L'agneau s'en va aussi vite que le mouton ; nul n'est si vieux qui ne puisse vivre un an, ni si jeune qui ne puisse mourir aujourd'hui.
Il ne faut pas vivre étant jeune de façon à ne pourvoir vivre étant vieux.
Hâtons-nous de vivre ! la vie est si courte, et la mort si longue.
On ne vit qu'en laissant vivre.
Rarement vivons-nous le jour même, nous remettons la vie à demain.
Vivre est nécessaire, et vivre ce n'est pas calculer, prévoir, vouloir, c'est être ce qu'on est, être dans le jour présent et ne pas chercher midi à quatorze heures, sentir, se laisser respirer, respecter son bonheur pendant qu'il passe.
Point ne sert de vivre longtemps s'il s'agit de vivre mort.
Vivre, c'est sentir, et qui sent fortement les choses vit plus qu'un autre.
Le vulgaire ne s'aperçoit guère qu'il vit qu'au moment où il va cesser de vivre, et ce vulgaire est de toute classe sociale.
Il faut vivre pour autrui, si tu veux vivre pour toi-même.
Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre.
Vivre est une torture puisque vivre sépare.
Nous vivons, non comme nous voulons, mais comme nous pouvons.
Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Tu m'aimes, je t'aime, on s'aime, c'est magnifique, c'est superbe mais ce n'est pas tout ! il faut vivre.
Vivre, ce n'est pas concevoir ce qu'il faut faire, c'est le faire ; ce n'est pas entrevoir, c'est réaliser.
Le plus important, celui qu'on exerce le moins de tous les arts, c'est l'art de vivre. Combien peu d'hommes ont ce juste sentiment des proportions qui, supprimant le détail, ne s'attache qu'aux grandes lignes. Combien peu surtout concoivent un idéal d'après lequel ils modèlent leurs actions, auquel ils conforment leurs desseins. Je ne vois partout que la caricature, ou tout au plus la grossière ébauche de ce que pourrait être la vie humaine.
Vivre pleinement, c'est balayer ses peurs et ses angoisses du revers de la main.
Il fait vivre aussi pour les autres, et non pas que pour soi-même.
Je veux vivre avec toi, reste à côté de moi, encore plus près... je veux sentir ton souffle.
Il ne sert à rien de vivre normalement : la normalité n'existe pas.
Pour vivre, il faut mettre beaucoup d'eau dans son vin, et savoir avaler beaucoup de couleuvres.
À vivre longtemps, on devrait finir par savoir s'augmenter en se simplifiant.
Il ne faut pas confondre aimer pour vivre avec vivre pour aimer.
Qui vit bien vit longtemps.
Mieux vaut vivre riche que mourir riche.
Aimer, c'est laisser vivre la femme qu'on aime.
À vivre trop près d'un homme, il nous arrive la même chose que si nous reprenons toujours une bonne gravure avec les doigts nus : un beau jour nous avons dans les mains un méchant papier sale et rien de plus.
Vivre sans téléphone portable, vous imaginez le supplice ?
Il faut, si l'on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit.
Ce n'est plus vivre que d'être inhabile à ses fonctions accoutumées.
Il faut vivre quand on peut être bon à quelque chose sur la terre.
Quel plaisir d'être au monde, et qu'il fait bon de vivre !
Vivre, sentir qu'on existe, qu'on est homme, voilà le plus grand bienfait de l'amour.
Vivre sa vie, c'est souvent gâcher la vie des autres.
Il faut pour vivre en paix avec les hommes revenir rarement sur le passé.
Vivre et laisser vivre, penser et laisser penser, sont des maximes qui me sont également chères. Ma tendance est toujours à l'ensemble, à la totalité, à l'équilibre. C'est exclure, condamner, dire non, qui m'est difficile, excepté avec les exclusifs.
Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout.
À qui veut vivre à son aise, il ne faut qu'un ami qui lui plaise.
C'est ne pas vivre que de vivre dans le désir et dans l'attente.
À quoi bon vivre sans amour et sans liberté !
La grande illusion est celle qu'on a, dans la jeunesse, de vivre toujours.
L'art de vivre avec son prochain ne s'apprend pas dans les nuages, ni dans les prières.
Vivre sans dévouement est impudent.
Vivre, c'est parcourir la France, ce pays merveilleux, et rentrer chez soi des images plein les yeux.
Vivre, c'est à toute heure du jour présent profiter des mille riens qui s'offrent à nous.
Il faut oser vivre à plein temps chacune de nos vies.
Hâte-toi de vivre, la mort est une nuit si longue.
Vivre, c'est faillir, et c'est s'accommoder.
Quand on vit bien, la vie est toujours assez longue.
L'honneur de vivre vaut bien qu'on s'efforce de vivifier.
Je suis, je vis ; j'attaque, je détruis ; je pense, donc je contredis.
Qui ne vit que pour soi n'est pas digne de vivre?