Les citations, pensées et mots de célébrités :
Supposer chez les autres des sentiments identiques à ceux qui nous mènent, est se condamner à ne jamais les comprendre.
Les sentiments élevés, bien plus que les grands talents, donnent la véritable considération.
Il est des sentiments trop vifs pour qu'ils se laissent exprimer par la parole.
Nous comprenons mal les sentiments qui sont trop au-dessus ou trop au-dessous des nôtres.
Les sentiments mènent les hommes, les idées mènent l'humanité.
Nous obéissons à nos sentiments plus qu'à notre raison.
L'amour maternel rend aux femmes tous les autres sentiments trompés.
L'homme est un thermomètre surtout sensible à la température des sentiments.
Les sentiments naissent peut-être dans le cœur, mais leur température efficace s'établit toujours dans la tête.
Un homme qui s'est nourri le cœur de grands sentiments, et qui n'agit que d'après les idées pures et sublimes qu'ils lui inspirent, doit s'attendre à beaucoup souffrir dans les sociétés de nos jours : sa délicatesse y sera mise à de bien rudes épreuves ; il y trouvera très peu de gens qui lui ressemblent, et avec qui il puisse former une douce liaison ; et si on y respecte encore ses vertus et ses bonnes qualités, la jalousie empêchera toujours qu'on ne le prenne pour exemple.
Il n'est jamais trop tard pour dire ses sentiments.
Il vaut mieux retenir les enfants par l'honneur et les sentiments que par la crainte.
Il est facile d'exprimer des sentiments vulgaires ; les grandes et profondes affections sont muettes.
La nature inspire aux enfants des sentiments divers. Une mère n'a pas toujours la première place dans leur affection.
L'amour est un creuset où tous les autres sentiments s'épurent.
Jouis des sentiments des personnes que tu aimeras, mais surtout jouis des tiens. Occupe-toi de leur bonheur, et le tien en sera la récompense. Cette espèce d'oubli de soi-même, dans toutes les affections tendres, en augmente la personnalité, on est trop souvent mécontent des autres. L'âme se dessèche, se flétrit, s'aigrit même. On perd le plaisir d'aimer, celui d'être aimé est corrompu par l'inquiétude, par les douleurs sécrètes, que trop de facilité à se blesser reproduit sans cesse.
Le plus juste et le plus doux des sentiments est la reconnaissance.
Il y a des hommes qui, par leurs sentiments, appartiennent au temps passé, et par leurs pensées à l'avenir. Ceux-là trouvent difficilement leur place dans le présent.
La désuétude finit par rouiller les sentiments.
Les sentiments sont des étoiles qui ne brillent que sur un ciel serein, mais la raison est la boussole qui dirige la marche du navire, lorsque celles-ci sont cachées et ne brillent plus.
Il y a des sentiments qu'on ne peut exprimer avec des mots.
II n'y a que ceux qui ont les sentiments élevés qui puissent être véritablement polis.
Il s'élève comme une vapeur légère, dans notre monde intérieur, des sentiments si tendres et si purs qui, semblables aux anges, ne peuvent revêtir des formes corporelles, ni passer dans nos actes extérieurs ; il croît spontanément en nous des fleurs si belles qui ne contiennent aucune semence, qu'il est heureux que l'on ait inventé la poésie pour réchauffer tous ces fœtus dans son sein et pour y conserver leurs parfums.
Plus on a de sentiments, plus on s'aperçoit qu'on n'en trouve que très rarement ailleurs. La comparaison qu'on fait de soi aux autres est un amour-propre raisonnable et nécessaire, qui dédommage du peu de retour qu'on éprouve dans l'amitié; et c'est une espèce de consolation, lorsqu'on est affligé, de ne trouver que de l'indifférence de la part de ceux sur le cœur de qui on avait des droits bien fondés.
Les pleurs, qui viennent au secours d'une âme, donnent une libre issue aux sentiments étouffés.
Le caractère fait vivre les sentiments que le cœur fait naître.
Il est facile pour un cœur aimant de se faire des illusions sur les sentiments de l'être aimé.
Quand les sentiments s'étiolent, le difficile est de passer de l'amour à l'humour.
On ne récolte jamais que les sentiments que l'on sème.
Les sentiments simulés finissent quelquefois par devenir des sentiments éprouvés.
II est des sentiments secrets qui nous portent à aimer ou à haïr, auxquels on ne saurait résister.
