Faut-il aimer ses amis pour eux ou pour soi ? — Pour eux, on les aime mieux, pour soi on les aime plus.
Le mérite des femmes se résume dans le verbe aimer, comme celui des hommes dans le verbe penser.
Quiconque aime ne peut être parfaitement heureux s'il n'est autant aimé qu'il aime.
Quand on aime, on ne voit que l'être aimé ; s'il n'est pas là, on le regrette et on l'attend ; s'il est là, on ne voit que lui, on ne pense qu'à lui, et peu importe que le ciel soit pur, que l'onde soit claire et que les oiseaux chantent bien.
Aime-t-on parce qu'on rencontre une fois un être qu'on croit vraiment créé pour soi, ou bien aime-t-on simplement parce qu'on est né avec la faculté d'aimer ? Le cœur de tout le monde doit avoir des bras comme le corps, des bras tendres et tendus qui attirent, des bras qui étreignent et qui enlacent.
Quand on aime un peu tout est raison pour aimer davantage.
L'homme n'a pas en lui de quoi aimer trente-six fois. Ou c'est qu'il nomme amour une bien faible flammèche. Quand on a bien aimé, quand on a tout brûlé, il se fait un grand vide, une grande blessure à cicatriser par le temps. Mais qui ne voit que la vie est trop courte pour récidiver ?
Le cœur a besoin d'aimer ! Heureux celui qui se contente d'une tourterelle !
Malheureux sont ceux qui ne savent pas qu'aimer c'est vivre, et qui jouissent d'une vie qui est une mort, ceux qui découvrent un jour que leurs pauvres plaisirs sont un pur néant, qu'en vain ils les multiplient, que tout le bien que peut produire l'existence charnelle est égal à zéro chez eux, et qu'un zéro multiplié par cent, multiplié par mille, reste toujours égal à n'importe quel autre zéro !
Qui donc faut-il aimer ? À qui croire ? De qui n'attendre aucune trahison ? Qui mesure obséquieusement toutes les choses et toutes les paroles de ce monde sur notre mètre ? Qui ne répand point de calomnies contre nous ? Qui se préoccupe constamment de nos intérêts ? Pour qui nos défauts ne sont-ils pas désagréables ? Qui ne nous ennuie jamais ? Sans chercher un vain idéal, sans perdre votre peine à cette recherche, aimez-vous vous-même, cher lecteur !
Quand je n'aime plus du tout, je n'aime bientôt plus rien. D'un grain noir dans mon ciel je tire involontairement une tempête ; d'un atome de fiel j'empoisonne toute ma vie intérieure ; d'une semence invisible je fais germer toute une moisson de plantes vénéneuses.
Le plus grand bonheur d’une femme n'est pas d'être aimée, mais d'aimer, car elle a plus besoin d'aimer que d'être aimée. Aussi le plus grand malheur de la malhonnête femme n'est pas de ne pouvoir plus être aimée, mais de ne pouvoir plus aimer. Elle passe sa vie à chercher un homme qu'elle aime, et quand elle est bien convaincue de sa chute et de son malheur, elle aime un chien ou un oiseau.
Dis-moi ce que tu aimes et comment tu l'aimes, et je te dirai ce que tu vois dans le monde.
Aimez : l'amour vous met au cœur un peu de joie ; aimez, l'amour allège : aimez, car le bonheur est pétri dans l'amour comme un lys dans la neige !
On sait comment on aime, on ne sait jamais comment on est aimé.
On sait qu'on aime ; mais on ignore pourquoi l'on aime, quand on a commencé d'aimer, et combien, et comment. Le simple bon sens vous conseille donc de ne compter, contre un pareil sentiment si indéfinissable, si instinctif, si ténébreux, que sur cette idée, que tout finit.
Aimons les autres, pour eux, non pour nous. Ainsi nous n'aurons point de déceptions.
J'aime mieux rien que tout ce qui n'est pas ce que j'aime.
Aimez-vous, aimez-vous, vous qui le pouvez, vous de qui il dépend d'avoir la vie belle et bonne, de marcher à deux d'un pas tranquille et sûr. Aimez-vous, ce sera bien. meilleur que de chercher d'autres bonheurs. Ce sera bien plus sûr que de troubler le vôtre par de vaines dissensions.
Aimer c'est pardonner, c'est secourir, c'est se donner ; le signe de l'amour, c'est le sacrifice.
L'amour veut sa récompense, c'est d'être plus aimé.
Aimer, même sans retour, est moins triste que de ne pas aimer.
Être aimé est une joie exquise, mais un peu personnelle. Aimer en est une plus pure et tellement faite de dévouement qu'elle est presque céleste.
Pensons plutôt à aimer qu'à être aimé ; en faisant l'un nous obtiendrons l'autre.
On peut estimer quelqu'un sans l'aimer. On ne peut pas l'aimer sans l’estimer.
Dès que l'on sait pourquoi on aime, on est bien proche de n'aimer plus.
Il n'y a rien qui nous transforme autant que l'amour. Quand on aime, la vie est si belle.
Comment avons-nous tant de peine à nous aimer les uns les autres, et nous supportons-nous si mal, tandis que Dieu nous aime et nous supporte tant ?
Il faut aimer les gens comme ils sont et non comme on voudrait qu'ils fussent ; telle est la vraie charité, et j'ai de fameux progrès à faire dans cette voie-là.
Celui qui meurt sans avoir aimé meurt sans avoir vécu.
II faut aimer et être aimé pour connaitre l'usage et sentir toute l'énergie de l'adverbe « encore » prononcé et répété avec exclamation pendant les instants les plus heureux et les plus courts de la vie !
