Les citations, pensées et mots de célébrités :
L'homme ne se rachète de la condition des bêtes que par l'éducation.
Les enfants assez dénaturés pour oublier ce qu'ils doivent à leurs parents sont des monstres d'ingratitude : mais souvent les pères et les mères ne peuvent l'imputer qu'à eux-mêmes. Si les enfants étaient mieux élevés, s'ils avaient reçu une éducation plus sage, ils seraient plus respectueux et plus tendres.
De tous les devoirs des parents, le principal est la bonne éducation de leurs enfants.
La nature ébauche l'homme et l'éducation l'achève.
Si dans notre enfance on travaillait plus à former notre raison qu'à orner notre esprit, quand nous sommes devenus des hommes, quand nous sommes arrivés à cet âge mûr ou nous devons jouer quelque rôle dans le monde, nous serions plus portés au bien, plus justes envers nos semblables, plus exacts dans nos devoirs. Une mauvaise éducation peut causer la perte de plusieurs générations : elle a les mêmes suites en fait de morale, qu'un mauvais système en fait de politique ; des maximes trop légèrement adoptées ont reculé souvent pour plus d'un siècle le bonheur d'une nation.
Une bonne éducation nous fait contracter des habitudes honnêtes, et nous fournit ainsi un préservatif contre les passions.
L'impolitesse est le défaut des gens d'une médiocre éducation.
La bonne éducation sait instruire au bien : celui qu'elle a formé connaît le mal par la règle du beau et de l'honnête.
Les bonnes mœurs sont en tout temps un trésor inestimable. L'éducation les polit et contribue à la vertu ; la pudeur jointe à la sagesse répand sur la vie une gloire qui ne vieillit point.
L'homme sans éducation prend toujours la politesse pour de la peur.
Nos qualités nous viennent de la nature, mais nos vertus sont le fruit de notre éducation ; un enfant avare, si on lui fait honte de son avarice, peut devenir généreux ; un poltron peut devenir brave ; un égoïste même peut devenir bienfaiteur par orgueil ; mais un homme gauche est toujours maladroit, et un paresseux est toujours inutile.
Cette vie n'a quelque prix que si elle sert à l'éducation morale de notre cœur.
La bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d'un État.
Une bonne éducation est la source de toutes les vertus.
Qui n'a ni esprit ni éducation est semblable à un orphelin isolé dans le monde.
L'éducation ne fait que développer les qualités que nous a données la nature.
Une éducation forcée donne à l'homme le caractère du singe qui jette du ridicule sur tout ce qu'il imite.
L'éducation affaiblit le penchant au mal, et fortifie le penchant au bien.
La meilleure éducation apprend à se rendre utile aux autres et à pouvoir se passer des autres.
L'éducation passe avant l'instruction, elle fonde l'homme.
L'éducation, c'est la famille qui la donne ; l'instruction, c'est l'État qui la doit.
L'éducation est une discipline bien entendue qui, par voie d'amusement, conduit l'âme de l'enfant à aimer ce qui, devenu grand, le doit rendre accompli dans le genre qu'il embrassera.
L'éducation doit être tendre et sévère, et non pas froide et molle.
L'éducation se compose de ce qu'il faut dire et de ce qu'il faut taire.
Les enfants, quelle que soit leur intelligence, ne s'améliorent que par l'éducation et les exemples.
Les enfants sont un bienfait ou un fléau du ciel suivant ce qu'ils deviennent, et ils deviennent ce que l'éducation les fait.
Dans la carrière de l'éducation, hâtez-vous lentement.
Donnez-moi un tigre, et je me charge de faire son éducation.
Inciter à librement vouloir ce qu'il est nécessaire, juste ou utile qu'on fasse, c'est tout le secret d'une éducation rationnelle.
Tout votre orgueil se fonde sur la liberté qui paraît en caractères irréfragables dans la race humaine, et pourtant, dans vos systèmes d'éducation, la chose à laquelle vous songez le moins, ou plutôt que vous combattez à outrance, c'est la faculté de librement penser et vouloir. Vous ne cultivez que deux facultés serviles de l'homme : la mémoire et l'obéissance. Un élève accompli, selon votre pédagogie, est celui dont le cerveau retient tout ce que l'on y met, et dont le caractère subit tout ce qu'on lui impose. Aussi, malgré les constitutions et les codes, qui proclament nos libertés politiques et civiles, sommes-nous en réalité un peuple serf, humblement discipliné à croire la parole écrite, à nous incliner devant l'autorité établie. Observer, penser, vouloir, être enfin par nous-mêmes, en vertu de notre propre force, voilà ce que nous n'apprenons point, ou ce que nous apprenons trop tard.
Il faut, pour qu'une société parvienne à toute la perfection dont elle est capable, que l'éducation y soit universelle. Il faut qu'un vaste système, prenant pour point de départ l'égalité, porte, par une sorte d'élection perpétuelle, les intelligences d'élite aux premiers rangs, et distribue aux autres, à chacune selon la culture dont elle s'est montrée susceptible, une part proportionnée du grand travail national.
