La bassesse de la naissance n'est rien, c'est celle des sentiments qui seule est avilissante.
On peut persécuter un honnête homme, mais jamais l'avilir.
Si l'on tenait registre des actes qui avilissent l'espèce humaine, ce sont les riches qui en offriraient les plus honteux exemples.
Les lois sont notre apanage et ne pas les invoquer à propos serait faiblesse, avilissement ou ineptie.
Les tyrans peuvent me persécuter mais m'avilir jamais !
L'amour peut être un péché en telles ou telles circonstances, mais il n'avilit jamais l'âme comme les petites passions intéressées. Il se rachète par son dévouement et ses souffrances.
Le mensonge est avilissant ! Tous nous voudrions pouvoir dire que nous n'avons jamais menti, mais dire cela, ce serait mentir.
S'avilir, c'est mettre l'intérêt à la place de la conscience.
La servitude avilit le despotisme.
L'envie de plaire réduit à se rabaisser, même à s'avilir.
Le vrai génie de l'éloquence séditieuse, qui mêle la raillerie, le raisonnement et la colère, sait avilir par le ridicule celui qu'elle veut écraser sous la haine.
La paresse a fait plus de destinées malheureuses qu'aucun autre vice ; c'est un poison lent, qui affaiblit, qui mine l'existence morale, qui la borne, et qui trop souvent l'avilit.
La crainte ne fait que des hypocrites, avilit l'humanité, détruit le principe religieux.
Il y a des gens qui louent la vertu, dans l'espoir secret que leur bouche l'avilira.
Rien n'avilit tant un homme que la faiblesse de haïr.
Un bienfait n'avilit que les cœurs nés ingrats.
L'aumône avilit celui qui la reçoit, et celui qui la fait.
Ces hommes pieusement orgueilleux, qui veulent avilir leurs semblables, oublient-ils que Dieu créa l'homme à son image ?
Une faveur payée avilit celui qui la reçoit et déshonore celle qui l'accorde.
L'opprobre avilit l'âme et flétrit le courage.
Tout honneur avilit qui ne l'honore pas.
La puissance ne s'étend pas jusqu'à pouvoir avilir un homme de bien.
On a vu des orgueilleux cracher sur le peuple dans leurs prospérités et s'avilir à ses pieds dans leurs infortunes.
Les serments ne font rien qu'avilir en effet celui qui les demande, et celui qui les fait.
Il n'y a d'homme vil que celui qui s'avilit.
L'amour profane et illégitime avilit et dégrade l'amour conjugal.
Les amusements puérils rapetissent l'esprit, affaiblissent le cœur, avilissent l'homme.
On ne peut sans s'avilir rien accepter de la scélératesse.
Souvent au plus haut rang est le cœur le plus bas ; tout honneur avilit qui ne l'honore pas.
Le menteur s'avilit en perdant notre estime : Tout mensonge est un tort, et s'il nuit c'est un crime.
Ah ! lorsque d'un bienfait le fardeau déshonore, par la reconnaissance on s'avilit encore.
De l'adulation, la basse ignominie, en avilissant l'âme, énerve le génie.
Rejeter un triomphe est avilir sa gloire, étouffer ses vertus et flétrir sa mémoire.
Malheur aux nations qui, cédant à l’orage, laissent par les revers avilir le courage.
On peut, sans s'avilir, s'abaisser sous les Dieux, les craindre et les servir.
Ô pauvreté ! comme tu avilis ceux qui ne savent pas être fiers de toi !
Tu pourras me salir, mais m'avilir, jamais.
Je marche avec franchise dans les voies de la vertu, afin qu'en descendant au tombeau, je lègue à mes fils une gloire sans tache, un nom que rien n'ait avili.
Les bras d'une femme ne doivent servir qu'à l'amour : Tout autre usage les avilit.
L'homme, c'est l'avilir que d'apprécier sa valeur à autre chose qu'à sa personnalité même.
L'homme, le classer d'après l'habit, l'opinion, le nom, l'argent, c'est l'avilir.
On avilit le désir de bien faire par le désir de paraître avoir bien fait.
Que l'amour de l'or ne te porte jamais à t'avilir ; trop de maux viennent d'ordinaire à sa suite.