Il n'y a plus de plaisirs en l'absence de celle qu'on aime, tout ennuie loin d'elle,disait Fanny Adèle de Rieux (1854-1929). Un homme d'Église, académicien et écrivain français, Jacques-Bénigne Bossuet, a écrit :
L'amour des plaisirs est un sentiment qui nous transporte, qui nous enivre, qui nous saisit indépendamment de la raison, et nous entraîne malgré ses lois.
Les plaisirs de l'âme allongent la vie autant que les douleurs l'abrègent.
Les plaisirs de l'esprit et du cœur sont bien supérieurs à ceux du corps.
Quand nos amis peuvent chercher leurs plaisirs sans nous, nous devons savoir souffrir sans eux.
Les plaisirs trop attendus sont comme les cerises trop mûres, dont on ne trouve souvent plus que la queue.
Deux amants ne connaissent pas d'autres plaisirs que de s'aimer.
Nos plaisirs les plus doux ne vont pas sans tristesse.
Les passions sont, sans contredit, la source de presque tous les plaisirs, mais elles n'ont jamais fait d'heureux.
Il ne faut jamais prendre aucun plaisir défendu, et il faut se priver, autant qu'il est possible, des plaisirs inutiles, quoique permis.
Les plaisirs tumultueux et bruyants ne sont bons que pour les êtres froids, qui ont besoin d'être fortement remués pour sentir leur existence.
Personne n'oublie ses plaisirs, mais peu se souviennent de leurs devoirs.
On n'apprend aux hommes les vrais plaisirs qu'en les dépouillant de leurs faux biens.
La perte des plaisirs en est pour tous les âges, comme des fruits pour toutes les saisons.
Jusqu'au dernier jour de notre vie, il existera des liens de plaisirs qui nous attacheront au monde.
Obéir à tous les plaisirs en esclave, c'est se dégrader.
Les plaisirs, sans modération, abrègent plus les jours des hommes que les remèdes les prolongent.
Les plaisirs que l'on daigne nous faire doivent être payés du cœur.
Des plus doux plaisirs la fin devient amère.
Les vrais plaisirs sont ceux que l'on doit à soi-même.
Auprès de ses parents, les plaisirs sont plus doux et les malheurs moins grands.
Les plaisirs des riches sont le fruit des larmes du pauvre.
Les plaisirs de la charité ne sont que les jouissances de l'orgueil.
Un homme qui n'aime que ses plaisirs est peu capable de se rendre utile aux autres : il ne connaît que ce qui peut avoir rapport à lui-même, son propre intérêt : il n'est bon pour remplir aucune place, ou pour conduire aucune affaire, l'irrésolution est son partage. Tel est l'effet des plaisirs, ils énervent l'âme et le corps.
Il ne se rencontre pas plus de deux moments de plaisirs semblables, qu'il n'y a deux feuilles exactement pareilles sur un même arbre.
Parmi les plaisirs, les plus rares sont les plus vifs.
Les plaisirs sont plus vifs pour les amants heureux, leur félicité les augmente.
Les grands plaisirs sont le poison du repos.
Des plaisirs la constance est la mère.
Les vrais plaisirs n'ont point d'âge : ils ressemblent aux anges qui sont des enfants éternels.
Dans les plaisirs, la modération ne suffit pas ; il faut le choix, le licite.
On cherche à compenser par des plaisirs ce qu'on est obligé de retrancher des espérances de son ambition.
Les plaisirs, même imparfaits dont nous jouissons en ce monde, sont de la bonté de Dieu.
Autant les plaisirs sont brefs, autant les ennuis n'en finissent jamais !
L'art d'assaisonner les plaisirs n'est que celui d'en être avare.
Emplissons jusqu'au bord la coupe des plaisirs ; enivrons-nous de sa liqueur, notre nectar.
Il faut aimer les plaisirs, il faut en jouir, mais il faut aussi savoir s'en passer.
Plaisirs de longue durée ne sont plus plaisirs.
Du bouquet que je vous compose durant mes heures de loisirs, je ne détache aujourd'hui qu'une rose, pour multiplier mes plaisirs.
C'est en cherchant de petits plaisirs qu'on se crée de petites contrariétés.
Nul homme n'est hypocrite dans ses plaisirs.
Les plaisirs ont leur temps, la sagesse a son tour.
À côté des peine se trouvent les plaisirs?