Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
La modestie, quand elle est vraie, est la pudeur de l'esprit ; mais le plus souvent elle n'est qu'un voile dont nous couvrons notre amour-propre et notre vanité. Aussi gardons-nous bien, si nous voulons conserver nos amis, de les prendre au mot lorsqu'ils parlent d'eux-mêmes avec modestie.
Il est beau, très beau, sans doute de mériter une décoration ; mais, afficher son mérite à sa boutonnière, dans la note la plus éclatante de la gamme colorée, sans y être forcé par une loi, est une puérilité qui ne serait, certes, jamais un titre à la croix de chevalier, dans l'ordre de la modestie.
La modestie sied au mérite comme le voile à la beauté.
L'humble violette se dérobe aux regards, mais son parfum la trahit, et cette fleur qu'on foulait aux pieds se voit placée sur le sein modeste des grâces dont elle est l'emblème. La modestie, qui ressemble à la violette, est surtout la parure des femmes.
On ne peut contempler le soleil, si un nuage léger n'en tempère l'éclat, ni admirer la plupart des qualités, si la modestie ne leur sert de voile.
La modestie est la plus belle parure du corps et de l'esprit.
La vraie modestie est celle qui connaît le prix de ses sacrifices.
La vraie modestie est si rare que l'aveu d'une faiblesse a quelquefois le mérite du triomphe d'une passion.
L'orgueil à découvert vaut mieux que le masque de la modestie.
La modestie est au mérite ce que la pudeur est à la beauté.
Un caractère doux promet naturellement de la modestie.
La modestie est extrêmement recommandable, d'abord, parce qu'elle nous assujettit beaucoup, et en cela consiste son prix ; car tout ce qui nous assujettit pour Dieu, est d'un grand mérite ; parce qu'elle ne nous assujettit pas seulement pour un temps, mais toujours et en tout lieu.
Toutes les modesties sont fausses et suspectes puisqu'il suffit de se prétendre modeste pour cesser de l'être sur-le-champ.
La modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le bien que l'on pense de soi-même.
La modestie est comme l'ombre qui fait valoir la lumière, c'est la chasteté du mérite, c'est la virginité des belles âmes.
La modestie fait si beau jeu à l'amour-propre qu'elle devrait lui inspirer autant de reconnaissance qu'elle doit lui inspirer d'étonnement.
Si nous avions un peu plus de modestie, nous trouverions bien moins d'orgueil dans les autres.
On rougit plus souvent par amour-propre que par modestie.
La modestie n'est bien souvent qu'une sorte d'orgueil plus raffiné.
La modestie, lorsqu'elle est naturelle, une certaine grâce l'accompagne, et gagne les suffrages.
La singularité des hommes est comme la modestie des femmes, elle ne peut intéresser qu'autant qu'elle est piquante.
La vraie modestie laisse toujours une porte entr'ouverte à l'émulation.
La modestie la plus franche est quelquefois celle qui n'en a pas la moindre apparence.
Une modestie sans bornes est un orgueil de mauvaise foi.
II est une modestie artificieuse qui semble demander grâce pour tous les défauts qui l'accompagnent.
La modestie emprunte souvent le masque de la plus froide indifférence.
La vraie modestie est un arbre touffu qui cache sous ses feuilles les fruits qu'elle produit.
Il en est de la modestie comme de la beauté dont on triomphe aisément par une douce violence.
La modestie est comme la vérité, elle est une, mais ses apparences sont sans nombre.
L'un des plus grands traits d'habileté est de savoir cacher sa modestie dans certains cas.
La modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté, et sert de voile à la laideur.
La modestie donne du relief à tous les talents, elle rehausse l'éclat des vertus qu'elle accompagne.
La modestie augmente la beauté des femmes, et sert de voile à la laideur.
La modestie touche à peine du bout du doigt ce que la libéralité lui présente les mains ouvertes.
Le courage et la modestie sont les deux vertus les moins équivoques, parce que l'hypocrisie ne saurait les imiter.
La modestie donne aux talents, aux vertus, un charme pareil à celui que la pudeur ajoute à la beauté.
La véritable modestie ignore ses talents, et en même temps s'ignore elle-même.
La vanité est l'amour-propre qui se montre ; la modestie est l'amour-propre qui se cache.
La modestie est une fatuité ou une sottise, quand on n'a pas le mérite le plus éclatant.
La modestie accompagne toujours les talents et la vertu.