Nous nous hâtons d'implanter dans un nouveau pays la civilisation des anciens. C'est comme si l'on remplaçait les dents de lait par le râtelier d'une vieille personne.
Élisabeth de Wied - Œuvre : Les pensées d'une reine (1882)
Nous nous hâtons d'implanter dans un nouveau pays la civilisation des anciens. C'est comme si l'on remplaçait les dents de lait par le râtelier d'une vieille personne.
Comment aimer un pays où il vous est interdit de travailler ?
La musique, c'est l'âme qui a le mal du pays. Elle regrette le ciel.
On n'est pas citoyen sans amour de son pays.
Le plus mauvais pays est celui où l'on n'a pas d'amis.
Bien faire ce qu'on fait, fût-ce des souliers, c'est contribuer pour sa part à la suprématie de son pays.
À force d'attribuer des qualités à son pays, on se persuade qu'on n'a rien à faire pour les acquérir.
Dans un pays libre, les partis et les institutions ne souffrent que du mal qu'ils se font eux-mêmes.
Dans un pays où chacun veut être quelque chose, personne n'est quelqu'un.
Il n'y a plus de loups dans nos pays civilisés d'Occident. Beaucoup de moutons et de chiens en revanche, quelques vieux crocodiles, quelques requins, des faisans, des autruches, des ânes, des dindons, des veaux. Le loup, animal fier, sauvage, dangereux, animal d'un autre âge en somme, constitue un scandale au siècle de l'audio-visuel.
À l'insensé qui me reprochera d'aimer mon pays et de le vouloir puissant, je lui souhaiterai d'abord de s'en trouver un !
On quitte son pays pour les mêmes raisons qu'on quitte la maison de son père.
Soyons les hommes du pays, non les hommes d'un parti, et Dieu aidant, nous ferons du moins le bien, si nous ne pouvons faire de grandes choses.
Les habitants d'un pays sans nationalité sont comme des enfants qui n'ont plus de mère.
Le plus grand ennemi du repos de son pays est celui qui rend une révolution nécessaire.
Le langage est l'âme d'un pays, il est comme le climat, qui régit les habitudes, les mœurs, les ambitions, les pensées des hommes, et façonne jusqu'au caractère national.
Il ne faut rien aimer, même son pays, plus que son honneur.
Aimer un pays plus que le sien, c'est voler sa mère pour faire l'aumône.
France : Si elle n'était pas le plus beau pays du monde, elle n'accueillerait pas chaque année soixante-quinze millions de touristes.
Arrière-pays : Villages dans les rues étroites desquelles s'extasient les touristes habitués aux larges avenues. On y vend des souvenirs oubliés dès le lendemain.
Depuis qu'on prend des photos qu'on ne regarde que sur son mobile, la France ne fait plus partie des pays en voie de développement.
Quand on n'est pas prophète dans son pays, on tâche de le devenir ailleurs.
L'homme ne doit point borner ses vues ni son zèle au seul avantage du pays où il a reçu le jour ; il doit se regarder comme un citoyen du monde entier qui, dans ce sens, ne fait qu'une seule ville.
Le pire exil, c'est être exilé dans son pays natal.
Il faut savoir nous faire au pays où nous sommes.
La France est un pays peuplé de petits envieux, ennemis déclarés de toute entreprise hardie.
Quiconque est homme de bien dans sa maison, se montre également bon citoyen dans son pays.
Le monde des rêves est le plus merveilleux de tous les pays.