Les pédants ne pouvant être aimés n'ont d'autre moyen que de se faire craindre.
Joseph Droz - Œuvre : L'essai sur l'art d'être heureux (1806)
Les pédants sont des oisons qui font la leçon aux aigles et même aux hirondelles. Ils sont trop bêtes pour deviner leur bêtise et pour la cacher. Les pédants se trompent dans l'appréciation des grandeurs relatives et confondent leurs cirons avec des éléphants. Les pédants sont pesants, lourds, orgueilleux, vaniteux, plats, brusques et discourtois. En un mot, des personnes à éviter !(Henri-Frédéric Amiel)
Les pédants ne pouvant être aimés n'ont d'autre moyen que de se faire craindre.
Le pédant est fait pour les compliments comme un bœuf pour monter sur l'échelle.
Le pédant, qui est un imbécile, est aussi un ignorant. Savoir sans comprendre, c'est ignorer.
Les illusions sont les berceuses de l'homme et la vérité est pour lui ce que le pédant est pour l'écolier.
Le pédant parle aux enfants comme à des hommes, et aux hommes comme à des enfants.
Sois facile à vivre, ni frondeur, ni hautain, ni pédant.
Le pédant pense que ceux qui ne pensent pas comme lui sont des niais.
Le pédant pense toujours que l'apparence suffira pour éblouir et établir son mérite.
Les pédants, enorgueillis des connaissances qu'ils possèdent, sont fatigants et insupportables.
Il est si rare aujourd'hui de trouver un homme sérieux qui ne soit ni pédant ni jargonneur que l'on est émerveillé lorsqu'on en tient un !
Les pédants sont trop bêtes pour deviner leur bêtise et pour la cacher. Ils se trompent dans l'appréciation des grandeurs relatives et confondent leurs cirons avec des éléphants.
Les gens pédants appartiennent à la bande des petits esprits ; ce sont des oisons qui font la leçon aux aigles et même aux hirondelles.
Le pédant a du savoir sans savoir-vivre. Il déballe à contretemps, il détonne, il est un sot.
La pédanterie c'est l'inopportunité, car c'est l'étalage de renseignements ou d'enseignements donnés hors de propos. Le pédant cherche moins à éclairer autrui qu'à montrer son petit mérite personnel.
Un pédant est un homme d'une présomption babillarde, qui fatigue les autres par la parade qu'il fait de son savoir en quelque genre que ce soit. Son ton, son style, ses manières, tout respire chez lui l'affectation et la fatuité.
On peut facilement tirer l'horoscope d'un pédant : déplaire partout.
On n'est pas écouté quand on parle en grondant : le maître n'instruit plus dès qu'il devient pédant.
Assurément celui qui a créé le monde n'est pas un pédant.
Une heure de conversation avec un pédant fatigue plus qu'un voyage au bout du monde.
L'adversité corrige l'excessive vanité du pédant et le ramène à sa juste place.
Si vous n'êtes qu'un pédant, ce n'est pas la peine de me lire.
Sans une bonne éducation un savant n'est qu'un pédant, et le philosophe un cynique.
Les pédants ne peuvent raisonner faute d'esprit.
L'opulence chez les pédants et mondains sert d'enseigne au mérite.
Le pédant se croit tout le talent qu'il refuse aux autres.
Les beaux parleurs et les pédants ont toujours une très haute opinion d'eux-mêmes.
Il y a des pédants qui ne connaissent même pas l'étymologie du mot étymologie.
Un jeune pédant fait sourire, tandis qu'un pédant arrivé à la maturité de l'âge fait rire.
Le pédant est celui qui a appris non les choses, mais les mots, et auquel l'apparence de l'instruction suffit.
Le pauvre pédant prend les rayons de sa bibliothèque pour ceux de la gloire.