Tout luxe corrompt ou les mœurs ou le goût.
La vie, c'est la lumière, la richesse, le luxe ; l'amour loin des conventions de la pudeur.
Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe.
Le luxe est une habitude implacable ; le répudier donnerait un sentiment insupportable de déchéance (sentiment ridicule et typiquement bourgeois, je le note en passant).
C'est un luxe et une misère que de pouvoir s'exposer.
On jouit plus de son luxe quand on sent qu'il ne vous est pas indispensable.
Le luxe n'est excusable que dans un pays où personne ne peut mourir de faim ou de froid.
La richesse et le luxe engendre la mollesse.
Quel luxe de conscience que de pouvoir attendre la mort tous les jours !
Rien ne vaut une maison gouvernée avec une savante économie et dans laquelle le faste est sacrifié au vrai luxe, à celui qui plaît et qui charme. Le cœur s'y sent plus à l'aise et, en quelque sorte, les yeux y sont plus riches qu'au milieu de trésors confusément entassés.
Le luxe dépasse les ressources de chacun. Le superflu est devenu le nécessaire, et ce superflu, on le prendra, s'il le faut, dans le coffre-fort du voisin. C'est un travers général : nous vivons tous dans une ambitieuse pauvreté. Pourquoi ne pas le dire : on ne fait plus rien qu'à coup d'argent.
Fuis l'avarice, fuis le luxe et le fracas : L'avare et le prodigue, on en fait peu de cas.
Le bonheur est gratuit, c'est le luxe qui est cher ; tous nos ennuis sont dus à nos goûts de luxe. En amour, c'est le même scénario – celui d'Un+Une. Qui aime-t-on le plus au monde ? Soi-même, il faut avoir le courage de le dire. Mais lorsque l'on tombe amoureux, d'un seul coup il y a de la place pour deux. D'un seul coup, si l'on doit choisir, on choisit l'Autre. C'est merveilleux cette capacité subite à aimer l'Autre plus que soi-même, à chérir la perfection. Cependant, attention : dès que se manifeste le moindre défaut dans cette perfection, la critique fuse et... on passe à autre chose. C'est cela la vie, un mouvement permanent.
Tous les jours on voit s'augmenter le nombre de ceux qui sont parvenus à la richesse, aux honneurs, aux satisfactions du luxe et de la vanité. Non pas par un travail long et assidu, mais par la mauvaise foi, par la violence.
Le luxe engendre plus de besoins qu'il n'en peut satisfaire.
Le parvenu tente toujours d'éclabousser de son luxe outrageant, sans toujours y parvenir, son prochain.
Le bonheur n'est pas un luxe, il est en nous contre nous-mêmes.
La femme qui a beaucoup de besoins et des habitudes ou des désirs de luxe ne peut plus choisir son mari entre les plus spirituels, les plus braves, les plus amoureux, les plus nobles, les plus honnêtes : il faut qu'elle le cherche entre les plus riches.
Le luxe, fils de l'orgueil et de la vanité, est indestructible comme eux.
Preuve qu'on peut tout acheter sauf la culture, elle est le seul luxe de certains pauvres. Et, pour les nouveaux riches, elle dépasse rarement l'épaisseur d'un vernis.
La spéculation est un luxe, tandis que l'action est une nécessité.
Les riches devraient plus avoir honte de leur luxe que les pauvres de leur médiocrité.
L'or et l'argent nous livrent à tous les vices, en nous faisant aimer le luxe.
Dans ta mise, cherche à être décent, et évite le luxe ; or la décence s’accorde avec la magnificence, mais le luxe recherche les superfluités.
Ce n'est jamais impunément qu'on pousse le luxe plus loin que la fortune ne le permet.
Le luxe est rarement une preuve d'aisance.
Dédaigne le faux éclat d'un luxe méprisable.
On devrait dans le monde, comme au théâtre, faire payer une partie de son luxe et de son décor par les spectateurs, car c'est pour eux qu'on fait la dépense.
Les riches dont nous cherchons à imiter le luxe, nous coûtent plus cher que les pauvres.
Ce n'est pas la même chose d'épouser une fille sans fortune que d'épouser la fille d'un homme riche qui peut se trouver ruiné d'un instant à l'autre, et qui peut te ruiner avec lui... sans compter qu'elle a été élevée avec des goûts dispendieux, habituée au luxe et à la toilette.
Un luxe d'esprit suit presque toujours le luxe des mœurs.
À chacun son luxe, moi, c'est la paresse.
Le monde avec raison poursuit de ses mépris, la juste pauvreté qui du luxe est le prix.
Par le confort on satisfait surtout le bien-être du corps, par le luxe une ambitieuse exigence de l'esprit. La commodité de la vie matérielle libère, alors que la préoccupation, inévitable, du luxe asservit. Et ce n'est pas la rude nudité de la cellule qui importe mais l'état d'âme de celui qui y vit.
Avoir des ennemis n'est pas un luxe, c'est une nécessité.
Il faut trouver moyen de faire quelque chose pour les autres quand on vit dans le luxe.