Qui ne sait pas se contenter du nécessaire sera esclave toute sa vie,
Pour moi, la richesse commence à l'instant où, ayant payé le nécessaire, il vous reste encore quelques billets en poche pour le superflu.
Nul, à moins d'être fou, ne se doit estimer nécessaire.
Il faut se connaitre bien peu pour avoir la présomption de se croire nécessaire dans la société.
Quand on a plus d'argent que nécessaire, il faut le donner à quelqu'un qui en a plus besoin que nous. Quelqu'un qui meurt de faim, un vieillard infirme, une personne qui n'a pas du tout d'argent. Le dépenser seulement pour nous ce n'est pas juste. C'est égoïste.
Il ne faut guerroyer que juste le nécessaire pour assurer à soi et aux siens l'espace indispensable à l'existence. On ne peut rebâtir le monde, et la vie est trop courte pour batailler avec lui. Il ne faut blesser que ce qu'on peut tuer ! Donc évitons les affaires avec les amours-propres et les intérêts et les passions d’autrui, et contentons-nous de l'indépendance personnelle.
Tout est nécessaire et ordonné dès l'origine par des lois qui ne peuvent fléchir. Mais les lois, pour accomplir leur action dans le monde, pour réaliser le monde, ont attaché un plaisir ou une douleur à chacun de nos actes. Ces sentiments nous indiquent la voie. Dans l'ordre moral et intellectuel, nous sommes poussés à chercher les actes auxquels est attachée la plus haute somme de satisfaction. Nous sacrifions un plaisir inférieur à un plaisir élevé.
Qu'on me donne le luxe et que les autres aient le nécessaire !
Malgré ce qu'il leur doit de progrès, l'homme est toujours plus nécessaire aux machines que les machines à l'homme.
II y a des gens qui veulent absolument faire le bonheur de quelqu'un. Cela ne se décrète pas, et il faut souvent se résigner à n'être nécessaire à personne.
L'inutile et le superflu sont plus indispensables à l'homme que le nécessaire. Le chant du merle est inutile, la rose est superflue. Le travail est nécessaire.
On ne peut pas tout faire dans la vie, on est obligé de choisir entre le nécessaire et le superflu, moyennant quoi, la plupart du temps, l'honneur passe à l'as.
L'esprit est utile dans les petites choses de la vie, le cœur est nécessaire dans les grandes.
L'admiration de nos amis nous est plus nécessaire que leur perfection ; nous leur pardonnons plus aisément les défauts que nous reconnaissons en eux, que ceux qu'ils ont découverts en nous.
Plusieurs conditions sont nécessaires au bonheur, qui se rencontrent rarement ensemble.
Tout ce qui est nécessaire à l'homme se réduit à quatre choses : Savoir, prudence, abstinence, justice.
Pour être libre par rapport à l'argent, il faut n'en point désirer au-delà du nécessaire.
J'estime que les gens qui n'ont pas le nécessaire ont droit au superflu, parce qu'autrement ils n'auraient rien du tout. Cela me paraît évident !
Pour être heureux, il faut ne posséder que les choses nécessaires, et ne pas en souhaiter davantage.
On ne doit à des assistés que le strict nécessaire.
Rien n'est nécessaire que ce qui est éternel.
Nécessiteux : Pauvres nécessaires à la bonne conscience des nantis.
Deux décennies auront été nécessaires pour passer de l'abolition de la peine de mort à la mise à l'index de la fessée.
On meuble son esprit comme une maison. Au début avec le strict nécessaire. Puis, si l'on en a les moyens, on chine dans les universités. Après quoi, on amasse des bibelots culturels d'époque et de style variés qui constitueront les dessus de cheminée de la conversation.
Il ne faut à l'homme, pour être heureux, ni richesses, ni dignités, mais le strict nécessaire suffit à la joie du corps, la culture désintéressée des lettres à la joie de l'esprit, l'accomplissement du devoir à la joie de la conscience, l'amour de Dieu et des hommes à la joie surabondante de l'âme tout entière.
L'aisance ne consiste pas dans la facilité à satisfaire des besoins modérés, mais dans la facilité à les négliger, à se passer même du nécessaire. L'aisance devient cette suprême agilité de l'âme qui ne se meut jamais aussi libre que dans un total dépouillement.
On est fêté pendant qu'on est nécessaire, honni dès qu'on cesse de l'être.
Les hommes s'épargneraient bien des soucis, s'ils pouvaient se contenter du nécessaire.
Il y a place pour tous sur la terre, et Dieu l'a rendue assez féconde pour fournir abondamment aux besoins de tous. Si plusieurs manquent du nécessaire, c'est donc que l'homme a troublé l'ordre établi de Dieu, c'est qu'il a rompu l'unité de la famille primitive, c'est que les membres de cette famille sont devenus premièrement étrangers les uns aux autres, puis ennemis les uns des autres.
Si l'on ne faisait en ce monde que ce qui est nécessaire, des millions d'hommes mourraient de faim.
L'esprit est utile dans les petites choses de la vie ; le cœur est nécessaire dans les grandes.
Les pauvres sont peut-être plus disposés que les riches à la bienfaisance pour soulager ceux qui souffrent comme eux. Ils retranchent plus volontiers de leur nécessaire que les gens opulents ne se priveraient de la moindre partie de leur superflu.
Si tu veux être heureux ne porte point tes idées plus haut que ta condition ne te le permet, et sois de la plus grande indifférence pour tout ce qui n'est point absolument nécessaire.
Il n'est pas nécessaire ni indispensable de se mettre à poil pour manipuler une poêle à frire.
Le nécessaire suffit au sage : les mortels ne possèdent pas leurs richesses en propre ; elles appartiennent aux dieux, qui nous en abandonnent le soin, et reprennent quand il leur plaît ces jouissances incertaines et passagères.
Quand on est prodigue les jours de fête, on manque du nécessaire les autres jours.
Qui manque du nécessaire ne songe pas à se procurer le superflu.
Qui n'a que le simple nécessaire pour vivre ne devrait pas payer d'impôt, et la taxe de celui qui a du superflu devrait aller jusqu'à la concurrence de tout ce qui excède son nécessaire.
Vivre est nécessaire, et vivre ce n'est pas calculer, prévoir, vouloir, c'est être ce qu'on est, être dans le jour présent et ne pas chercher midi à quatorze heures, sentir, se laisser respirer, respecter son bonheur pendant qu'il passe.
Pour être heureux, il faut se borner au strict nécessaire, vivre simplement, se contenter de peu et ne mettre de prix qu'à la paix de la conscience, au sentiment du devoir accompli.
Le nécessaire doit passer avant l'utile, et l'utile avant l'agréable dans l'existence pratique.
Le superflu des uns est toujours le larron du nécessaire des autres.
Qui veut le superflu perdra le nécessaire