Un sacrifice joyeusement fait à quelqu'un qui ne s'en doute pas remplit le cœur d'une joie secrète et intime,
L'épreuve a pour but de reconnaître la quantité de sacrifice qui est dans une âme ; la connaissez-vous, messieurs, votre quantité de sacrifice ?
Parfois, c'est en demandant les plus amers sacrifices que le confesseur prouve la tendresse de sa charité.
N'hésitez pas, pour obtenir beaucoup, de faire de légers sacrifices : c'est par les petits présents qu'on gagne l'affection des hommes.
On a sanctifié le mariage par l'autel, ce n'est pas étonnant ; c'est un sacrifice, et très souvent les bêtes immolées ont des cornes dorées.
Il n'est pas une opinion politique, philosophique ou religieuse, qui vaille le sacrifice d'une amitié.
Nous faisons gaiment le sacrifice des plaisirs dont nous sommes las.
Il y a des douceurs infinies dans le sacrifice, mais lorsqu'il s'agit d'une personne aimée, le sacrifice n'existe plus. Il devient une forme de l'amour.
Il y a beaucoup de bonne grâce à faire joyeusement le sacrifice auquel on se décide.
Faites vos sacrifices à Dieu et non pas au monde. - Dieu vous en récompensera au centuple et le monde ne vous en donnera jamais l'équivalent.
Nous sommes trop exigeants quand nous demandons à nos amis les sacrifices que nous nous croirions capables de faire pour eux ; ils peuvent avoir la même affection, mais ils n'ont pas la même nature, et c'est assez de leur demander de faire pour nous ce qu'ils feraient pour eux-mêmes.
Sacrifice : Échange d'une peine certaine contre un plaisir virtuel.
L'amour exige des sacrifices ; l'amitié s'en offense et les prévient.
Aimer n'est pas un art, c'est une passion engendrée par l'innocence même ; elle se nourrit de sacrifices, au lieu de s'éteindre dans les voluptés.
Le sacrifice est à la circonférence de tous les devoirs.
Que de fervents chrétiens dans le succès seraient des âmes tièdes dans le sacrifice !
Nos sacrifices sont comme nos folies, ils nous entraînent.
Le sacrifice, c'est comme le sinapisme, on en parle à son aise quand on ne le sent pas.
Le propre de la religion n'est pas tant la liberté que l'obéissance, sa valeur se mesure aux sacrifices qu'elle peut obtenir de l'individu.
Les voluptés amères du sacrifice sont les seules joies qui ne trompent jamais.
Les grands sacrifices sont apparents et orgueilleux ; les petits sacrifices sont intérieurs et doux.
L'homme qui vient d'imposer à sa volonté un coûteux sacrifice croit découvrir au fond de son être quelque chose qui le dépasse ; il y avait en lui un divin prisonnier dont il ne soupçonnait pas la présence, et tout à coup son prisonnier est devenu son maître.
Il est puéril d'aspirer aux grands profits en se refusant aux grands sacrifices.
On ne sait jamais prévoir les sacrifices nécessaires, et en diminuer l'étendue en les faisant d'avance. Cette prévoyance et ce courage ont toujours manqué aux nations dans les crises financières.
L'amour a droit à tous les sacrifices. C'est du moins ce qui est entendu avec les dames, qui sont, en somme, les juges naturels de notre dignité.
J'ai pour toi un grand amour, tu sais, et je me sens capable des plus grands sacrifices.
Le choix entre deux partis à prendre nécessite un sacrifice.
Curieux comme les femmes aiment le sacrifice à leur égard — de leur part, il ne faut guère leur en demander.
Reculer devant les sacrifices qu'impose l'exercice de l'hospitalité, c'est se refuser à prendre la peine nécessaire pour acquérir et conserver les biens de la fortune.
Souvenez-vous toujours que les petits sacrifices exigés, répétés, ébranlent les affections même les plus solides.
Le devoir de mon voisin, c'est le sacrifice que j'attends de lui pour me servir. Mon devoir, c'est le sacrifice que je consens à faire, parce qu'il me servira.
La femme veut par-dessus tout être aimée. Si parfois elle désire dans l'homme qu'elle aime une passion plus haute que l'amour, c'est pour en obtenir le sacrifice.
De tous les témoignages de notre gratitude, celui que le bienfaiteur apprécierait le plus serait encore notre refus d'accepter le sacrifice qu'il nous offre.
Devoir implique sacrifice : le devoir accompli, c'est le sacrifice consommé.
Il ne faut que du cœur pour s'élancer au sacrifice ; il faut de la volonté pour ne pas s'arrêter en chemin.
L'amour vrai vit des sacrifices qu'il s'impose ; l'amour faux, de ceux qu'il exige.
En tout temps, le dévouement qui brilla par les grandes phrases ne fut jamais celui qui brilla par les grands sacrifices. Le véritable dévouement attend pour s'exalter les jours d'épreuves. Ce qui le distingue du faux zèle, c'est le soin avec lequel il évite de tomber dans aucune exagération. La Révolution a péri par les tribuns, l'Empire par les flatteurs, la Restauration par les courtisans. Tous les régimes, pour leur malheur ou pour leur châtiment, ont leurs ultras.
Quand on fait le mal, c'est en vain que l'on brûle de l'encens et qu'on offre des sacrifices.
La loi générale de l'amour se résout dans la loi de sacrifice, dans la préférence des autres à soi, de tout vivant à chacun de ses membres, de la société à l'individu.
C'est une attraction perpétuelle qui rend les hommes solidaires, les pousse à des efforts collectifs dont chacun récolte les fruits, et à des sacrifices mutuels qui font sortir des avantages généraux de sacrifices individuels.
Le véritable amour se mesure à sa puissance de sacrifice.
Les femmes qui sont exclusivement mères s'attachent plus par les sacrifices que par les plaisirs.