Les grands caractères, comme les hautes montagnes, ne sont appréciables qu'à certaine distance,disait Jean-Napoléon Vernier. Un écrivain, poète et philosophe suisse romand, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
À de nombreux hommes ce n'est pas l'intelligence qui leur manque, c'est le caractère.
Heureux celui qui prend un genre de vie conforme au caractère de son esprit !
Les femmes prennent souvent l'effronterie pour l'audace, et l'audace pour le caractère.
Il est des caractères tellement excentriques qu'on peut les considérer comme les vestiges antédiluviens d'un type dont l'espèce ne s'est pas conservé jusqu'à nous.
Les caractères légers, qui dans le cours de la vie flottent au gré de tous les vents, sont précisément ceux auxquels la foule s'attache le plus parce qu'ils surnagent toujours.
Les caractères les plus opposés, comme les métaux les plus hétérogènes, sont ceux qui exercent le plus d'attraction l'un sur l'autre.
La bizarrerie du caractère produit l'effet d'une mouche sur un beau visage, elle force à le remarquer.
La similitude des goûts et la dissemblance des caractères jouent le plus grand rôle dans les affinités attractives.
Il y a absence de caractère chez les individus où le bien et le mal se neutralisent l'un par l'autre.
Les caractères violents, comme les cailloux raboteux d'un ruisseau, se polissent ou s'usent l'un par l'autre.
Les grands caractères, comme les hautes montagnes, ne sont appréciables qu'à certaine distance.
Pour étudier un caractère, comme pour dévider un écheveau, il faut commencer par en trouver le fil.
Il n'est donné qu'à ceux dont le caractère est froid et l'esprit juste de voir l'histoire de leur temps telle que la postérité la lira.
À de nombreux hommes ce n'est pas l'intelligence qui leur manque, c'est le caractère.
Une raideur de caractère qui ne veut pas en avoir le démenti quand elle a décidé qu'elle voulait souffrir et souffrir sans se plaindre et sans s'expliquer, refroidit ma sympathie.
Le caractère des hommes est toujours plus marqué que celui des femmes : elles ne trouveraient pas toujours leur compte à se laisser voir telles qu'elles sont.
Les amis d'un mauvais caractère ressemblent aux chiens qui salissent le plus ceux à qui ils veulent marquer le plus de tendresse.
Une éducation violente comprime le caractère, mais ne le réforme pas.
Le pire état pour un être humain est d'être sans caractère.
Il n'y a plus que deux caractères dans les gens du monde, la frivolité et l'intrigue.
Le caractère est aux âmes ce que la physionomie et la variété dans les mêmes traits sont aux visages.
Avec de la franchise et du caractère, on peut faillir, mais on s'éclaire par ses fautes.
C'est avec du caractère qu'on parvient à vaincre son caractère, c'est-à-dire avec une volonté ferme, continuellement la même ; une volonté patiente, qui saisit toutes les occasions, ne se rebute jamais, et prévoit qu'elle obtiendra demain d'elle-même ou de ses habitudes ce qu'elle n'a pu obtenir aujourd'hui.
L'amour, dans un caractère incertain et faible, trompe à demi ; la raison éclaire à demi, et c'est l'émotion présente qui décide laquelle des deux moitiés sera le tout.
On a beau vouloir dissimuler ses vues et ses intentions secrètes, le masque tombe tôt ou tard. La cause se manifeste par les effets ; un caractère emprunté se dément enfin, parce qu'il n'a pas ces symptômes de vérité qui sont un don précieux de la nature.
Si l'on faisait une étude sérieuse sur le caractère de la plupart des hommes et des femmes, on remarquerait aisément que les personnes qui s'admirent avec le plus de facilité, sont celles qui sont le moins affectées des sentiments qu'on leur suppose.
Les uns ne conviennent pas à tous les caractères, les autres à tous les tempéraments.
Pour bien conseiller autrui, il faut connaître le caractère de la personne qui a besoin de conseil, et attendre les circonstances favorables pour le faire recevoir, sinon avec docilité, du moins sans aigreur.
Les hommes sans caractère sont des gens qui ne savent pas se tenir debout ; s'ils se lèvent, soit ils tombent d'un côté soit ils tombent de l'autre.
Voulez-vous connaître mon caractère ? Je suis bon avec ceux qui me font du bien ou dont le cœur parle au mien. À ceux-là tout est permis, ils peuvent me donner des coups de pied dans les os des jambes sans que je leur dise : Prends garde ! Mais, nom d'une pipe ! je suis méchant comme le diable avec ceux qui me tracassent, ou qui ne me reviennent pas.
Crois, si tu veux, que des montagnes ont changé de place, mais ne crois pas que les hommes puissent changer de caractère.
Le caractère, c'est l'humeur pensée.
Le caractère est le pilote de la vie personnelle, c'est lui qui fait et défait, ensable ou stimule, pétrifie ou exalte. Le caractère c'est le destin.
Aux caractères inquiets ont peut leur pardonner de l'humeur, à raison de leur franchise.
Il faut conseiller les autres d'après leur caractère plutôt que d'après le sien.
Il faut des centaines et des milliers d'années pour altérer sensiblement quelques-uns de nos caractères.
Le caractère de l'homme se transforme et s'ennoblit par l'amour.
Une égalité de caractère dénote un esprit bien fait.
Un caractère violent est un caractère faible.
Qui ne s'estime pas assez est un homme sans caractère.
Le caractère, vertu des temps difficiles.
Malheur au fougueux caractère, qui n'a pas le remord assis à ses côtés.
La personne qui dans un beau corps cache un mauvais caractère, est comme un beau vaisseau conduit par un mauvais pilote.
Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun.
Le renard change de peau mais non pas de caractère?