L'instant présent est à nous, le reste est à la fortune.
Citation de Euripide ; Alceste - Ve s. av. J.-C.
L'instant présent est à nous, le reste est à la fortune.
Être présent quand un ami va mal, ce n'est ni conseiller, ni chercher des solutions, ni minimiser la plainte de l'autre. C'est apporter de la considération, de l'attention, de l'espace de conscience disponible.
L'histoire du présent tourne facilement au pamphlet, celle du passé au panégyrique.
Le présent a ses racines dans le passé, mais les arbres se greffent et ne portent plus les mêmes fruits.
À l'inverse de la fourmi, l'homme est excité au gaspillage du présent par l'insécurité de l'avenir.
Ne passons pas notre temps à regretter le temps passé et à attendre le temps futur. Cela ne servirait qu'à perdre le temps présent.
Les uns vivent dans le passé les autres dans l'avenir, peu dans le présent. C'est que le présent est ce qu'il est, tandis que nous faisons le passé par nos souvenirs et l'avenir par nos espérances.
L'art de vivre consiste dans l'expérience intégrale du présent.
Un retard forcé dans notre correspondance avec nos amis, c'est une façon impérieuse de les avoir toujours présents à notre souvenir.
Songez que le futur sera au présent ce que les fruits sont à l'arbre qui les porte.
Si tu n'as plus d'avenir, ton devoir est de régler le présent et de mettre ordre à tes affaires.
Il faut toujours être prêt, et pouvoir, comme le soldat, dire à la mort : Présent !
Personne ne peut nous faire d'aussi beaux présents que nous-même.
Le passé ne nous appartient plus, et l'avenir ne nous appartiendra peut-être jamais. La sagesse consiste donc à jouir du présent sans se livrer à des regrets superflus ou bien à des craintes chimériques.
Pourquoi penser dans un monde où l'instant présent existe ?
Attachons au passé quelque doux souvenir, le travail au présent, l'espoir à l'avenir.
Le passé appartient à la vieillesse, le présent est du domaine de la jeunesse.
Le présent offre de grandes jouissances à l'homme par le souvenir et l'espérance.
Quand le présent ne nous occupe pas, nous tournons souvent nos regards sur le passé.
Il faut jouir du présent, pourvu que le présent offre des jouissances !
Le présent n'est qu'un feu de joie qui s'écroule à peine amassé.
Le présent, c'est le vivant, c'est la lutte vivante entre ce qui est passé et ce qui est à venir. C'est l'agonie du passé qui se mêle à la prédation de ce qui surgit.
Mieux vaut un présent médiocre mais bien vivant, et qui agit comme s'il était seul au monde, qu'un présent qui se meurt fièrement dans les chaînes d'un merveilleux jadis.
Le présent est fait du regret des bonheurs qu'on n'a pas eus et du souvenir de ce qu'on a souffert.
Qu'est-ce que le présent ? Tous nos maux sont des craintes ou des regrets, toutes nos joies, des souvenirs ou des espérances.
L'espace et le temps peuvent être comparés à deux plans infinis qui se coupent ; le présent est la ligne d'intersection.
Ne parlez jamais en mal des personnes absentes, et badinez prudemment avec les gens présents.
On a toujours, dans le présent, des motifs de désirer l'avenir.
Il est des gens qui, n'étant pas assez occupés du présent, vont chercher dans le passé de quoi vivre dans l'avenir.
Le présent ne se soucie pas du passé.