Le monde est un champ de bataille où le courage prend la forme de l'impassibilité.
L'homme est un champ de bataille.
Bataille : Méthode pour dénouer avec les dents un nœud politique qui résisterait à la langue.
Quand on doit livrer une nouvelle bataille, abordons de front l'ennemi !
Quand une mère a supporté toutes les angoisses, toutes les terreurs, toutes les peines, on tue ses fils sur le champ de bataille.
L'homme se réhabilite par le champ de bataille, et la femme par la maternité.
La vie est une bataille à gagner ; il importe d'ouvrir le feu de bonne heure.
Dans la « lutte pour l'existence », les escarmouches et les surprises sont plus à craindre que les batailles.
Bataille : Toujours sanglante. Il y a toujours deux vainqueurs, le battant et le battu.
Les morts des batailles perdues sont la raison de vivre des vaincus.
Un homme peut vaincre des milliers d'hommes dans la bataille, mais le plus grand vainqueur est celui qui s'est vaincu lui-même. Vivons heureux en ne haïssant pas ceux qui nous haïssent. Vivons sans haine parmi les haïsseurs.
Savoir clairement ce qu'on veut, ce qu'on peut, ce qu'on doit facilite beaucoup la vie et donne du goût à la bataille. Mais ce qui te nuit autant que le défaut d'ordre, c'est le manque de persévérance et de continuité. Tu ne sais pas additionner tes efforts, tes idées, tes élans, et par conséquent ton travail s'émiette, ta pensée se disperse, ta volonté s'évapore. Cette mobilité de conception détruit toute gestation utile et toute chance d'enfantement.
Tous les exemples des batailles prouvent bien que le succès ne dépend pas du nombre de troupes présentes, mais de celles qu'on peut faire agir.
Batailler toujours m'est à charge ; me justifier m'excède, m’accuser aussi. On me prend comme je suis au lieu de s'obstiner à me vouloir comme on le désire.
En lisant l'histoire des peuples comme l'histoire des batailles, il faut en tirer des principes généraux, sans s'astreindre à suivre servilement une trace qui n'est pas empreinte sur le sable, mais sur un terrain plus élevé, les intérêts de l'humanité.
L'esprit n'a pas besoin de grandes batailles pour montrer sa force, une simple escarmouche lui suffit.
La race des polémistes, des batailleurs, a un goût passionné pour les guerres de l'esprit.
Le monde n'étant que le conflit des intérêts et des passions, celui qui devient contemplatif en ce monde n'a plus rien de commun avec ces batailles d'appétits agités.
Être en mer, c'est être devant l'ennemi : un navire qui fait une traversée est une armée qui livre une bataille.
La vie se passe à batailler contre soi-même.
J'ai toujours aimé le chant du coq, il annonce le jour et met en fuite les fantômes de la nuit. Ce chant ressemble à un cri de guerre, il nous rappelle que nous devons passer notre vie à batailler contre nous-mêmes.
La vie n'est qu'une vaste embûche et plus on la connaît plus on la trouve dangereuse et perfide. — C'est une bataille dans la nuit ; on est blessé, mutilé ou tué sans voir par qui et sans savoir pourquoi ? Si l'on ne peut croire à une providence paternelle et spéciale qui dirige notre vie, il faut au moins se réjouir d'être plus épargné que tant d'autres, ou plutôt se réjouir de tout ce qui ne nous est pas enlevé, vu que nous n'avons droit à rien.
La bataille de la vie pour des misères ne vaut pas ce qu'elle coûte.
Qui ne veut pas batailler avec les choses est sûr d'être opprimé par elles, car les choses n'ont pas de générosité.
Quel champ de bataille que l'existence, et quel massacre universel, toujours sollicitant l'active charité. Le bien-être rend volontiers indifférent, c'est-à-dire égoïste.
Un brave homme ne demande pas son congé la veille de batailles.
Il faut admirer les batailles grandes par la conception ou le résultat politique ; mais il faut célébrer surtout celles qui sauvent. On doit l'admiration aux unes et la reconnaissance aux autres.
Un drapeau, c'est une nation... Quand une cohorte marche, son drapeau en tête, elle se fera, si elle a du cœur, hacher en morceaux plutôt que de laisser, dans la boue de la bataille, ce signe qui la conduisait, et lui promettait la victoire.
