Les 48 pensées et citations sur besoins. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur besoins :
Pressés par l'actualité de leurs besoins, les hommes, tant qu'ils ont été occupés à trouver un moyen de les satisfaire, n'ont pas eu le loisir de réfléchir. C'est pour cela que, en toute chose, ils ont commencé par agir et fini par penser.
En réglant ses besoins matériels sur des lois idéales, l'homme, dégageant la fumée de son feu, se sert même de ses défauts comme agents de mouvement pour arriver à la perfection. Mais, dans ces mouvements, il n'y a pas de petite chose. Cinq minutes d'oubli, une soupape fermée ou trop ouverte, une mauvaise action d'une seconde détruit toute une vie de liberté, de mouvement et de bonheur.
L'homme qui a le moins de besoins est celui qui se rapproche le plus des dieux.
Le progrès n'est plus, de nos jours, que l'art de se créer des besoins nouveaux.
Les révolutions de nos pères avaient pour principe des droits, les nôtres ont pour mobile des besoins.
Nos besoins savent rarement parler à la troisième personne.
Diminuer ses besoins, c'est remplir sa bourse.
La richesse augmente, disent les politiques superficiels, en même temps que les besoins ; je le veux bien, mais dans la proportion de un à trois.
Il n'y a presque jamais que les pauvres de généreux. Les riches ne peuvent pas donner : ils ont tant de besoins, tant de superfluités nécessaires, ces pauvres riches !
Il ne faut pas confondre la solidarité qui tend à pourvoir aux besoins d'autrui avec le désintéressement qui s'explique souvent par l'absence de besoin personnel.
L'homme qui n'a pas de besoins devient tôt ou tard le maître de ceux qui en ont.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Des besoins innombrables, un penchant naturel, inné, forment les liens de la société, et nous voyons par-là que nous ne sommes pas faits uniquement pour la solitude. La société est le premier besoin de l'homme.
Moins l'homme a de besoins, plus il s'efforce de découvrir en lui de nouvelles sources de jouissances. Plus il a de facilité à se séparer des autres hommes, plus il est certain de trouver la véritable félicité.
Seul est riche celui dont les besoins et les ressources s'équilibrent. Dès que les premiers l'emportent sur les secondes, on est pauvre. La richesse et la pauvreté produisent des effets semblables : les riches, comme les pauvres, ne sont pas en état de répondre à leurs besoins, les uns par excès de besoins, les autres par manque de ressources.
On ne peut s'aimer soi-même sans désirer d'être heureux ; on n'est vraiment heureux qu'en remplissant exactement ses devoirs et en fournissant à ses besoins. Le travail étant un devoir pour tous les hommes et leur unique ressource légitime pour subvenir à leurs besoins, leur bonheur dépend donc de le bien remplir.
Il y a deux besoins : Celui que l'on a, et celui de l'avoir.
Les besoins rendent l'homme dépendant.
C'est une terrible circonstance pour un homme que de se trouver combattu par ses sentiments et ses besoins, parce qu'il est rare que les besoins ne l'emportent.
Celui qui ne songe à lui-même qu'après avoir satisfait aux besoins de ses hôtes n'a pas même besoin, pour récolter, que son champ ait été semé.
L'homme semble multiplier ses besoins à mesure que l'industrie lui offre les moyens de les satisfaire.
La Nature crée des besoins et il semble ensuite que la cruelle s'ingénie plutôt à les contrarier qu'à les satisfaire.
C'est une singulière confusion et une remarquable absurdité que d'entendre parler de liberté un peuple qui chaque jour augmente et multiplie ses besoins.
Une fortune médiocre suffit à nos véritables besoins, le reste n'est qu'ostentation et vanité. Il faut du bien, sans doute, mais à quoi sert le superflu ? On est riche avec peu de bien, quand on sait se passer des choses inutiles.
Une situation vraiment heureuse est celle qui nous met à l'abri des besoins et des sollicitations : peu de gens la connaissent ou savent en jouir, parce qu'il est peu de personnes qui sachent se défendre des prestiges de l'ambition, et apprécier en même temps ce qu'ils ont.
Notre génération s'est perdue par les besoins nouveaux. « Le pain quotidien » s'est tellement compliqué de fricots divers, d'assaisonnements variés, de condiments ruineux ; il se mange dans de telles assiettes, sur de telles tables, dans de tels logis, qu'on ne les conquiert, les uns que par un travail de galérien, et les autres que par la servilité et par le crime ; si bien que ce « pain quotidien », ce n'est plus à Dieu, mais au diable qu'il faut le demander chaque matin.
Les besoins augmentent avec la fortune, de telle sorte qu'elle semble ne nous avoir apporté que des privations.
Une fois les exigences de la vie réelle satisfaites, les besoins de la pensée, les rêves de l'imagination se font sentir.
Si on mesure l'abondance et la disette par le plus et le moins de ce qui nous manque, il faudra convenir que le pauvre est moins pauvre que le riche avare. Le premier a à la vérité plusieurs besoins, mais l'autre manque de tout ce que les autres possèdent.
Il faut peu de chose pour les besoins de la vie, mais qu'il en faut infiniment pour satisfaire aux besoins de l'opinion.
Tout père doit pourvoir à l'éducation de son fils, comme il doit pourvoir à ses autres besoins.