Le choix d'un système d'éducation a plus d'importance pour un peuple que celui de son gouvernement.
Les bonnes institutions d'éducation sont des semences pour l'avenir.
Tout votre orgueil se fonde sur la liberté qui paraît en caractères irréfragables dans la race humaine, et pourtant, dans vos systèmes d'éducation, la chose à laquelle vous songez le moins, ou plutôt que vous combattez à outrance, c'est la faculté de librement penser et vouloir. Vous ne cultivez que deux facultés serviles de l'homme : la mémoire et l'obéissance. Un élève accompli, selon votre pédagogie, est celui dont le cerveau retient tout ce que l'on y met, et dont le caractère subit tout ce qu'on lui impose. Aussi, malgré les constitutions et les codes, qui proclament nos libertés politiques et civiles, sommes-nous en réalité un peuple serf, humblement discipliné à croire la parole écrite, à nous incliner devant l'autorité établie. Observer, penser, vouloir, être enfin par nous-mêmes, en vertu de notre propre force, voilà ce que nous n'apprenons point, ou ce que nous apprenons trop tard.
La science, d'accord avec l'expérience, nous montre l'homme indéfiniment modifiable, susceptible de grands perfectionnements et de profonde dégénérescence. Il en résulte, pour la famille et pour la société, un devoir impérieux qui est en même temps un intérêt suprême : le devoir de l'éducation. On peut définir l'éducation : le développement le plus harmonieux possible de la vie commune à l'espèce, et de cette énergie particulière qui constitue l'individu. Une éducation rationnelle ne perd point de vue ce double but. Elle tend tout à la fois à développer dans l'homme ce qui le rend semblable à tous les hommes, et ce qui l'en différencie. Suivant les indications de la nature, elle cultive l'espèce et soigne l'individu. Elle cherche l'unité dans la variété, et la liberté dans l'harmonie. C'est pour avoir exclusivement considéré l'individu ou l'espèce, et pour s'être ainsi éloignés de la nature où tous les phénomènes sont à la fois individuels et relatifs, que les systèmes d'éducation essayés jusqu'à nos jours n'ont aidé que très-imparfaitement, et souvent même ont entravé le cours régulier du génie humain.
Une bonne éducation est la source et la racine d'une vie vertueuse.
Une éducation violente comprime le caractère, mais ne le réforme pas.
L'éducation ne peut porter de bons fruits si elle n'appelle à son aide la patience et la bonté.
Une bonne éducation est la source de tout bien dans le monde.
Le rôle de l'éducation est d'aider chacun d'entre nous à vivre librement et sans peur.
L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à s'épanouir en amour et en humanité.
L'éducation peut modifier l'homme au point d'en faire un Spartiate ou un Sybarite, mais elle n'en peut faire un homme de génie.
L'éducation, c'est le respect de ce qui est réellement bon, grand et beau ; c'est la politesse.
La véritable éducation, c'est d'apprendre comment penser, et non pas quoi penser.
L'éducation que l'on donne d'ordinaire aux jeunes gens est un second amour-propre qu'on leur inspire.
La légèreté de l'esprit et les grâces de la conversation sont un don de la nature ou le fruit d'une éducation commencée au berceau.
L'éducation travaille sur nous comme sur une feuille blanche, tandis que nous venons au monde couverts de dessins ébauchés et confus.
L'éducation à pour but d'apporter à l'esprit la liberté totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de faire émerger des structures sociales différentes.
L'homme ne se rachète de la condition des bêtes que par l'éducation.
Si vous croyez que l'éducation ne sert à rien, essayez l'ignorance.
On ne fait pas l'éducation d'un enfant avec le savoir qu'on a, mais avec son caractère.
Que l'éducation soit négative pour ce qu'il est bon d'oublier ; qu'elle soit positive pour tout ce qu'il est bon de retenir.
Le ministre de l'Éducation nationale est devenu un personnage mythique qui, ayant attaché son nom à une loi et les cancres aux radiateurs, s'en va au bout de quelques mois après avoir vainement tenté de régenter des fonctionnaires dont la carrière est à l'abri des alternances politiques.