On élève son enfant dans une série d'illusions qui ne résistent pas à l'expérience ; on lui persuade volontiers que, dans ce bas monde, tout est miel et vertu, il y trouve fiel et vice. On ne le fortifie pas contre l'inévitable bataille, puis, lorsqu'il a l'âge d'homme, ou à peu près, on le lâche désarmer, presque nu, au milieu du combat ; au premier pas il est blessé, et il ne guérit jamais. Il marche d'étonnements en étonnements, et chaque étonnement est une meurtrissure, meurtrissure d'autant plus vive et douloureuse qu'il ne l'avait pas prévue.
Toute bataille est, on le dit avec raison, une mésintelligence.
Une mort sur le champ de bataille est plus belle qu'une mort au fond d'un lit.
Quand il est entré dans la bataille, le soldat doit être un héros, sous peine d'être un assassin.
La vie est une bataille ; c'est à ses victoires que se mesure la valeur d'un homme, et c'est à son énergie qu'il doit ses victoires.
La paix ne naîtra que de la paix : non point de la paix conclue après une bataille, mais de la paix débattue sans bataille et érigée en victoire définitive de l'Idée sur le sabre.
Une coalition qui perd une bataille est une hydre à laquelle on abat une tête. Cette tête est aussitôt remplacée par une autre. Une coalition ne se résigne jamais à sa défaite ; tant que la victoire n'est pas de son côté, il n'y a que des trêves, il n'y a aucune paix.
Il est dangereux de diviser son armée quand on prévoit une bataille.
La guerre s'étudie sur les champs de bataille.
Il y a des âmes qui sont nées soldats, il y a des esprits qui sont nés batailleurs.
Le hasard gagne des batailles, mais le cœur ne se gagne que par des vertus.
Le vrai nom de la vie est Bataille, et le secret de la santé c'est Victoire.
Le jour d'une bataille tous ceux qui doivent y prendre part ont le même âge, car ils sont tous aussi près du jour de leur mort.
Le monde est la bataille des volontés et des amours-propres.
La vie est une bataille, c'est à ses victoires que se mesure la valeur d'un homme.
Les hommes se déterminent par leur sentiment le plus fort. Chez les soldats, comme dans toutes les foules, le sentiment le plus fort est la peur. Ils vont à l'ennemi comme au moindre danger. Les troupes en ligne sont mises, de part et d'autre, dans l'impossibilité de fuir. C'est tout l'art des batailles.
C'est une double victoire quand le vainqueur ramène au camp ses bataillons entiers.
La paix, comme la guerre, a ses champs de bataille ; il ne suffit pas qu'un peuple soit brave devant la mort, il faut encore qu'il soit brave devant la liberté, et que, pour un petit péril et un petit mal, il ne renonce pas à une grande victoire et à un grand bien. Lorsqu'un peuple est brave devant la liberté, la confiance qu'il puise en lui-même lui fait traverser sans émotion les crises les plus graves. Il ne s'effraye de rien, parce qu'il calcule tout.
La vie est un travail à faire, une tâche à accomplir, une bataille à livrer, une œuvre à écrire.
La vie est un combat qu'il faut affronter, et gagner ses batailles, pour être un homme.
Le manger et le boire, le logement, l'habillement et le blanchissage, le boursillement et le lucre, toute la vie physique, médicale, matérielle, économique m'est fastidieuse et quasi nauséabonde. La bataille pour l'existence m'inspire une sorte d'aversion. Je suis condamné à faire ce que je déteste, à pourvoir à toute cette défensive de la chair, qui me paraît bête et vide. C'est une humiliation quotidienne, à laquelle je ne puis m'habituer.
Gouverner, c'est prévoir. Ce n'est pas récompenser. Au contraire, ce serait plutôt être ingrat. En donnant la croix de guerre avant la bataille, je prévois que mes soldats seront braves. Donc ils le seront. Un homme qui a la croix n'ose pas commettre certaines irrégularités. Par exemple, il n'ose pas fuir. La croix, marque de confiance de ses compatriotes, le hausse au-dessus de lui-même, fait de lui quelqu'un de mieux qu'il n'était.
L'homme est un champ de bataille où deux ennemis sont aux prises : la raison, et les nerfs.
Par des serviteurs faux, se sont perdus batailles et assauts.
En bataille, en amour, en toute chose, le lendemain est un grand jour.
Le désespoir a souvent gagné des batailles.