Vieillir, ce n'est pas du tout diminuer, mais grandir,disait Marcel Jouhandeau. Un écrivain, romancier et journaliste français, Alphonse Karr, a écrit :
Semblable à un arbre dont les feuilles jaunissent et tombent et qui reste nu et noir, l'homme qui vieillit voit successivement tout mourir autour de lui.
Les hommes sont comme le vin : en vieillissant, les bons deviennent meilleurs, les mauvais aigrissent.
Quand on commence à aimer la femme pour sa bonté, c'est signe qu'on vieillit, mais c'est en même temps la consolation de vieillir.
Les malheurs nous vieillissent plus que les années.
Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.
Tout prend, à mesure qu'on vieillit, l'allure du souvenir, même le présent.
J'ai beau me dire que c'est comme ça, que sans vieillir on n'oublie pas.
Lorsque, vers son déclin, le soleil nous éclaire, l'éclat de ses rayons n'en est point affaibli : on est vieille à vingt ans si l'on cesse de plaire, mais qui plaît toujours à cent ans meurt sans avoir vieilli.
Plus les femmes vieillissent, et plus elles deviennent rêches et sévères.
Si vieillir, c'est se désintéresser et devenir indifférent, ce malheur là m'est épargné.
Aux approches de mon vieillissement, je désire m'emparer toujours plus de la vie, qu'elle soit une partie formidable à jouer. Un jeu qui ne soit pas réduit à nos seules proportions et qui place ses participants un peu au-dessus des contingences, loin des peine-à-jouir.
Vieillir, ce n'est pas s'essouffler en montant un escalier, c'est s'apercevoir qu'on s'essouffle.
Vieillir est facile, mais savoir vieillir est difficile.
Vieillir pour le plus heureux des mortels n'est que différer de mourir.
Pour vieillir en paix, il faut être content de soi, en harmonie avec sa destinée, il faut se sentir à sa place, dans l'ordre. Il faut savoir ce qu'on peut, ce qu'on veut, être réconcilié avec les choses et avec les hommes.
Vieillir, c'est mourir à feu lent.
En vieillissant, on comprend de moins en moins la vie et les hommes : cela s'appelle avoir de l'expérience.
Plus vous vieillissez, et mieux vous raisonnez !
Les hommes vieillissent vite dans l'affliction.
La douleur vieillit le corps de l'homme, le désir de son âme le rajeunit.
Il faut s'efforcer d'être jeune comme un beaujolais et de vieillir comme un bourgogne.
Ce n'est peut-être que cela la jeunesse, de l'entrain à vieillir.
On ne voit vieillir que les autres.
Vieillir, c'est changer de peur.
C'est une tristesse noire que de vieillir toujours méconnu.
Ne dis pas constamment que tu vieillis. Ça se voit !
Les hommes vieillissent, mais ne mûrissent pas.
Qui se refuse de vieillir meurt de jeunesse.
Vieillir, c'est organiser sa jeunesse au cours des ans.
L'amour ne vieillit pas, il meurt enfant.
Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses.
Le chagrin fait vieillir avant le temps?