Si nous nous trouvons moins heureux d'aimer que d'être aimé, c'est que nous n'aimons pas véritablement. Notre amour n'est autre chose que de la vanité.
On aime ses amis pour eux ou pour soi : dans le premier cas on les aime mieux, dans le second on les aime plus.
On croit avoir tout fait pour l'être préféré quand on l'aime comme on voudrait être aimé de lui. Il se trouverait plus heureux, si on l'aimait comme il veut être aimé.
On aime ceux qui nous plaisent jusqu'à ce que nous ayons découvert les raisons de ne plus les aimer.
Dans la première jeunesse, on aime une femme parce qu'elle est une femme, ce n'est que plus tard qu'on aime une femme parce qu'elle est elle.
Aimer par le cœur, c'est avoir d'avance tout pardonné à ce qu'on aime.
Quand on aime, les yeux sont sujets au papillotage.
Les yeux d'une personne aimée sont comme une onde transparente qui, tout en laissant voir le fond, reflète le ciel, les nuages et les étoiles.
Quand on aime, on se sent moins d'esprit ; quand on est aimé, on en a davantage.
Qui aime veut être aimé. Ceux qui sont si accommodants en matière de sentiment sont comme les acheteurs de mauvais aloi qui ne regardent pas au prix de la marchandise, qu'ils comptent bien ne pas payer.
Aimer un être, c'est attendre de lui quelque chose d'imprévisible.
L'homme aime de bon cœur, la femme aime de tout son cœur, ce qui est une énorme différence.
Je ne peux t'aimer qu'avec des baisers et des coquelicots.
Aimer doit être aussi naturel que vivre et respirer.
Aimer est tout, et celui qui aime n'a pas le temps de s'occuper d'autre chose.
Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.
Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil de tout le monde, on a le sien.
Pour que les femmes vous aiment, il faut qu'elles sentent qu'on est tout à elles, qu'on n'a pas, à côté, une passion avec laquelle on risque de les oublier pendant une semaine, un mois ou un an.
Les gens qu'on aime, c'est sacré.
Apprends à aimer, la leçon en est facile, et une fois connue, on ne l'oublie jamais.
Aimer, au-delà d'un je t'aime, c'est la caresse d'un regard, c'est l'attentivité d'un geste, l'accueil d'un sourire qui me reliera à l'aimé, le plus sûrement, le plus solidement.
Aime-moi comme tu peux, je ramasserai avec reconnaissance les miettes de ton cœur.
C'est une infirmité d'être incapable d'aimer.
Je remercie ceux que j'ai admirés dans ma vie ; je bénis moins ceux que j'ai aimés.
Aimer avec passion, c'est conjuguer le verbe aimer à toutes les saisons.
Aimer, ce n'est pas toujours absoudre l'être aimé, c'est regretter de ne pouvoir toujours le faire.
J'irai bâiller à Londres, souper à Madrid, rire à Paris, discuter à Munich, dépenser à Pétersbourg, pleurer à Rome, oublier à Venise, aimer partout où je trouverai un cœur à aimer.
Aimer c'est aimer ce qui est simple, et donc mystérieux. Ce qui est compliqué n'est jamais mystérieux.
Décrypter une femme, c'est déjà l'aimer.
Aimer doit être l'occasion d'oser être qui l'on est, sans négociation ni demi-choix.
On n'est pas plus maître de toujours aimer qu'on ne l'a été de ne pas aimer.
Sois aimant, si tu veux être aimé.
Pour se faire aimer, il faut se rendre aimable.
Aimer, se faire aimer, voilà le but qu'il ne faudrait jamais oublier.
Il est plus facile d'idolâtrer vingt amis que d'en aimer un seul.
Aimer, ce n'est pas aimer dans l'espoir de quelque chose, c'est aimer ici et maintenant, quel que soit l'avenir. Aimer, c'est toujours aimer au présent.
T'aimer, c'est te porter en moi à chaque instant, nourrir un feu qui me réchauffe.
On ne peut aimer les siens et s'en faire aimer qu'en vérité ; le reste n'est qu'habillage et amour friable.
On trouve toujours quelque chose à aimer chez l'autre, ne serait-ce que son absence.
On ne peut se dicter d'aimer si on n'aime pas ou de ne plus aimer si on aime.
Aimer un être, c'est lui faire crédit, c'est tenir à lui au moins autant pour ce qu'il sera que pour ce qu'il est.
Aimer, c'est « s'aimer en l'autre », bien sûr, mais ce doit être d'abord « aimer l'autre en soi ».
On aime sans motif, et on désaime sans cause.
Aimer, c'est avoir dix millions d'idées, et n'en exprimer aucune alors qu'on est près l'un de l'autre.
Il n'y a pas deux façons d'aimer quand on aime vraiment et pour le dire on dit : « Je t'aime ! » et tout est dit !
Un cœur aimant aime toujours, même s'il ne se sent pas aimer.
L'amour est involontaire, nous ne sommes pas libres d'aimer qui nous aime.
Laissez-moi t'aimer. Quelques jours, quelques années.
Il ne faut pas confondre aimer pour vivre avec vivre pour aimer.
Aime et tu seras aimé.
Pour pouvoir t'aimer sans réticence, j'ai dû apprendre à m'aimer sans réserve.
J'aime aimer, j'aime qu'on m'aime.
Quand on aime quelqu'un, on ne peut pas se retenir de le mordre en l'embrassant.
Un des plus grands plaisirs de la vie est celui d'être aimé.
On n'est pas libre d'aimer ce qu'on aime.
Celui qui aime agace toujours celui qui n'aime pas.
Qui aime les hommes est toujours aimé des hommes.
Comme tu m'aimerais si tu m'aimais comme je t'aime.
Ne pas être jaloux, c'est ne pas aimer vraiment.