Les 39 pensées et citations sur cadeau :
N'offrez plus sa première timbale en argent à un nouveau-né. Faites-lui plutôt cadeau d'un fonds de pension qui, soixante-cinq ans plus tard, lui assurera un troisième âge sans souci.
Je dis souvent que la vie contient beaucoup de cadeaux, mais peut-être nous est-il possible de devenir un cadeau pour autrui. Il s'agit souvent de petits gestes, d'intentions minimes comme de laisser passer quelqu'un, de libérer plus vite une place de parking, de céder sa place dans une file, de sourire, d'oser proposer, inviter à un partage possible.
Le plus beau des cadeaux qu'on puisse faire à un enfant n'est pas tant de l'aimer, mais de lui apprendre à s'aimer, de l'ouvrir au désir, de l'aider à prendre soin de sa propre vie comme un des biens les plus précieux de la création.
Voyez ceux qui vous entourent comme des êtres uniques ou, mieux encore, comme des cadeaux qui rendent le présent plus présent.
Ce que le chanceux n'a pas mérité est un cadeau, un sourire du destin.
Le cadeau d'une pensée est plus précieux que l'or.
L'amour se passe de cadeaux, mais pas de présence.
L'amour étant le plus beau des cadeaux que le monde puisse faire à un être humain, il ne faut pas que la moindre idée de récompense vienne le gâter.
J'ai connu le bon temps où le beau temps était tenu pour un cadeau de la nature et non pas considéré comme une menace pour la planète.
Je voulais voir le monde, qui est riche, divers, amusant, fertile en bonnes surprises. Ou plutôt je voulais savoir ce que j'allais tirer de moi pour en faire cadeau au monde.
La vie ne se présente nullement comme un cadeau dont nous n'avons qu'à jouir, mais bien comme un devoir, une tâche dont il faut s'acquitter à force de travail.
Il faut, dans toutes nos actions, donner tant pour cent à la mort, et lui faire en sus quelques cadeaux.
Un des torts de la jeunesse, c'est qu'on ne puisse pas en faire cadeau.
Il a bien le droit d'être content, celui-là, qui ouvre un colis avec une âme d'enfant exilé devant son cadeau de Noël.
Les fiançailles sont la meilleure période de la vie d'une femme : on lui a déjà fait cadeau de la bague et on ne l'a pas encore attachée avec un collier.
Entre amis, les cadeaux doivent être d'une valeur légère. S'il en est autrement, que ce soit le travail bien plus que la matière qui en fasse le prix.
Une fois qu'on nous a indiqué quel cadeau nous allons recevoir, nous ne brûlons que d'une seule envie, c'est de le recevoir, et au plus vite, même si la date de l'anniversaire est encore lointaine.
Tous les cadeaux n'ont pas la même valeur ; certains sont de simples formalités, d'autres, plus onéreux, engagent tout l'être et sont réservés aux proches. Le bon présent est un facteur d'intensification ; il réchauffe des relations guettées par le ressassement.
Le cadeau n'a rien à voir avec son prix, il tient tout entier dans l'intention et la beauté du geste. Si humble soit-il, il est comme un émissaire de la personne et garde sur lui son empreinte.
Dans le cadeau, seule compte l'intention, non le résultat.
Dieu a fait à l'homme un cadeau empoisonné : il lui a donné la conscience d'exister en même temps que la certitude qu'il ne saura jamais pourquoi.
La baise, c'est la vie. Fort de cette certitude qui me hante depuis que j'ai ma lucidité et du poil autour, je considère que la femme est un merveilleux cadeau.
C'est pour soi qu'on donne. Nous tenons à faire un cadeau distinct et personnel, pour en avoir le bénéfice. Nous prétendons que celui qui le reçoit en fasse usage, non comme il le voudrait, mais comme nous le voulons pour lui. Nous exigeons qu'il conserve, et non qu'il donne à son tour ce que nous lui avons donné. Donner n'est que prêter.
Pendant la guerre, pour mon anniversaire, ma mère m'avait offert une banane et une orange. C'était énorme, aujourd'hui, on ne peut expliquer cela à un enfant. J'ai vu cette banane, je l'ai épluchée, je l'ai mangée, puis j'ai mangé l'orange. Je me souviens encore de ce cadeau formidable.
Je me souviens d'un certain Noël. Je devais avoir cinq ou six ans, mon grand-père m'avait emmené découvrir les vitrines des grands magasins et expliqué le principe du père Noël. J'avais alors élaboré une liste exhaustive, un avion, un train – tant qu'à faire, si ce mec est aussi généreux... Et puis, le soir de Noël, au pied de l'arbre, je n'avais qu'un seul cadeau. Et qu'y avait-il dans le paquet ? Une boîte de crayons de couleur ! Devant ma consternation, ma mère m'avait ainsi réconforté : Tu sais, avec ces crayons de couleur, tu peux dessiner un train, un avion... Tu peux tout avoir.
Les temps modernes ont fabriqué une génération d'enfants gâtés dès les années 1930, lorsque les machines ont commencé à remplacer les hommes. C'est particulièrement flagrant autour de l'arbre de Noël : il y a tellement de cadeaux que les mômes ont du mal à faire des choix. Le principe qui s'impose, c'est d'ouvrir le cadeau sans regarder ce qu'il y a dans la boîte puis de passer au suivant. C'est compliqué, mais trop de cadeaux tuent le cadeau.
Aimons qui nous aime et ne faisons de cadeau qu'à ceux qui s'en réjouissent, non à ceux qui ne les méritent pas.
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié de ceux qui les vendent.
La femme est le plus beau cadeau fait par l'Éternel à l'homme qui s'ennuie.
Il est de mauvais ton de faire la fine bouche devant un beau cadeau qu'on vous offre.
On ne refuse pas un cadeau, cela attriste le donateur, car les cadeaux sont aussi des sacrifices.
Ce qu'on n'a pas mérité est un cadeau, un sourire du destin.
Lorsqu'on reçoit un cadeau, la moindre politesse consiste à remercier.
Pour l'homme, la femme est toujours un cadeau (ou une surprise) qui produit sur celui qui le reçoit un émerveillement fatal. Chaque individu masculin, lorsque la puberté vient, désire le jouet qu'il n'a pas, qui est le seul qui lui importe, pour lequel il délaisse tous ses autres amusements.
Les cadeaux sont des messagers adroits et puissants qui rapportent toujours de bonnes nouvelles.
La bijoutière vient de surgir. C'est pas un bijou. Pas même un cadeau !
Donner la vie à un enfant est lui faire un cadeau mortel.
Les adultes ne peuvent pas faire plus beau cadeau aux enfants que de les oublier.
Comme on met le ruban sur le cadeau, Dieu a mis le baiser dans la création.