Un bon cœur est toujours prêt à soulager les besoins de ses frères par ses aumônes,disait Jean Baptiste Blanchard. Un médecin, écrivain et philosophe suisse, Johann Georg Zimmermann, a écrit :
Moins l'homme a de besoins, plus il s'efforce de découvrir en lui de nouvelles sources de jouissances. Plus il a de facilité à se séparer des autres hommes, plus il est certain de trouver la véritable félicité.
L'économie exige beaucoup de force d'esprit pour lutter contre les désirs, les faux besoins et le superflu.
Celui qui se borne à ses vrais besoins est plus sage, plus riche et plus content que nous tous.
Ôtez de la vie le temps donné au sommeil, aux besoins, aux afflictions ; que reste-t-il ? Le fruit du travail.
On n'est point pauvre quand on a de quoi fournir à ses besoins.
L'homme le plus indépendant est celui qui a le moins de besoins, de vanité et d'ambition.
Plus nos trésors augmentent, plus nos besoins se multiplient.
Il est bon de réserver de l'argent pour les besoins imprévus.
Il faut quelque fois condescendre aux besoins et aux goûts de ses enfants.
Est-il sage de songer aux besoins de l'avenir d'une manière qui fasse perdre la jouissance des biens présents ?
Qui règle ses besoins sur la nature ne sera jamais pauvre.
La vraie grâce de l'aumône est de soulager les besoins des pauvres.
L'amitié multiplie notre être et supplée à tous nos besoins.
Le bonheur de l'homme est en raison inverse du nombre de ses dépendances, et ses dépendances sont en raison directe de ses besoins.
Le luxe sous toutes ses formes centuple nos besoins et nous pousse invariablement à la poursuite passionnée des richesses. Quand le luxe est en hausse, les caractères sont en baisse.
À modeste fortune goûts modestes. L'homme sage équilibre ainsi ses besoins avec sa destinée.
L'amour est fait de besoins pour un quart et de trois quarts de vanité.
Pressés par l'actualité de leurs besoins, les hommes, tant qu'ils ont été occupés à trouver un moyen de les satisfaire, n'ont pas eu le loisir de réfléchir. C'est pour cela que, en toute chose, ils ont commencé par agir et fini par penser.
En réglant ses besoins matériels sur des lois idéales, l'homme, dégageant la fumée de son feu, se sert même de ses défauts comme agents de mouvement pour arriver à la perfection. Mais, dans ces mouvements, il n'y a pas de petite chose. Cinq minutes d'oubli, une soupape fermée ou trop ouverte, une mauvaise action d'une seconde détruit toute une vie de liberté, de mouvement et de bonheur.
L'homme qui a le moins de besoins est celui qui se rapproche le plus des dieux.
Le progrès n'est plus, de nos jours, que l'art de se créer des besoins nouveaux.
Les révolutions de nos pères avaient pour principe des droits, les nôtres ont pour mobile des besoins.
Nos besoins savent rarement parler à la troisième personne.
Diminuer ses besoins, c'est remplir sa bourse.
La richesse augmente, disent les politiques superficiels, en même temps que les besoins ; je le veux bien, mais dans la proportion de un à trois.
Il n'y a presque jamais que les pauvres de généreux. Les riches ne peuvent pas donner : ils ont tant de besoins, tant de superfluités nécessaires, ces pauvres riches !
Il ne faut pas confondre la solidarité qui tend à pourvoir aux besoins d'autrui avec le désintéressement qui s'explique souvent par l'absence de besoin personnel.
L'homme qui n'a pas de besoins devient tôt ou tard le maître de ceux qui en ont.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Des besoins innombrables, un penchant naturel, inné, forment les liens de la société, et nous voyons par-là que nous ne sommes pas faits uniquement pour la solitude. La société est le premier besoin de l'homme.
Seul est riche celui dont les besoins et les ressources s'équilibrent. Dès que les premiers l'emportent sur les secondes, on est pauvre. La richesse et la pauvreté produisent des effets semblables : les riches, comme les pauvres, ne sont pas en état de répondre à leurs besoins, les uns par excès de besoins, les autres par manque de ressources.
Il y a deux besoins : Celui que l'on a, et celui de l'avoir.