Les 65 pensées et citations sur sacrifier :
Le politicien sacrifie tout : son ami, son frère, sa femme, sa conscience ; seulement, soi-même, on ne se sacrifie pas.
Il vaut mieux sacrifier un membre que de laisser périr toute une équipe.
Nous sommes toujours prêts à sacrifier à l'intérêt public les intérêts particuliers des autres.
Il faut savoir sacrifier les passions à Dieu, lorsqu'il l'exige ; mais il faut en avoir.
Se sacrifier, c'est obéir à ce qu'il y a de meilleur en soi.
Le courage le plus court est le plus aisé ; on sacrifie sa vie plus facilement qu'on ne la consacre.
Nous sacrifierions le genre humain pour ceux que nous aimons absolument ; ils sont rentrés avec nous dans le cercle de notre égoïsme.
On est tenté de croire qu'on fait bien dès qu'on se sacrifie. Comme l'égoïsme, l'abnégation a son aveuglement.
Il y a du bonheur à souffrir pour une noble cause ! Celui qui se sacrifie à une idée trouve sa récompense dans son sacrifice même ; elle lui devient d'autant plus chère qu'elle lui a imposé plus d'efforts et de privations.
Bien des gens font à leur Dieu le sacrifice de leur raison à laquelle ils tiennent peu, et n'ont garde de lui sacrifier la moindre de leurs passions auxquelles ils tiennent beaucoup.
On « sacrifie aux usages » sans bien connaître l'objet du sacrifice.
On connaît tout le prix des convenances quand on leur sacrifie le suc d'une bonne réplique.
Avoir des enfants, c'est accepter de sacrifier ses aises ou sa tranquillité à l'amour.
La résignation n'est jamais une vertu à mon usage. Sans me flatter, je me crois très capable de me dévouer, de me sacrifier à ce que j'aime.
On ne sacrifie pas ses plus beaux souvenirs à l'avantage d'un bon marché.
Quand on a un but dominant auquel on sacrifie tout, un des premiers sacrifices qu'on lui fait est celui de la vérité. Plus le but est grand et désintéressé, moins on a de scrupules.
Il y en a qui sacrifient à leurs amis non seulement leurs aises, mais même leur raison.
L'altruisme bien entendu nous commande de sacrifier quelquefois notre conscience à la conscience d'autrui.
Qui peut sacrifier aux grâces peut être assuré de l'amour.
Une femme raisonnable croit s'associer à la réputation de son amant, elle lui veut des vertus pour lui sacrifier la sienne.
L'amour n'est vraiment beau qu'au moment où il est sacrifié.
À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel.
Il n'y a de sacrifices que pour ceux qui n'aiment plus ; ceux qui aiment ne sentent pas qu'ils se sacrifient.
La vie passe à la vitesse du vent, ne sacrifiez point le jour au lendemain, ni le présent à l'avenir.
Nul ne doit sacrifier un grand devoir à une petite convenance.
La vie est trop courte pour la gaspiller à des sottises et la sacrifier aux crécelles vides.
On ne nous pardonne de nous mettre en scène dans un récit que si nous prenons soin d'y donner à notre rôle quelque nuance de ridicule. L'amour-propre de l'auditeur cesse d'être jaloux si le nôtre semble un peu sacrifié.
C'est pour soi qu'on se sacrifie. On prétend choisir et mesurer soi-même son sacrifice.
Savoir sacrifier à un but dominant les considérations secondaires, voilà ce qui distingue les caractères décidés des caractères irrésolus.
Le véritable amour, toujours prêt à sacrifier son propre bonheur, toujours tremblant et craintif, ne s'exprime point par des transports ; son énergie est toute entière dans sa générosité ; plus il est chaste et pur, plus il se plaît à s'envelopper de voiles, à se cacher sous des emblèmes ; lui seul sait épuiser tous les charmes réunis du mystère, de la délicatesse et de la sensibilité.