rester cachée, et pourtant son possesseur en ignore l'existence.
L'humilité est un bouclier de l'orgueil, et le désistement prévient tout échec.
II n'y a nulle solidité dans la vertu qui n'est pas fondée sur l'humilité.
L'humilité est aussi convenable à l'homme devant Dieu que la modestie à l'enfant devant les hommes.
Quand l'humilité n'accompagne pas la dévotion, celle-ci devient inévitablement orgueil.
Il faut peu de chose pour porter au dernier degré l'humilité des humbles et la vanité des vaniteux.
L'humilité renferme en soi l'amour et le respect de la supériorité dans ceux que la Providence a faits nos supérieurs, l'amour et le respect de l'égalité dans ceux que la Providence a faits nos égaux, l'amour et le respect de l'infériorité non seulement dans ceux que la Providence a faits nos inférieurs, mais encore pour nous-même et d'une manière absolue.
L'orgueil tend à monter ; l'humilité cherche à descendre.
Sois semblable à Dieu est le commandement de l'humilité.
L'humilité est riche de tout ce qu'elle dédaigne.
La vraie humilité consiste à croire non seulement le mal qu'on dit de nous, mais aussi le bien, sans se l'attribuer.
L'humilité obtient plus que l'orgueil?