Les vertus sont un philtre plus puissant que la beauté même,disait Euripide. Un célèbre philosophe et éducateur chinois, Confucius, a écrit :
Il est cinq règles universelles qui régissent le monde. Ces règles sont : La justice qui lie le pays et ses sujets ; l'amour entre les parents et les enfants ; le lien qui unit les époux ; la subordination entre les aînés et les cadets ; ce doux accord et ces devoirs mutuels qui unissent des amis. Trois vertus conduisent à l'accomplissement de ces règles : la prudence qui fait discerner le bien du mal ; l'amour universel qui lie tous les hommes entre eux ; et le courage qui donne la force de suivre le bien, de fuir et de détester toute sorte de méchanceté.
Les mâles vertus qui brillent dans une femme lui donne quelques titres de plus à notre admiration, mais quelques-uns de moins à notre amour.
On imite les vertus comme on imite les fleurs ; il en est de naturelles et d'artificielles.
Une maîtresse a toujours des vertus aux yeux de l'imagination.
Généralement, nous estimons beaucoup moins, chez les autres, les vertus qui nous sont inutiles que les vices dont nous pouvons tirer profit. Bien des gens n'ont pas certains défauts et certains vices, parce qu'ils souffrent plus des désagréments qu'ils en éprouvent, qu'ils ne jouissent des avantages qu'ils en retirent.
Heureux celui qui hérite des richesses de ses pères, plus heureux encore celui qui hérite de leurs vertus !
Les vertus des femmes sont difficiles, parce que la gloire n'aide pas à les pratiquer. Vivre chez soi ; ne régler que soi et sa famille, être simple, juste et modeste, sont des vertus pénibles, parce qu'elles sont obscures : il faut avoir bien du mérite pour n'être vertueuse qu'à ses propres yeux.
Que vos vertus et vos bonnes actions soient les ornements de votre personne.
L'hypocrisie est la plus indispensable de nos vertus, elle nous tient lieu de toutes les autres.
Les vertus privées sont d'autant plus sublimes, qu'elles n'aspirent point à l'approbation d'autrui, mais seulement au bon témoignage de soi-même, et la conscience du juste lui tient lieu des louanges de l'univers.
Les grandes vertus sont des pièces d'or dont on fait bien moins d'usage que de la monnaie.
L'hypocrite prend les vertus à louage, et les rejette lorsqu'elle ne lui ont pas profité.
Il est des vertus d'emprunt qui n'embellissent pas l'âme, mais qui la fardent.
Pour mériter l'affection d'autrui, il faut l'aimer, et cultiver les vertus qui répandent des charmes sur sa vie.
En vain vous plantez de vertus tout le champ de votre vie, le calomniateur, par son souffle empoisonné, les fait toutes faner sur leur tige.
La bienfaisance est la première de toutes les vertus ; mais, venant de plusieurs sources, le principe d'où elle émane, détermine seul le mérite de celui qui l'exerce.
J'aime croire à l'hérédité des talents : elle m'aide à croire à celle des vertus.
Les vertus, le courage, valent mieux que la grâce et qu'un joli visage.
Toutes les vertus ont leurs récompenses en elles-mêmes.
Une foule de vertus peut racheter une faiblesse.
La paresse est à l'égard des vertus ce qu'un étang est aux terres qui l'environnent.
Les vertus ont des bornes au-delà desquelles elles cessent d'être des vertus, et chacun peut aisément s'y méprendre. La prudence, qui est la vertu la plus nécessaire dans la conduite de la vie, peut dégénérer en une funeste irrésolution.
Les vertus s'acquièrent, et se fortifient par les actes.
La première des vertus est la prudence.
Les deux grandes vertus à acquérir sont l'humilité et la pénitence.
Les femmes ont le germe de toutes les vertus, mais c'est aux hommes à le développer.
Rien de si affreux que d'être riche sans vertus.
L'œil de l'amour ne voit jamais que des vertus.
Les vertus d'une femme sont sa dot la plus précieuse.
On s'accuse de défauts qu'on n'a pas pour se faire louer des vertus qu'on a.
Un homme sans vertu est un arbre sans fruits?