La plus grande difficulté dans l'éducation des enfants, est que les parents soient un exemple.
Les enfants assez dénaturés pour oublier ce qu'ils doivent à leurs parents sont des monstres d'ingratitude : mais souvent les pères et les mères ne peuvent l'imputer qu'à eux-mêmes. Si les enfants étaient mieux élevés, s'ils avaient reçu une éducation plus sage, ils seraient plus respectueux et plus tendres.
De tous les devoirs des parents, le principal est la bonne éducation de leurs enfants.
L'éducation que mon père m'a donnée m'a endurci la fibre, et c'est le meilleur service qu'un père puisse rendre à son fils.
Un des objectifs des éducateurs doit être d'apprendre à l'enfant une avarice scrupuleuse en matière de temps, ne jamais le perdre, et la crainte, à claquer des dents, du dieu Délai.
La nature ébauche l'homme et l'éducation l'achève.
L'éducation, de nos jours, est une faillite complète parce qu'elle accorde la primauté à la technique.
Si dans notre enfance on travaillait plus à former notre raison qu'à orner notre esprit, quand nous sommes devenus des hommes, quand nous sommes arrivés à cet âge mûr ou nous devons jouer quelque rôle dans le monde, nous serions plus portés au bien, plus justes envers nos semblables, plus exacts dans nos devoirs. Une mauvaise éducation peut causer la perte de plusieurs générations : elle a les mêmes suites en fait de morale, qu'un mauvais système en fait de politique ; des maximes trop légèrement adoptées ont reculé souvent pour plus d'un siècle le bonheur d'une nation.
L'éducation est un art dont la pratique a besoin d'être perfectionnée par plusieurs générations.
Une bonne éducation nous fait contracter des habitudes honnêtes, et nous fournit ainsi un préservatif contre les passions.
L'éducation, c'est ce qui apprend à se dominer, à dominer le monde, à dominer autrui.
L'impolitesse est le défaut des gens d'une médiocre éducation.
L'éducation donne le langage de la politesse, l'esprit en donne le sentiment.
La bonne éducation sait instruire au bien : celui qu'elle a formé connaît le mal par la règle du beau et de l'honnête.
Les bonnes mœurs sont en tout temps un trésor inestimable. L'éducation les polit et contribue à la vertu ; la pudeur jointe à la sagesse répand sur la vie une gloire qui ne vieillit point.
Malheur à ceux qui ne se soucient d'honorer ni leur intelligence, ni leur cœur, ni leur fortune, ni le souvenir de leur éducation.
L'éducation n'a de sens que si elle vous aide à comprendre les vastes horizons de la vie, ses joies et ses peines.
L'éducation bien dirigée contribue à la vertu.
Ne cherchez pas à faire, de l'éducation, une suite de plaisirs. Seul l'effort donne à l'esprit de la vigueur.
L'homme sans éducation prend toujours la politesse pour de la peur.
Le principe vraiment libéral qui régit la question de l'éducation est, selon moi, le suivant : Développer et fortifier les facultés indépendamment de leur matière ; n'imposer que des connaissances qui s'acquièrent scientifiquement ; pour les autres, écouter le cœur de l'élève, surprendre les besoins naturels de la sensibilité morale et y satisfaire en leur donnant le seul aliment que les instincts désignent ; en un mot, enseigner ce qui est certain, rendre apte à la connaissance de l'incertain. On doit respecter le doute, car il n'est pas l'erreur. Il est comme le salut de l'intelligence dans l'océan des doctrines.
La bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d'un État.
La meilleure éducation du monde ne prévaut pas contre les mauvais instincts.
L'éducation est pour les gens heureux une parure, pour les malheureux un refuge.
Une bonne éducation est la source de toutes les vertus.
Qui n'a ni esprit ni éducation est semblable à un orphelin isolé dans le monde.
Personne sans éducation, corps sans âme?