Les 106 pensées et citations sur politesse. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur politesse :
La politesse, ce masque derrière lequel se nuance la vérité !
La politesse est la première marque d'une véritable distinction.
La politesse pratique n'est, en définitive, qu'un mélange de phrases toutes faites, d'attitudes et de que le moins sot sait placer à propos.
Il y a loin de l'affabilité et de la politesse à la cordialité.
La véritable grande dame a les mêmes manières dans son cabinet de toilette que dans son salon, et la même politesse pour ses serviteurs que pour ses hôtes.
Ni un Merci ni un Bonjour ! Il n'est pas une de mes politesses qui ne me vaille une grossièreté. Faut-il supprimer absolument toute gracieuseté facultative ? Non, il n'y a qu'à se dire : fais aux autres ce que tu voudrais qu'ils fissent pour toi, mais n'attends jamais ni gratitude ni justice ni amabilité ni retour ; tu serais déçu neuf fois sur dix.
Il n'y a pas d'impertinence plus offensante que celle qui se couvre des dehors de la politesse.
Sous les dehors de la politesse le monde sait toujours faire sentir à un homme qu'il n'a pas d'estime pour lui.
Le premier pas vers la politesse n'est que trop souvent contre l'innocence.
La galanterie des hommes n'est que le libertinage sous le masque de la politesse.
Politesse mondaine : échange de petits mensonges qui ne trompent personne et font plaisir à chacun.
Il y a une politesse supérieure à celle du monde : la politesse du cœur.
La politesse n'est autre chose que la manifestation, la preuve visible, et, pour ainsi dire, palpable de la bonté. La politesse c'est la monnaie faite avec le métal précieux composé des vertus contenues dans les cœurs généreux ; c'est l'affirmation des sentiments élevés, des instincts de dévouement ; c'est, en un mot, la qualité qui révèle toutes les autres qualités.
Si je vois venir la mort, j'aurai la politesse d'être assez odieux pour qu'on ne me regrette pas trop.
Si la politesse nous fait cacher ce que nous pensons, elle ne nous oblige pas à dire ce que nous ne pensons pas. Je ne puis jamais prendre sur moi de dire qu'un portrait est ressemblant lorsque je le trouve manqué ; je ne puis dire à quelqu'un qu'il a chanté juste lorsqu'il vient de m'écorcher les oreilles.
À quoi, bon Dieu, m'ont servi ces innombrables et machinales pratiques de la politesse, et toutes ces courbettes chinoises à une foule de personnes inconnues ou indifférentes ? Mais comment s'en dispenser sans blesser les usages, la civilité et les amours-propres ? On vous prévient, vous saluez. Cela ennuie les uns comme les autres, mais la sociabilité l'exige et on se soumet.
La politesse est à la bonté ce que les paroles sont à la pensée. Elle n'agit pas seulement sur les manières, mais sur l'esprit et sur le cœur ; elle rend modérés et doux tous les sentiments, toutes les opinions et toutes les paroles.
La politesse est une sorte d'émoussoir qui enveloppe les aspérités de notre caractère, et empêche que les autres n'en soient blessés. Il n'est jamais permis de s'en dépouiller, même pour lutter contre les gens grossiers.
Être prodigue de la politesse, c'est faire preuve de bon sens et d'une bonne éducation.
Être économe de la politesse, c'est un manque d'esprit et un manque de savoir-vivre.
Quoi qu'en pensent trop de gens l'amitié ne doit pas exclure la politesse, elle doit l'absorber.
Une femme discerne bien rarement quand on lui fait une scène de jalousie par politesse.
Qu'est-ce que la politesse ? Une convention tacite entre deux hommes, par laquelle chacun dissimule sa vanité au bénéfice de celle de l'autre.
La politesse ressemble aujourd’hui à ces traités de Cicéron dont il ne reste que le titre.
La politesse n'est bien souvent qu'une vertu de mine et de parade, un faux semblant.
Si la politesse consiste à baiser la main de dondons ineptes et à serrer les doigts de contemporains malhonnêtes, qu'on ne compte plus sur moi pour le consensus social minimum.
La politesse consiste à demander pardon pour tous les dommages autres que l'assassinat.
Les causeries de politesse qui partent du bout des lèvres me semblent odieusement longues.
Sans la politesse, aucune qualité ne peut paraître dans son jour le plus favorable.
La politesse, la tournure et la douceur dans les manières, tous ces agréments préviennent des maux réels, forment, embellissent, consolident les amitiés, imposent des bornes à la haine, introduisent la bonne humeur et la bienveillance dans les familles, où le manque de politesse et de douceur est communément la première cause de la discorde.
II y a la politesse de l'esprit et la politesse des manières : celle de l'esprit consiste à dire des choses fines et délicates ; celle des manières, à dire des choses flatteuses et d'un tour agréable.
La politesse est l'art de concilier avec agrément ce qu'on doit aux autres et ce qu'on se doit à soi-même ; car ces devoirs ont leurs limites, lesquelles passées, c'est flatterie pour les autres, et orgueil pour vous ; c'est la qualité la plus séduisante.
La politesse tient un milieu entre la fierté et la bassesse. Elle a la dignité de la première, et la civilité de la seconde.
Quand certaines personnes font de grandes politesses aux autres, c'est une preuve qu'elles viennent de faire une sottise sur laquelle elles veulent donner le change.
La galanterie est à l'amour ce que la politesse est aux vertus sociales.
Le comble de la politesse, c'est de savoir céder sa place, n'importe où, fût-ce dans un livre.
La politesse rapporte plus qu'elle ne coûte.
La politesse ne peut être que mutuelle.
Pour atteindre la perfection de la politesse, il faut posséder la bonté et la générosité.
Faites semblant de demander aux autres leur avis, parce que la politesse est chose exquise !