Pour le paresseux, le champignon ne mérite pas qu'on s'incline pour le cueillir.
Qui est naturellement paresseux se met avec ardeur à ne rien faire.
Le paresseux fait semblant de faire tout ce qu'il fait.
On est rarement paresseux par nature, mais par erreur de calcul face au travail.
Le paresseux a toujours la même allure qui nous oblige à penser que le moindre geste lui coûte.
Les citations rendent le talent paresseux.
Tout homme qui est paresseux à écrire a besoin d'une grande mémoire pour y suppléer.
Dans la société, il n'y a pas de place pour les paresseux.
Les vacances sont faites pour les gens actifs ; les paresseux sont les premiers à s'en servir.
Une horloge devant un rêveur : une tâche devant un paresseux.
Le paresseux se couche sur le présent comme l'angora devant l'âtre.
Ne défie pas le brave, ne retarde jamais le paresseux.
L'être humain est le cousin génétique du singe et le cousin sympathique du paresseux.
Le paresseux attend toujours que le plaisir lui vienne comme par magie.
Les gros travailleurs éprouvent une secrète admiration et une sourde envie à l'égard des paresseux.
L'homme avide et paresseux consomme sans se donner la peine de produire.
Les plus paresseux sont les plus extravagants dans leurs demandes.
Le paresseux se leva pour allumer du feu, et il brûla la maison.
Au paresseux, le poil lui pousse dans la paume de la main.
Le paresseux s'endort dans les bras de la faim.
L'âme des paresseux ressemble à une terre qu'on ne cultive pas, elle ne produit que des ronces et des chardons.
Tout l'avantage que l'État tire d'un paresseux, c'est qu'il contribue autant à la consommation des denrées que l'homme actif et laborieux, et qu'il fait nombre parmi les contribuables.
Une nation où les femmes donnent le ton est une nation paresseuse.
Il y a une grande différence entre celui qui a travaillé à acquérir des connaissances et a su en profiter, et le paresseux qui est indifférent sur ces avantages et reste enseveli dans l'oubli de lui-même ! le premier ressemble à ces terres cultivées qui font l'ornement de la nature et la richesse de ses habitants, tandis que l'autre peut être comparé à ces pays sauvages que personne n'approche, et qui ne présentent que des ronces et des épines.
Un paresseux est comme un chien qui n'aboie que quand il a faim.
Le paresseux veut et ne veut pas, mais l'âme de ceux qui travaillent s'engraissera.
Le paresseux, après tant de jours inutiles, trouve la vie courte.
On doit prendre garde, dans la distribution des emplois, de ne pas humilier celui qui n'en demande aucun. Il y a tant de paresseux en ce pays, qu'il serait dommage de les froisser !
L'homme est naturellement paresseux ; il ne vit que pour dormir et végéter.
Les sots paresseux ressemblent à des valets dans une antichambre, ils y deviennent menteurs, médisants, curieux et insolents.
L'homme studieux se plaît à recevoir des avis ; les fainéants ont peine à souffrir un censeur.
Pour le paresseux, tous les jours sont fête?