Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
L'innocence est la page blanche ; la vertu est la page écrite.
La vertu est le dévouement au devoir, et non à l'amitié, à l'amour, aux affections humaines.
Ceux qui affligent certaines âmes sont les gardiens de leur vertu.
Quand la vertu sort d'une source obscure, son obscurité est illustrée par les actions et le mérite de l'homme. L'honneur sans la vertu, et qui n'est formé que de vains titres de grandeur et de noblesse, n'est qu'une enflure hydropique. Ce qui est bon par lui-même, est bon sans nom et sans titres, et ce qui est vil reste toujours vil, malgré les titres.
La vertu qu'accompagne la satisfaction d'avoir fait du bien est préférable aux richesses.
La vertu établit une espèce d'égalité parmi les hommes ; par sa douceur elle rapproche les grands vers les petits, et par sa noblesse elle élève les petits vers les grands : elle fait aimer aux uns et aux autres leurs devoirs par ses leçons ; par son pouvoir elle les porte tous au bien.
La véritable vertu est renfermée dans des bornes très étroites, ses règles sont fixes et déterminées : à droite et à gauche de sa route se rencontre le vice.
Tout passe dans le monde, les plaisirs, les honneurs, les richesses ; et nous ne nous trouvons pas, à la fin de nos jours, plus heureux pour avoir goûté les uns et possédé les autres. La vertu ne s'écoule pas ainsi, comme les choses humaines ; elle ne laisse point de dégoût ni de satiété dans le cœur ; plus on en jouit, plus on l'aime : on ne peut jamais se repentir d'avoir souffert pour elle ; on a seulement le regret, quand on connaît ses charmes, de ne l'avoir pas toujours suivie.
La véritable vertu n'est point opposée à la véritable gloire qui est la récompense de toute bonne action : elle en suit l'éclat, parce qu'elle est humble, mais elle ne la méprise pas.
Donner des louanges à un homme qui les mérite, c'est payer son tribut à la vertu.
Il y a vertu à dompter ce qui fait pâlir le commun des hommes.
Il n'est chez les hommes aucun pouvoir plus grand que la vertu. Tôt ou tard la piété obtient un prix glorieux.
Qui périt pour la vertu ne meurt pas.
La vertu fait le salut des peuples.
Ceux qui manquent de sensibilité ne manque pas de s'en faire une vertu : ils appellent cela du caractère.
On croit à la vertu de certaines plantes, et l'on doute de celle des hommes.
La vertu est la fille du ciel, heureux celui qui la cultive dès son enfance.
La vertu sans douceur ni politesse est un appât sans hameçon.
La vertu des femmes ressemble à un instrument à corde, on en jouit mieux dans la chambre. La vertu des hommes est un instrument à vent qui produit plus d'effet en plein air.
La vertu ne consiste ni dans la privation volontaire des jouissances légitimes, ni dans la recherche de la douleur ; elle consiste à supporter avec courage et patience le jeûne forcé des plaisirs ; à ne point nous les procurer aux dépens d'autrui, et à ne point oublier que les plus cuisants chagrins se boivent, le plus souvent, à la coupe du plaisir.
La vertu est le milieu entre deux extrêmes dont l'un pèche par excès, et l'autre par défaut.
La sagesse et la vertu séparées l'une de l'autre sont deux folies contraires ; l'une, excentrique ; l'autre, concentrique ; mais réunies dans des proportions convenables, — plus de vertu, moins de sagesse, — peut-être constitueraient-elles, pour l'homme, la perfection morale et le bonheur dont il est susceptible ici-bas.
Après le mérite de sauver la vie d'un homme, il en est un presqu'aussi grand, c'est celui d'en ramener un à la vertu.
Qui est-ce qui a dit que la vertu n'est qu'un mot ? J'avais toujours cru que celui-là avait eu tort, mais j'ai grande peur que, pour la vertu d'aujourd'hui, il n'ait raison.
Une vertu qu'il faut surveiller sans cesse ne vaut pas la peine qu'elle donne.
La vertu et l'amour sont deux ogres, il faut que l'un mange l'autre.
Plus d'un filon d'or reste enfoui dans le sein de la terre et plus d'un filon de vertu dans le cœur de l'homme, parce qu'on ne sait pas les mettre à découvert.
Laisser la vertu sans emploi expose le mérite à rester sans récompense.
Bien des personnes ne tirent vanité de leur vertu que parce qu'elles n'ont pas eu à la défendre.
La vertu, chez certaines personnes, est comme un oiseau de passage qui ne fait que de rares apparitions.
La vertu la plus austère, comme la tricoteuse la plus habile, peut quelquefois lâcher une maille.
La vertu introduit l'homme dans la famille de Dieu.
Tel est l'effet assuré des sacrifices qu'on fait à la vertu ; s'ils coûtent souvent à faire, il est toujours doux de les avoir faits, et l'on n'a jamais vu personne se repentir d'une bonne action.
La vertu, c'est la santé de l'âme.
Les hommes admirent la vertu, mais c'est la coquetterie qui les subjugue.
C'est la destinée de la vertu d'être livrée à la persécution des lâches et des méchants.
Aux âmes bien nées la vertu n'attend pas le nombre des années.
La vertu n'a d'ennemis plus éclairés que ceux qui affectent le plus d'être ses avocats.
Il est bien moins rare de trouver des hommes sans vertu que des hommes sans défaut.
Chaque âge a sa vertu, chaque âge a sa mission.