On est toujours de son pays, pas toujours de sa famille,disait Anne Barratin. Un académicien, romancier, journaliste et écrivain français, Jean Dutourd, a écrit :
Le langage est l'âme d'un pays, il est comme le climat, qui régit les habitudes, les mœurs, les ambitions, les pensées des hommes, et façonne jusqu'au caractère national.
Nous nous hâtons d'implanter dans un nouveau pays la civilisation des anciens. C'est comme si l'on remplaçait les dents de lait par le râtelier d'une vieille personne.
Un pays, c'est une émotion, un sentiment profond.
Le pays de l'amour n'a pas de frontières.
La musique, c'est l'âme qui a le mal du pays. Elle regrette le ciel.
On n'est pas citoyen sans amour de son pays.
Le plus mauvais pays est celui où l'on n'a pas d'amis.
Bien faire ce qu'on fait, fût-ce des souliers, c'est contribuer pour sa part à la suprématie de son pays.
À force d'attribuer des qualités à son pays, on se persuade qu'on n'a rien à faire pour les acquérir.
Dans un pays libre, les partis et les institutions ne souffrent que du mal qu'ils se font eux-mêmes.
Dans un pays où chacun veut être quelque chose, personne n'est quelqu'un.
Il n'y a plus de loups dans nos pays civilisés d'Occident. Beaucoup de moutons et de chiens en revanche, quelques vieux crocodiles, quelques requins, des faisans, des autruches, des ânes, des dindons, des veaux. Le loup, animal fier, sauvage, dangereux, animal d'un autre âge en somme, constitue un scandale au siècle de l'audio-visuel.
À l'insensé qui me reprochera d'aimer mon pays et de le vouloir puissant, je lui souhaiterai d'abord de s'en trouver un !
On quitte son pays pour les mêmes raisons qu'on quitte la maison de son père.
Soyons les hommes du pays, non les hommes d'un parti, et Dieu aidant, nous ferons du moins le bien, si nous ne pouvons faire de grandes choses.
Les habitants d'un pays sans nationalité sont comme des enfants qui n'ont plus de mère.
Le plus grand ennemi du repos de son pays est celui qui rend une révolution nécessaire.
Il ne faut rien aimer, même son pays, plus que son honneur.
Aimer un pays plus que le sien, c'est voler sa mère pour faire l'aumône.
France : Si elle n'était pas le plus beau pays du monde, elle n'accueillerait pas chaque année soixante-quinze millions de touristes.
Arrière-pays : Villages dans les rues étroites desquelles s'extasient les touristes habitués aux larges avenues. On y vend des souvenirs oubliés dès le lendemain.
Depuis qu'on prend des photos qu'on ne regarde que sur son mobile, la France ne fait plus partie des pays en voie de développement.
Quand on n'est pas prophète dans son pays, on tâche de le devenir ailleurs.
L'homme ne doit point borner ses vues ni son zèle au seul avantage du pays où il a reçu le jour ; il doit se regarder comme un citoyen du monde entier qui, dans ce sens, ne fait qu'une seule ville.
Le pire exil, c'est être exilé dans son pays natal.
Il faut savoir nous faire au pays où nous sommes.
La France est un pays peuplé de petits envieux, ennemis déclarés de toute entreprise hardie.
Quiconque est homme de bien dans sa maison, se montre également bon citoyen dans son pays.
Le monde des rêves est le plus merveilleux de tous les pays.
Avant d'introduire un nouvel usage dans un pays, il faut savoir si les circonstances locales lui permettront d'y subsister : les usages sont comme certains végétaux, qu'on ne peut transplanter que dans des climats semblables à ceux qui les ont vus naître.
Un pays sans lacs et sans montagnes est comme un appartement sans glaces et sans tableaux : ni le monde ni le ciel ne peuvent s'y réfléchir.
Le souvenir du pays est un de ceux qui ne se perdent pas : l'amour du sol sur lequel on est né, où l'on a joui du premier bonheur, la pensée des lieux auxquels se rattachent nos premières sensations, sont des pensées qui ne meurent point, un amour qui survit à l'âge et qui brûle encore de tout son feu dans le cerveau déjà glacé du vieillard.
Mon pays c'est toi, précisément dans tes bras.
Ceux qui passent les mers ne changent que de pays, et non pas d'esprit.
Salut, ô terre chérie ! enfin, après une longue absence, je te revois et te salue ; c'est un hommage que je n'offre pas à tout pays, mais que je réserve pour le mien. La vue du sol qui me nourrit est pour moi l'aspect de la divinité même.
Le bien qu'une femme peut faire à son pays n'est pas de s'occuper de ce qui s'y passe, ni de donner son avis sur ce qu'on y fait, mais d'y exercer le plus de vertus qu'elle peut.
J'aime ces pays du non-dit qui vont se jeter sur d'autres rivages.
Dans les pays où la vie de famille a diminué d'intensité, les hommes éprouvent le besoin de penser avec la foule.
On n'est jamais plus déprécié, plus suspecté, plus raillé que dans son propre pays.
Un pays qui abandonne ses vieillards est une erreur.
Proverbe chilien : « Quand le pays s'étire, les habitants bâillent. »
Les gloires du passé ne sont vivantes que pour les pays vivants.
Il y a quelque chose de trop dans tous les pays : les habitants !
En ses murs envahis, tout homme est soldat pour sauver son pays.
Mon pays, c'est la vérité.
Qui n'a jamais quitté son pays est plein de préjugés.
La patrie est un arbre dont vous êtes les racines et les branches.
Il n'y a aucun pays de la terre où l'amour n'ait rendu les amants poètes.
La paix est la mère nourricière du pays.
Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux.
Nous ne sommes pas nés pour nous, mais pour notre pays.
Le pays souffre d'une inflation incontrôlée du prix de la confiance.