L'État ne songe qu'à former des sujets. La famille est inhabile à préparer des citoyens. L'un et l'autre n'ont encore aucun plan sérieux d'éducation pour la femme, c'est-à-dire pour toute une moitié de l'espèce humaine.
La science, d'accord avec l'expérience, nous montre l'homme indéfiniment modifiable, susceptible de grands perfectionnements et de profonde dégénérescence. Il en résulte, pour la famille et pour la société, un devoir impérieux qui est en même temps un intérêt suprême : le devoir de l'éducation. On peut définir l'éducation : le développement le plus harmonieux possible de la vie commune à l'espèce, et de cette énergie particulière qui constitue l'individu. Une éducation rationnelle ne perd point de vue ce double but. Elle tend tout à la fois à développer dans l'homme ce qui le rend semblable à tous les hommes, et ce qui l'en différencie. Suivant les indications de la nature, elle cultive l'espèce et soigne l'individu. Elle cherche l'unité dans la variété, et la liberté dans l'harmonie. C'est pour avoir exclusivement considéré l'individu ou l'espèce, et pour s'être ainsi éloignés de la nature où tous les phénomènes sont à la fois individuels et relatifs, que les systèmes d'éducation essayés jusqu'à nos jours n'ont aidé que très-imparfaitement, et souvent même ont entravé le cours régulier du génie humain.
Une bonne éducation est la source et la racine d'une vie vertueuse.
L'humanité est un sentiment réfléchi ; l'éducation seule le développe et le fortifie.
L'éducation est pour l'enfance ce qu'est l'eau pour une plante.
Une éducation violente comprime le caractère, mais ne le réforme pas.
L'éducation ne peut porter de bons fruits si elle n'appelle à son aide la patience et la bonté.
Une bonne éducation est la source de tout bien dans le monde.
Le rôle de l'éducation est d'aider chacun d'entre nous à vivre librement et sans peur.
L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à s'épanouir en amour et en humanité.
L'éducation peut modifier l'homme au point d'en faire un Spartiate ou un Sybarite, mais elle n'en peut faire un homme de génie.
L'instruction n'est que l'éducation de la mémoire.
L'éducation que l'on donne d'ordinaire aux jeunes gens est un second amour-propre qu'on leur inspire.
Que l'éducation soit négative pour ce qu'il est bon d'oublier ; qu'elle soit positive pour tout ce qu'il est bon de retenir.
Un des objectifs des éducateurs doit être d'apprendre à l'enfant une avarice scrupuleuse en matière de temps, ne jamais le perdre, et la crainte, à claquer des dents, du dieu Délai.
L'éducation, de nos jours, est une faillite complète parce qu'elle accorde la primauté à la technique.
L'éducation est un art dont la pratique a besoin d'être perfectionnée par plusieurs générations.
L'éducation donne le langage de la politesse, l'esprit en donne le sentiment.
L'éducation n'a de sens que si elle vous aide à comprendre les vastes horizons de la vie, ses joies et ses peines.
Ne cherchez pas à faire, de l'éducation, une suite de plaisirs. Seul l'effort donne à l'esprit de la vigueur.
La meilleure éducation du monde ne prévaut pas contre les mauvais instincts.
Nous acquérons, par l'éducation, des connaissances éphémères et des répugnances tenaces.
L'esprit naturel des gens sans éducation porte à croire que les qualités de l'esprit sont innées ; tandis que le peu de stabilité dans le caractère et la conduite des hommes prouve que les qualités du cœur dépendent de l'exemple, et surtout des circonstances où l'individu est placé. Les dispositions et les penchants qui se montrent chez certains peuples, ou même dans des familles entières, ne détruisent pas cette assertion, puisqu'ils n'empêchent pas que tous ne soient également entraînés par cet esprit irrésistible d'imitation et de soumission qui semble commun à toute la nature animée.
Trop souvent on place ses enfants dans des lycées non pour un choix judicieux mais par vanité.
Chaque homme, pour faire son éducation, a plus à oublier qu'à apprendre.
La plus parfaite éducation consiste à habituer le disciple à se passer de maître.
Le progrès est sensible en éducation : après le bourrage, le bousillage de crâne.
Le choix d'un système d'éducation a plus d'importance pour un peuple que celui de son gouvernement.
Les bonnes institutions d'éducation sont des semences pour l'avenir.
L'éducation, c'est le respect de ce qui est réellement bon, grand et beau ; c'est la politesse.
Si vous croyez que l'éducation ne sert à rien, essayez l'ignorance.
On ne fait pas l'éducation d'un enfant avec le savoir qu'on a, mais avec son caractère.
La plus grande difficulté dans l'éducation des enfants, est que les parents soient un exemple.
L'éducation, c'est ce qui apprend à se dominer, à dominer le monde, à dominer autrui.
L'éducation bien dirigée contribue à la vertu.
Les bons parents sont ceux qui savent qu'une éducation est un travail difficile, parfois rude, et qui ne capitulent jamais sur les points importants.
L'éducation est pour les gens heureux une parure, pour les malheureux un refuge.