Il n'y a de durable dans l'ordre des sentiments que ce qui est volontaire.
À tous mes sentiments ton image se mêle, elle inspire mes vers les plus harmonieux, me donne le désir de te paraître belle, et d'avoir chaque jour quelque grâce nouvelle, pour que tu m'aimes mieux.
La fluidité de nos pensées et de nos sentiments fait de notre âme le tonneau des Danaïdes.
Il est assez naturel que les hommes reprochent aux femmes de prendre leurs sentiments pour des idées, ils font l'inverse.
Entraîné sans cesse par le tourbillon des préjugés, des goûts, des opinions, de toutes les vaines disputes de la société, je cherche à retrouver le guide naturel de mes sentiments.
Tous les sentiments profonds ont besoin de mystère : Les âmes sensibles n'affichent pas plus ce qu'elles éprouvent que ce qu'elles inspirent.
En amitié on peut supporter la différence des opinions, mais jamais celle des sentiments.
Voulez-vous faire le bien ? Etendez vos sentiments ; voulez-vous être heureux ? Restreignez vos affections.
Il est des sentiments qui, comme les armures de l'ancienne chevalerie, paraissent incompréhensibles à certaines gens, parce qu'ils dépassent et leur force et leur taille.
Le plus respectable des sentiments est celui de la fidélité.
Les pensées ou les sentiments qui ont traversé mon âme se sont évaporés sans y laisser de trace.
Les premiers sentiments sont toujours les plus naturels.
Abandonnez aux céladons les propos sublimes et les beaux sentiments : laissez-leur filer le parfait amour. Je vous le dis de la part des femmes : il est des instants où elles aiment mieux être un peu brusquées que trop ménagées ; les hommes manquent plus de cœurs par leur maladresse, que la vertu n'en sauve.
Il y a des sentiments cachés dans le fond du cœur d'une femme, qui attendent une seule personne, pour recevoir, une fois, un épanchement.
Rien de plus dangereux que de prendre ses bons sentiments pour de bonnes pensées.
Les sentiments que l'on éprouve ne peuvent longtemps se déguiser.
Les femmes sont toujours promptes à sacrifier leurs intérêts, mais jamais leurs sentiments.
Les grands sentiments font les grands hommes, nulle élévation sans grandeur d'âme et sans probité.
Les sentiments légers ont souvent une longue durée ; rien ne les brise, parce que rien ne les resserre ; ils suivent les circonstances, disparaissent et reviennent avec elles, tandis que les affections profondes se déchirent sans retour, et ne laissent à leur place qu'une douloureuse blessure.
Lorsque l'on n'examine point ses sentiments, on ne se donne pas le tourment de les combattre.
Il y a bien loin entre les sentiments qu'on se commande et les sentiments qui nous commandent.
La plupart des femmes prennent l'amour comme un amusement, elles s'y prêtent, et ne s'y donnent pas. Elles ne connaissent point ces sentiments profonds qui occupent l'âme d'une tendre amante.
Le cœur d'une femme est la plus grande des contradictions ; rien n'est plus indéchiffrable que ses sentiments, et la pénétration la plus vive s'égare dans le labyrinthe de ses passions.
Tous les sentiments ont cela de particulier que l'on croit les éprouver seul ; c'est ainsi que le jeune homme regarde l'amour qu'il ressent comme un météore qui ne brille que pour lui. Mais l'on rencontre en tous lieux de belles âmes qui se reposent dans le sein de la nature, qui respectent les rêves de l'amour, même lorsqu'elles sont réveillées des leurs ; qui, environnées d'hommes grossiers devant lesquels elles doivent cacher leurs rêveries sur la seconde vie ou leurs larmes sur la première, répandent plus de bonheur autour d'elles qu'elles n'en reçoivent.
Des plus chers sentiments, mon cœur sait les vaincre, et non les étouffer.
Qui peut dominer les sentiments de son cœur reste maître de ses actions.
La noblesse de sentiments est aussi rare que la pureté de principes.
Le mépris est le plus impitoyable des sentiments.
Les sentiments affectent le cœur bien plus vivement que le plaisir des sens.
La beauté véritable est dans les sentiments.
Les sentiments que le désir allume sont mêlés d'amour ou de haine.
J'ai dans le cœur trois sentiments avec lesquels on ne s'ennuie jamais : De la tristesse, de l'amour et de la reconnaissance.
Le mépris doit être le plus mystérieux de nos sentiments.