Il est bien moins rare de trouver des hommes sans vertu que des hommes sans défaut.
Chaque âge a sa vertu, chaque âge a sa mission.
La première école de la vertu est la maison familiale.
La suprême vertu, en même temps que la suprême sagesse, consiste à ne considérer les événements du dehors que dans leur rapport avec notre être intime, et à ne les estimer qu'en raison de leur influence sur notre progrès moral.
La vertu, ce travail des âmes, par qui du sort on est vainqueur, elle est l'héroïsme des femmes, c'est l'Esprit-Saint au fond du cœur.
La vertu a souvent demandé son divorce avec la gloire, et n'a jamais pu l'obtenir.
La vertu fait la noblesse, et toute autre chose ne rend point vraiment noble.
La rigide vertu ne s'effarouche pas d'un badinage innocent.
La patience est la vertu de ceux qui manquent ou de courage ou de force.
Il n'y a que la vertu seule dont personne ne peut mal user, parce qu'elle ne serait plus vertu, si l'on en faisait un mauvais usage.
La vertu est une belle chose, mais quand il s'agit de mariage, on l'achète bien souvent trop cher.
La vertu enregistre jusqu'à nos intentions ; la gloire ne couronne que le succès.
Le nom de vertu dans la bouche de certaines personnes fait tressaillir, comme le grelot du serpent à sonnettes.
La vertu ne trouve plus personne qui ose se faire un honneur de se déclarer tout haut pour elle.
Le regard de la vertu est plus doux que celui de la volupté.
Souvent on n'irait pas si loin dans le chemin de la vertu, si on l'avait toujours suivi.
La vertu ne procure le bonheur qu'à ceux qui ont foi en leur vertu.
Toute vertu sans modestie est provocation, comme toute résistance sans conviction est grimace.
La vertu que nous connaissons le moins et que nous avons le plus de peine à pratiquer, c'est la tolérance.
La vertu se communique comme la vie.
La vertu cherche à se répandre, et ceux qui l'ont aiment à la donner.
La vertu est la santé de l'âme, elle fait trouver de la saveur aux moindres feuilles de la vie.
La vertu ne sait pas fléchir sous l'infortune.
Celui qui possède parfaitement une vertu les possède toutes.
Le pardon est la vertu des grandes âmes.
Tant que la vertu ne sera pas récompensée ici-bas, l'éthique prêchera dans le désert.
La véritable vertu est toujours douce et indulgente.
La vertu appartient à celui qui n'a pas encore pu ou qui ne peut plus être vicieux.
La vraie vertu n'écoute que le cri de l'honneur.
La tolérance est la vertu des faibles.
La seule récompense de la vertu est la vertu.
C'est une vertu que de s'éloigner du vice.
Les femmes tiennent moins à leur vertu qu'à la réputation qu'elles en ont, et il leur importerait assez peu d'être vertueuses si elles étaient assurées d'être crues telles.
C'est une canaillerie que de se servir des faiblesses de son prochain pour s'exercer à la vertu.
La vertu seule peut faire la félicité de l'homme.
L'amour de la nature est un acheminement à la vertu.
Instruite, la vertu calcule aussi bien que le vice.
Hélas ! je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
Savoir porter la laideur est un grand art chez une femme ; c'est plus qu'un art, c'est une vertu.
Pour enseigner la vertu, il n'y a qu'un moyen : c'est d'enseigner la piété.
La vertu acquise a plus de mérite que la vertu naturelle, mais elle a moins de charme.
La vertu seule produit l'amour, parce que seul elle produit le dévouement.
Honore ta vertu en n'en parlant pas.
La plus grande vertu de l'homme est la curiosité.
On voit se soutenir la vertu persécutée et honorée, mais rarement la vertu persécutée et méprisée.
Il faut faire vertu de la nécessité ; qui sait vivre ici-bas, n'a jamais pauvreté.
Sous la nécessité la vertu doit fléchir.
La vertu n'est point vertu qu'autant qu'on se fait de force pour la pratiquer.
Il y a dans le châtiment une vertu purificatrice.
La vertu du vieillard, c'est la sagesse.
La vertu de l'adolescent, c'est la pudeur ; la vertu de l'homme mûr, c'est la justice.
Il n'est vertu que pauvreté ne gâte.
Une vertu pratiquée sans effort est une qualité, non une vertu.
Qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent.
Il n'est point d'armes plus puissantes que la vertu.
La vertu est le triomphe de la générosité sur l'intérêt.
Enthousiaste oisif de la vertu, vous bornerez-vous sans cesse à l'admirer, sans la pratiquer jamais.
Il n'est pas si facile qu'on pense de renoncer à la vertu ; elle tourmente longtemps ceux qui l'abandonnent, et ses charmes, qui font les délices des âmes pures, font le premier supplice du méchant qui les aime encore, et n'en saurait jouir.
La vertu surmonte tout quand elle est douce, simple, ingénue et modeste.
On ne peut voir la vertu sans l'aimer, et l'on ne peut l'aimer sans être heureux.
La vertu, quand on l'aime, porte de nos bienfaits le salaire elle-même.
La modestie est une vertu, la timidité est un défaut.
Vertu n'a pas en amour grande prouesse.
La vertu n'est peut-être que la politesse de l'âme.
L'argent, l'argent, dit-on ; sans lui tout est stérile. La vertu, sans l'argent, n'est qu'un meuble inutile.
Il y a dans la véritable vertu une candeur et une ingénuité que rien ne peut contrefaire et à laquelle on ne se méprend point.
La vertu triomphe de la générosité sur l'intérêt.
La vertu qui se noie se raccroche parfois aux branches, et une fois sauvée, elle se tient sur ses gardes.
La vertu est le plus grand et le plus nécessaire de tous les biens.
La vertu rehausse l'état de l'homme, et le vice le dégrade.
La vertu a ses délices au milieu des souffrances?