Quelle est votre conclusion de la vie ? — Tout est selon.
La vie champêtre, c'est toi qui me rends à moi-même ; tu calmes mon cœur agité ; et de ma seule oisiveté tu me fais un bonheur extrême. Parmi tous ces bois et ces hameaux c'est là que je commence à revivre, et j'empêcherai de m'y suivre le souvenir de tous mes maux.
Si on dépouillait de tout ce qu'ils ont d'artificiel les fervents de la vie mondaine, on ne trouverait que des squelettes.
Pour cheminer en équilibre sur la corde raide de la vie, une bonne conscience est le meilleur balancier.
Premier acte : une idylle ; deuxième acte : une ode ; troisième acte : une élégie ; quatrième acte : une satire ; cinquième acte : une tragédie. Ainsi se joue la vie !
Un vaudeville pour le riche, une comédie pour le sage, un drame pour le pauvre, voilà la vie !
Chacun de nous, dans sa vie, a son sillon à creuser. Ce sillon peut n'être pas profond, mais il faut qu'il soit droit.
La vie se boit comme le vin, et comme le vin aussi, elle grise les uns et réconforte les autres.
La vie est un rondeau, mon cher, elle se répète sans arrêt, elle rabâche, elle radote, la vie vous raconte mille fois la même chose.
La vie n'a sa plénitude que lorsque tous les sentiments et toutes les forces ont trouvé leur aliment et leur emploi.
La vie est un art dans lequel on reste trop souvent dilettante. Pour passer maître, il faut verser le sang de son cœur.
Au déclin de la vie on aime à vieillir les autres, c'est un moyen de se rajeunir.
La vie est une énigme dont la mort donne le mot, mais ce mot-là, nul ne le connaît ici-bas.
La vie n'est pas un roman ; on a des souvenirs romanesques, des désirs romanesques, et c'est tout.
La vie n'est gouvernée ni par la volonté ni par l'intention. La vie est une affaire de nerfs, de fibres et de cellules lentement amassées, c'est là que se cache la pensée, là que la passion vit ses rêves.
Le suicide le plus doux et le plus sûr à la fois, c'est la vie.
La jeunesse, c'est la rose du printemps de la vie des femmes et des hommes.
La vie humaine, semblable à un chemin dont l'issue est un précipice affreux.
La vie est moins romantique que le romantisme, et les choses s'arrangent mieux dans nos désirs que dans la réalité. La vie nous prend dans tant de filets !
La vie nous éloigne parfois un instant que pour nous rapprocher davantage.
La vie et l'histoire sont le même livre, imprimés en plus ou moins gros caractères.
La vie est pour plusieurs un roman sans le savoir, pour d'autres une comédie sans le vouloir, pour tous un drame par le dénouement.
La vie est un grand compte de Doit et Avoir, crédité par l'imagination et débité par la réalité.
Si la vie publique a ses « libertés nécessaires », la vie privée a ses inévitables servitudes.
La vie se passe... à passer.
La vie est pour celui qui y tient trop, comme un de ces objets précieux dont on ne se sert pas, de peur de les user.
Comme le jour, la vie a ses ombres du matin et du soir, les unes diminuant, les autres grandissant d'heure en heure.
Il y a dans la vie des situations insolubles qui sont la déroute des idées admises.
La vie est un combat où on passe sans cesse de la crainte à l'espérance.
La vie est si dure à certains de ses martyrs qu'on est tenté de se demander si ceux qui la leur ont donnée ne devraient pas être punis comme ceux qui la leur ôteraient.
Ma vie est la plus unie du monde, et rien n'en vient couper la monotonie. Aujourd'hui amène demain comme hier avait amené aujourd'hui ; et, sans avoir la fatuité d'être prophète, je puis prédire hardiment le matin ce qui m'arrivera le soir.
Assieds-toi au banquet de la vie, mais ne t'y accoude pas.
La vie est une belle route fleurie parsemée d'embûches et de haies remplies d'épines.
La vie est peu de chose, un rien éteint sa flamme.
La vie est trop courte pour la gaspiller à poursuivre un amour impossible.
Ce que la vie veut de toi, elle saura te le dire, et de manière à ce que tu comprennes.
La vie est comme un banquet d'où l'on se retire quand l'appétit n'y est plus.
La vie est une tempête, il faut s'accoutumer à tenir la mer.
La vie est un travail qu'il faut faire debout.
La vie d'un homme n'est qu'une longue suite de prélèvements : amniotique, d'ADN, sanguin et peut-être un jour à la source.
La vie se contredit tant, on se débrouille comme on peut avec la vie.
La vie n'est jamais belle, il n'y a que les tableaux de la vie qui soient beaux, lorsque le miroir de la poésie les éclaire et les réfléchit, surtout dans la jeunesse quand nous ne savons pas encore ce que c'est que de vivre.
La vie est une mer pleine d'écueils et de tourbillons que l'homme n'évite qu'à force de prudence.
La vie est comme le désert, on s'y salue, et l'on s'y perd : Est-ce là vivre !
La vie est une bête sauvage, une panthère. Si vous voulez l'apprivoiser, il ne faut pas qu'elle croie qu'on puisse vous mordre, sinon elle vous mordra.
La vie est un bienfait dont le meilleur bienfait est la mort : ne plus craindre pour ceux qu'on aime !
La vie est un chemin, parsemé de roses et d'épines, qui n'a qu'une seule issue, le repos éternel.
La vie est comme un pendule qui oscille de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui.
Il n'est pas long le catéchisme de la vie : supporte !
Je me réjouis devant un épi bien plein, comme je me réjouis devant une jeune vie pleine de sève.
La vie s'use dans la monotonie des répétitions?