Les 63 pensées et citations sur abaisser. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur abaisser :
Ne pas ressentir d'abaissement par la misère, ou d'orgueil par la richesse, même supériorité de caractère.
Les expériences diverses sont comme des degrés qui doivent nous conduire de la profondeur de notre abaissement à la grandeur promise. Quelle solennité jusque dans l'ivresse du bonheur ! Quelle crainte de n'en point retirer les leçons voulues ! Car toute expérience mal faite est à refaire ; tout bien négligé est remplacé par un aiguillon plus pressant. Dieu ne permet pas qu'on s'arrête. Ô marteau divin, que vous êtes habile à forger les âmes sur l'enclume de la vie ! Mais il y a des âmes qui résistent, qui n'apprennent rien, qui font pour ainsi dire les expériences à rebours. La joie les conduit à l'égoïsme, la douleur à l'irritation, la vue même de leur misère à l'adoration de cette misère ; la vie pour elles est comme non avenue.
Le cœur d'un homme s'élève ou s'abaisse suivant la femme qu'il aime.
Il n'y a rien de si accompli au monde dont celui qui a l'âme assez basse pour envier la réputation d'autrui ne trouve moyen de diminuer le prix et d'abaisser le mérite.
La belle chose que l'égalité, quand, au lieu d'élever ce qui est petit, elle abaisse ce qui est grand !
Les Dieux punissent la fierté ! Il n'est point de grandeur que le ciel irrité n'abaisse quand il veut, et ne réduisent en poudre. Mais un prompt repentir peut arrêter la foudre toute prête à partir.
La plus grande maladie qui menace un peuple organisé comme le nôtre, c'est l'abaissement de l'esprit, l'anéantissement graduel des mœurs, la médiocrité des goûts. C'est de ce côté que sont les grands dangers de l'avenir.
L'homme, roi du foyer, s'il ne l'est pas s'abaisse, et lorsqu'on vit au pair déjà l'on est en baisse.
Chaque fois que nous nous faisons servir, prenons garde d'abaisser notre semblable et d'avilir en lui notre dignité.
Mieux vaut mourir que supplier, supplier c'est s'abaisser.
II se mêle à une première douleur un indicible étonnement : on ne comprend absolument pas ce que nous veut cet hôte étranger. Il en est de même d'un premier remords. C'est quelque chose de si nouveau d'avoir à s'accuser, à abaisser un peu ce superbe moi, que la surprise suspend un moment la peine intense d'une pareille découverte.
Je veux tous les droits, mais avec tous les devoirs ; je veux toute la liberté, mais la liberté de chacun, ayant pour limite la liberté des autres ; je veux l'égalité, non pas ce ridicule rêve d'envieux qui voudraient tout abaisser sous un stérile niveau, mais l'égalité qui élève, l'égalité qui rétribue chacun selon ses œuvres, l'égalité devant la justice, l'égalité devant la loi. Je veux la fraternité, sans limites comme sans hypocrisie.
Qu'importent les abaissements quand on s'occupe de sauver sa vie !
En ce monde le pauvre est toujours la victime, celui qu'on abaisse et foule aux pieds.
On aime à abaisser celui qui s'élève trop haut.
C'est lorsqu'ils tremblent que les hommes s'abaissent davantage.
C'est une chose indigne, lâche, infâme, de s'abaisser jusqu'à trahir son âme.
Que celui qui désire tout abaisser commence par s'abaisser lui-même.
Quiconque saura vivre de peu n'aura pas besoin de s'abaisser à mendier.
Ce qui relève l'homme, c'est ce qui l'abaisse.
Selon l'ordre éternel, l'abaissement a son terme, comme l'élévation.
En rabaissant autrui on s'abaisse soi-même.
On respecte dans l'abaissement ceux qui se sont respectés dans la grandeur.
Ne cherche pas à abaisser le malheureux ; un jour vient où Dieu le relève.
Le plus grand de tous les plaisirs, abaisser celui qui sans cesse veut dominer autrui.
Tandis que la vanité s'abaisse jusqu'à prendre pour point de comparaison les vices et les travers afin de se procurer quelques misérables jouissances, comme s'il y avait lieu de s'enorgueillir d'être plus spirituel qu'un sot, ou plus honnête qu'un fripon, la mauvaise humeur cherche à la cour de la fortune, des exemples de crédit et d'opulence, pour motiver ses plaintes et ses regrets, comme s'il fallait mourir de chagrin lorsqu'on n'est pas ministre, ou qu'on n'a pas cent mille écus de rente. Croyez-moi, prenez une route opposée. Vous réprimerez à coup sûr les mouvements d'un amour-propre désordonné, lorsqu'au lieu de chercher bien bas vos objets de comparaison, vous élèverez vos regards vers ces modèles de mérite et de savoir qui sont rares sans doute, mais qui cependant existent dans tous les pays : en les admirant, vous deviendrez modeste ; en tâchant de les imiter, vous deviendrez meilleur ; car si la perfection ne dépend pas de nous, l'application suffit pour acquérir les connaissances utiles, comme avec une volonté ferme on est toujours sûr d'atteindre à la vertu. Quant à la fortune, lorsque la richesse vous présente une perspective décourageante par son éloignement, tournez vos yeux vers l'aisance, elle n'est pas loin de vous, toujours prête à accorder ses précieuses faveurs au travail, à la persévérance et à la modération.
Lorsque la vanité, faussement modeste, s'abaisse dans l'espoir d'être relevée, on la punit cruellement, en la laissant où elle s'est mise.
La servitude abaisse les hommes jusqu'à s'en faire aimer.
Les souvenirs glorieux deviennent pénibles dans l'abaissement.
Rabaisser ce que tu ne peux faire, c'est te faire accuser d'envie ou d'impuissance.