Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Devons-nous faire une navigation de quatre jours, nous ne négligeons pas de pourvoir à tout ce qui nous est nécessaire, mais nous mettons moins de soins à nous ménager des ressources pour la vieillesse. C'est un voyage que nous avons le temps de prévoir, et pour lequel nous ne faisons aucun apprêt.
Tous les maux se réunissent autour de la vieillesse, comme auprès de leur asile ordinaire.
La vieillesse n'est pas toujours une hôtesse incommode : elle parait telle à vos yeux si vous ne faites attention qu'à ses rides. Accueillez-la avec bonté et vous verrez que la gaieté accompagne encore les cheveux blancs.
Une vieillesse franchement acceptée est une seconde jeunesse.
La vieillesse nous prend par la peau du cou.
Même quand on ne tient pas à la vie, il est amer de baisser. Tandis que la mort délivre, l'amoindrissement humilie. L'oiseau qui sent tomber ses plumes se cache : il ne veut pas ajouter à l'outrage que lui fait la nature, l'affront des jeunes de son espèce. Ce qui rend la vieillesse lourde à porter maintenant, c'est que la société actuelle ne sait qu'en faire.
L'enfer pour les femmes qui ne sont que belles, c'est la vieillesse.
Ce qui rend la vieillesse morose n'est pas la perte de ses joies, mais celle de ses espérances.
Il est encore des jours souriants pour la vieillesse, si elle s'intéresse à tout et se désintéresse d'elle-même.
La vieillesse, c'est le temps où les anniversaires ne sont plus des fêtes.
Un des plus sûrs moyens de rendre la vieillesse supportable est de conserver avec soin deux habitudes qu'il est assez en notre pouvoir de ne jamais perdre : celle de l'indulgence pour les autres, et celle d'une curiosité active, qui, nous faisant partager l'intérêt de tout ce qui nous entoure, ne nous laisse étrangers à rien.
Une des consolations les plus réelles de la vieillesse est l'espoir d'une mort soudaine et paisible.
La vieillesse est la pire de toutes les maladies chroniques.
La vieillesse morale est synonyme de l'impuissance, et l'impuissance du découragement.
Il est des femmes pour qui la vieillesse est une sorte de laideur relative qui amène de singuliers changements dans leur cœur ou dans leur esprit. Suivant qu'elles savent ou ne savent pas s'accommoder de ce nouvel état, il n'est pas rare de voir devenir méchantes avec l'âge des femmes qui ne l'avaient jamais été, et spirituelles des femmes qui, s'étant contentées jusque-là d'être jolies, n'avaient jamais songé à avoir de l'esprit.
Une ride, c'est l'heure implacable qui sonne pour marquer que le temps s'est enfui, et que l'amour va s'envoler.
La vieillesse est un âge heureux quand on a mené une vie dure et plus ou moins dévorée par les autres.
La vieillesse est le temps où l'on a plus d'autre compagnie que soi-même.
Le vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
La vieillesse, c'est, plus encore que les cheveux blancs et les rides, ce sentiment qu'il est trop tard, que la partie est jouée, que la scène appartient désormais à une autre génération.
La vieillesse, qui flétrit le corps, rajeunit l'âme, quand elle n'est pas corrompue et oublieuse d'elle-même, et le moment de la mort est celui de la floraison de notre esprit.
La vieillesse ne rend pas les hommes plus prudents ou plus sages, ils sont au contraire plus fous dans cet âge qu'ils n'étaient étant jeunes ; puisque les défauts de l'esprit croissent comme ceux du corps.
La vieillesse est vénérable pour tout cœur bien né.
Le premier jour de la vieillesse n'est pas celui où une ride plisse notre front, où un cheveu blanc se montre à nos tempes ; c'est celui où l'imagination s'affaisse sous le poids des souvenirs ; où nous disons hier plus volontiers que demain, j'ai fait plus complaisamment que je ferai.
Une vieillesse prématurée ou accablée d'infirmités et de misères est presque toujours l'héritage que nous laisse une jeunesse vicieuse et déréglée.
La vieillesse languissante et ennemie des plaisirs dégoûte du présent, fait craindre l'avenir, rend insensible à tout, excepté à la douleur.
La vieillesse a des moyens d'être encore belle, si l'avarice et l'humeur ne viennent pas l'en priver.
Il existe en ce monde des êtres privilégiés, comme certains climats où règne un éternel printemps ; et leur heureuse vieillesse ressemble aux îles fortunées, dont les arbres, toujours beaux et verts, portent en tout temps, à la fois, des feuilles, des fleurs et des fruits.
La vieillesse nous prive des plaisirs, nous éloigne des affaires, et nous rapproche de la mort.
La vieillesse est l'ennemie de l'espèce humaine ! Elle flétrit tout ce qu'elle touche, elle transforme la beauté en laideur, la vigueur en impuissance, et l'agilité en inertie. Vieillesse, écoute-moi : je te hais.
Quand on approche de la vieillesse, il ne faut s'occuper que du soin de faire un meilleur usage du temps qui reste à vivre, qu'on n'a fait de celui qu'on a vécu, et ne songer à son existence que pour se préparer à la perdre bientôt.
La vieillesse craint de soulever le voile de l'avenir qui cache sa tombe ; elle porte les yeux en arrière, parcourt d'un regard rapide les pages d'or de sa vie passée, et s'exclame, hélas, à regret : j'ai vécu.
La vieillesse commence peut-être quand on se met à tenir véritablement à la vie.
La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel.
La vieillesse est une période de la vie où l'âge adulte appartient déjà au passé.
La vieillesse est cette échéance dont l'homme se plaît à faire une déchéance.
La vieillesse est l'hôtel des Invalides.
On reproche moins à la vieillesse les maux qu'elle amène que les plaisirs qu'elle enlève.
Mourir de vieillesse est la seule mort qui soit acceptable.
La vieillesse est un naufrage, et nous sommes tous sur le même bateau, mes frères !