Une femme de caractère change de route quand elle a reconnu que c'est son intérêt d'en changer.
Ni un homme ni un peuple ne sont forcés de copier leurs ancêtres, mais ils trouvent leur avantage à suivre la route que ceux-ci leur ont ouverte.
On peut arriver à l'amour en suivant une route ouverte par l'amitié, mais pour s'éloigner de lui, on prend ordinairement un chemin tracé et pavé par des pionniers fort différents.
Sur la route la variété des paysages est un trompe-l'oeil qui semble l'abréger, et dans la vie, au contraire, la multiplicité des événements paraît l'allonger.
Les âmes basses et peureuses suivent les routes les plus sûres : le courage tente les accès difficiles.
La prudence vous mène au but par des routes souvent inconnues à la sagesse.
Dieu ne permet pas qu'on s'arrête. Tôt ou tard, il force les âmes alanguies à se remettre en route : il faut marcher, avancer dans sa propre vie.
L'esprit se traîne péniblement dans des sentiers toujours battus ; l'âme se crée sans cesse des routes nouvelles.
La route la plus sûre du bonheur est celle de la droiture.
Les grandes routes appartiennent à tout le monde, même aux malheureux qui sont exilés.
Si belle que soit la route qu'on fait avec une femme, il arrive toujours un moment où l'on est réduit, pour se distraire, à compter les bornes du chemin.
Il n'y a pas de route plus sûre pour aller au bonheur que celle de la vertu. Si l'on y parvient, il est plus pur, plus solide et plus doux par elle ; si on le manque, elle seule peut en dédommager.
La vie est une belle route fleurie parsemée d'embûches et de haies remplies d'épines.
Pour trouver le bonheur c'est faire fausse route, que de penser sans cesse au mal que l'on redoute.
Quand le vaisseau de l'État fait bonne route, les passagers ne s'occupent pas de la manœuvre.
La route du précepte est longue, celle de l'exemple est courte.
La grande route du vrai dans les rapports de l'homme et de la femme c'est le mariage ; tous les petits chemins de traverse mènent souvent aux abîmes et en tout cas font perdre du temps.
Pour abréger la route, un compagnon aimable est toujours le bienvenu.
Chacun se jette dans une route, on se sépare, on s'élance ardent dans la vie.
Chacun en cette vie doit choisir sa propre route, et parcourir seul son chemin.
Lorsqu'on s'est évidemment trompé de route, la prudence conseille de revenir sur ses pas jusqu'à ce que l'on ait reconnu la véritable route qu'on aurait dû suivre.
Il n'y a qu'une seule route pour entrer dans la vie, il y en a mille pour en sortir.
Quand l'esprit est distrait et se trompe de route, les yeux ne tardent guère à ne plus y voir goutte.
Pour aller d'un point à un autre, la route droite est le plus court chemin.
Dans la vie il faut choisir sa route, prendre son parti, et s'en écarter le moins possible.
On prend souvent la route avant de savoir même qu'il y avait des bifurcations dans l'expérience réelle.
L'unique moyen de savoir jusqu'où l'on peut aller, c'est de se mettre en route et de marcher.
De toutes parts la route est ouverte à la sagesse comme à la folie, et beaucoup d'hommes ne savent malheureusement pas distinguer le vrai chemin.
Baisse les yeux, il te sera bon pour faciliter la route de voir le sol où reposent tes pieds.
Celui qui s'arrête à jeter des pierres à tous les chiens qui aboient n'arrivera jamais au terme de sa route !
Dans la vie il faut toujours savoir où l'on va sous peine de se casser le cou dans le premier trou ouvert sur la route.
La vie est parsemée d'obstacles, à toi sur ta route d'apprendre à les franchir.
Le voyageur qui craint de s'égarer et doute, fait mieux de tourner bride à moitié de sa route.
Nous devrions prendre la route sans idée définie de l'endroit où nous allons passer la nuit, ni de la date de notre retour ; seul importe le chemin. Plus essentiel encore, quoique ce soit un bonheur des plus rares, nous devrions, avant de nous mettre en route, tenter de trouver un compagnon de voyage qui nous ressemble et à qui nous pourrons dire tout ce qui nous vient à l'esprit. Car nous ne saurions goûter notre plaisir sauf à le partager.
L'avenir ! la longue route sur laquelle les événements préparent leur chevauchée.
Il est certaines routes qu'il n'est pas donné à tout homme de parcourir.
Je marche dans un pays inconnu, vers un but invisible, et je prendrai conseil de tout ce qui s'offrira sur ma route.
Il n'y a pas de route mauvaise quand elle finit.
Une vie sans fêtes est une longue route sans hôtellerie.
Il faut que chacun de nous suive sa route.
Le bon sens ne voit qu'une route et la suit, l'esprit en voit dix et ne sait laquelle prendre.
L'homme ne voit le bonheur que loin de lui ; et dès qu'il croit l'avoir vu quelque part, il brise, pour atteindre à ce point, les nœuds qui l'attachaient ailleurs ; plus heureux, du moins, s'il pouvait les briser ! Qu'arrive-t-il cependant ? Avant que la route qui nous mène au but désiré soit parcourue à demi, le prestige cesse et le fantôme s'envole en se jouant de nos espérances.
Délaisse les grandes routes, prends les sentiers.
Nous séjournons sur la terre et il faut que chacun chemine en cette route ; le terme, la mort, est le dernier qu'atteignent nos pas.
Il n'y a pas de mauvaise route quand elle finit?