Les 52 pensées et citations sur reculer :
Souvent la femme émet une opinion hardie ; mais elle recule, épouvantée, si on la prend au mot.
Je n'ai pas le sentiment du possible, et cependant j'ai horreur des échecs. Surtout le hasard me révolte, et l'inconnu m'effraie. Tout cela me fait reculer devant la pensée d'une décision. Alors que faire ? Ou m'aguerrir et me durcir, ou simplifier mon cœur. Me durcir ? Si je pouvais me débarrasser de la vanité, de l'amour-propre, de l'amour de l'aise, de l'orgueil, de la timidité ; limiter mon aspiration à l'idéal par le bon sens ; prendre plus de caractère et craindre moins l'ironie, la moquerie et le soupçon ; si je pouvais choisir entre les attraits, cela certainement serait préférable !
Je suis préparé à tout, parce que tout est fixé à l'avance. La douleur et la joie sont les voix par lesquelles la nature nous ordonne d'avancer ou de reculer.
La plupart des hommes qui reculent pour mieux sauter ne sauteront jamais.
Les nouveaux projets ont toujours reculé les plus anciens.
L'homme paresseux recule devant la peine qu'il faut prendre pour examiner un problème à fond.
Qui s'arrête recule.
Qui s'est trop avancé ne peut plus reculer.
Si vous reculez devant une répugnance, elle ne reculera plus devant vous.
C'est bien simple de reculer sa chaise, et cependant c'est montrer beaucoup d'esprit.
Tout fait penser un penseur, tout fait reculer un poltron.
Quand il s'est mis une idée en tête, coûte que coûte, l'audacieux ne recule devant rien.
Le lâche qui recule pour mieux sauter ne sautera jamais.
Reculer devant un danger a pour résultat certain de le grandir.
Un homme timide qui recule sans cesse devant l'action trop forte que sa conscience lui impose et qui cherche des prétextes à ses délais, des excuses à sa faiblesse, nous découvre dans ses incertitudes, dans ses défaillances, le fond de son âme.
Toute limite que je recule est un esclavage que je brise.
Quand j'ai une idée en tête, coûte que coûte, je ne recule devant rien.
J'ai pour principe de ne jamais reculer ni devant un mur, ni devant un danger.
Un homme qui voudrait sortir d'un mauvais pas où l'a engagé son imprudence hésite toujours entre deux issues. Faut-il avancer ? Faut-il reculer ?
Bien souvent l'homme qui recule pour mieux sauter ne sautera jamais.
Qui s'est trop avancé se condamne à trop reculer.
Quand l'avenir fait peur on avance à regret, volontiers on s'attarde, on divague, on dévie ; on marche à reculons vers le but de sa vie, et s'il était permis même on renoncerait.
Toute limite que je recule est un pas de plus vers la connaissance et la force.
Homme de peu de foi, je doute et j'ai douté, je recule devant la vie.
Il faut être la méchanceté même pour ne pas reculer à faire de la peine aux gens.
Un homme qui hésite, il avance, il tâtonne, il recule, s'emballe et se déballe cent fois dans la même journée.
Le brave homme ne recule pas d'un pied quand tous les fiers-à-bras se mettent en déroute avant la bataille !
On s'engage dans une action que pour agir, non pour reculer.
Si l'un avance à tout moment, tandis que l'autre s'abandonne aux énervantes joies du recul, les deux personnages se rencontreront de guingois.
Il vaut mieux se tromper en allant de l'avant que d'avoir raison en reculant.