Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
La véritable amitié ne se borne pas toujours à faire du bien à son ami pendant sa vie, elle étend quelquefois ses bienfaits au-delà même du tombeau. Les larmes ne nous acquittent point envers les amis que nous perdons. Nous sommes redevables à leur nom, à leur gloire, et à leur famille. Ils doivent vivre dans notre mémoire par le souvenir, dans notre bouche par les éloges, dans notre cœur par les sentiments de bienveillance envers leurs enfants, s'ils en laissent dans le besoin.
Le mot d'amitié n'est aujourd'hui hélas qu'un mot vide de sens : on s'en sert indifféremment vis-à-vis de tout le monde ; le nom d'ami est donné même à celui qu'on n'aime le moins, enfin le mot d'amitié ne paraît plus être, depuis quelques temps, qu'une espèce d'ironie, qu'un vrai persifflage, dans la bouche de ceux qui s'en servent.
L'amitié est une monnaie de bon aloi que de faux monnayeurs mettent en circulation après l'avoir altérée.
L'amitié est la conséquence d'un bail passé dans des conditions plus ou moins favorables : Quand les conditions changent, le bail doit être renouvelé.
Pourquoi la plus douce amitié est-elle celle qui lie les personnes d'un sexe différent ? C'est que cette amitié est toujours, à notre insu, parfumée d'un peu d'amour.
Il est des amitiés qui ne font que rapprocher les cœurs sans les unir.
L'amitié qui s'épanouit sur un terrain légèrement préparé par l'amour a des couleurs et des parfums d'une suavité toute particulière ; on dirait une plante de nos zones tempérées devenue hybride dans le voisinage d'une fleur des tropiques.
Il est des moments d'amitié qui ont la grâce de la rose sans épines.
La véritable amitié est opulente, les avares ne connaissent point un si noble sentiment.
Il n'y a que ceux qui ont joui du doux plaisir de l'amitié qui sachent quel charme il y a à passer les journées ensemble. Que les heures sont légères, qu'elles sont coulantes avec celui qu'on aime !
L'amitié s'enrichit des pertes de l'amour, elle en devient plus tendre et plus vive.
Plus on avance dans la vie, et plus on sent le besoin que l'on a de l'amitié. À mesure que la raison se perfectionne, que l'esprit augmente en délicatesse, et que le cœur s'épure, plus le sentiment de l'amitié devient nécessaire.
L'amitié la plus vraie entre âmes nobles est celle qui a pour nœud le lien respectable des bienfaits et de la reconnaissance.
L'amitié qui nous cache nos défauts nous sert moins que la haine qui nous les reproche.
L'amitié ne peut subsister sans l'estime.
La vraie amitié se mesure encore moins aux joies qu'elle nous donne qu'aux chagrins qu'elle nous évite.
L'amitié de certaines personnes ressemble à un costume de théâtre dont toute la valeur est dans les formes.
Ce qui rend si rare la véritable amitié, c'est qu'elle exige des rapports de goûts, mais encore une certaine égalité dans l'esprit comme dans le rang, et surtout quelque force dans le caractère.
L'amitié adoucit toutes les douleurs, et redouble tous les plaisirs.
La parfaite amitié, c'est ce sentiment pur et sacré, ce fruit si rare et tant désiré.
L'amitié est plus tolérante que l'amour, mais elle aussi a son honneur qui ne peut être impunément blessé, et vilipendé ; l'amitié exige qu'on pense d'elle avec noblesse, et ne condescend pas à demander le respect de sa dignité.
Le charme de l'amitié, c'est qu'on reste libre de part et d'autre, et qu'on ne se recherche que dans la mesure de l'attrait mutuel.
Je n'offre et n'accepte que l'amitié qui souffre le partage, et qui n'exclut pas une amitié parallèle.
L'amitié peut être un fort beau sentiment, mais c'est encore de une ces beautés idéales dont l'existence est beaucoup moins connue que le nom.
L'amitié est un souverain accord de deux ou trois âmes, jamais plus, qui ont trouvé l'une dans l'autre la plus grande disposition à se comprendre mutuellement, à s'être utiles, à s'interpréter noblement.
Le sentiment le plus parfait, le plus doux à l'âme, dans sa plénitude tranquille, c'est l'amitié qui succède à l'amour entre un homme et une femme qui n'ont à rougir ni de s'être aimés passionnément, ni d'avoir cessé de s'aimer avec l'ardeur première de la jeunesse.
Me promenant, par une belle journée d'octobre, dans les jardins de mon enfance, soudain je fus frappé de la beauté merveilleuse d'un grand nombre d'arbres verts que je n'avais point aperçus durant l'été, cachés qu'ils étaient par l'épais feuillage des massifs, alors dans tout l'éclat de la végétation, maintenant dépouillés. Humble et patiente amitié, pensai-je, c'est ainsi qu'on t'oublie aux heures splendides de la jeunesse et de l'amour ; c'est ainsi que tu apparais, douce et consolatrice, vers le soir de la vie, quand la passion est morte et l'existence dénudée.
L'amitié est le baume de la vie.
Il n'y a que des sentiments purs et honnêtes qui puissent former les nœuds de l'amitié, l'intérêt les désunit.
L'amitié est si jalouse et si délicate qu'un atome qui s'y mêle la blesse.