L'orgueil, c'est le compagnon inséparable des gueux,disait Alexandre Weill. Un romancier et journaliste français, Alphonse Karr, a écrit :
L'orgueil, cette force par laquelle on veut faire le bien et on s'efforce vers le beau, parce qu'on a besoin de l'estime de soi-même et de celle des gens que l'on aime et que l'on estime. Laissons donc les grenouilles coasser dans leur fange, cela accompagne bien la sérénité du soleil couchant.
Que reconnaît-on facilement ? — L'orgueil sous le masque de la modestie.
L'infortune épure le cœur de tous sentiments d'orgueil et de vanité.
L'orgueil est la preuve d'un cerveau malade ou d'un épuisement de race.
Il y a une modestie qui n'est que le manteau de l'orgueil.
Que de fois nous mettons sur le compte de notre dignité ce qui n'est qu'une affaire de notre orgueil !
Quand l'Orgueil mène le cheval de l'homme par la bride, Confusion est montée en croupe.
En un temps où tout le monde est atteint d'orgueil, il doit être positivement délicieux d'être humble.
L'orgueil est incompatible avec l'orgueil, de là naissent toutes les divisions qui troublent le monde.
Il y a, dans les hauteurs de l'âme, une région où l'encens qui s'exhale de la louange peut parvenir, mais où l'orgueil ne peut atteindre.
La différence entre la vanité et l'orgueil, c'est que l'orgueil est une conviction bien arrêtée de notre supériorité en toutes choses ; la vanité au contraire est le désir d'éveiller chez les autres cette persuasion avec une secrète espérance de se laisser à la longue convaincre soi-même.
L'orgueil est puni dans les deux vies : dans celle-ci et dans l'autre.
Allez, venez, cherchez, remuez les pôles, secouez les mondes, partout où se trouve l'homme, vous trouverez l'orgueil.
Le véritable orgueil est tellement rare qu'il passe pour de la modestie.
Il ne manque pas de gens qui prennent leur orgueil et leur insociabilité pour de l'indépendance.
On rit de la vanité, on ne rit pas de l'orgueil.
La vanité s'étale, l'amour-propre se trahit, l'orgueil se laisse voir.
L'orgueil, le pire des conseillers, conduit au pacte avec le diable.
L'orgueil est la force des timides, et plutôt que de demander ils se raidissent jusqu'à la mort.
Il n'y a qu'un stupide orgueil qui puisse se glorifier d'une nullité héréditaire.
La pauvreté est une grande école de modestie, elle apprivoise les orgueils les plus farouches.
Le plus sot orgueil est celui qui naît de l'ignorance.
J'ai cet orgueil de croire que je ne suis pas de ceux que l'on oublie.
Comme la fièvre se manifeste par la chaleur, ainsi l'orgueil se manifeste par la langue.
De tous les orgueils, c'est l'orgueil philosophique qui est le pire. Je n'aime pas la philosophie de bas en haut, c'est le contraire que j'aime.
L'orgueil affecte des vertus et ne montre souvent que des vices.
L'orgueil perd plus de gens que les richesses ne font d'heureux.
Le plus détestable de tous les vices est l'orgueil poussé au dernier excès.
L'orgueil de la pensée est quelque chose de terrible, à quoi la charité ne survit guère. Le diable y rattrape au centuple ce que, dans certains cœurs, la foi et l'espérance semblaient lui avoir fait perdre.
Deux sortes d'orgueil : Se croire plus qu'on n'est, craindre de ne pas être ce qu'on voudrait. Seul le second vous élève — je veux dire à la fois vous éduque et vous grandit.
L'orgueil est la flamme même de la vie ; la modestie, affaire d'abat-jour.
Cacher soigneusement sa vanité par pudeur intellectuelle, mais laisser entrevoir comme par mégarde un petit coin de son orgueil.
L'orgueil est une lèpre incurable, et commune à tous les parvenus qu'exalte la fortune.
L'orgueil est le seul remède aux souffrances de l'amour-propre.
L'orgueil, sans inventer des supplices pour le punir, il suffit de l'abandonner à lui-même.
L'orgueil, c'est la conscience exaltée par l'idée du Moi.
L'orgueil excessif gâte le cœur et l'esprit, il fausse tous les jugements.
L'orgueil a du bon quelquefois, et quand il est soutenu par l'ignorance, il est parfait.
L'orgueil grossit tous les autres défauts, comme une parure bizarre et éclatante relève la laideur d'une personne.
L'imagination domine dans la vanité et l'esprit dans l'amour-propre. Plus fin, plus délicat que la vanité, qui est affamée de bruit et d'éclat, l'amour propre, toujours en crainte du ridicule, a recours à toutes les ressources de l'esprit pour cacher ses besoins, ses inquiétudes, ses joies et ses aspirations ; l'orgueil, au contraire, n'a à faire ni d'esprit ni d'imagination ; il est calme, il ne doute pas plus de lui que des autres ; comme l’avare, la contemplation de son trésor lui suffit.
L'orgueil, qui fut au ciel le péché des anges, est sur la terre le péril des âmes chastes.
L'orgueil, dans toute condition, est un signe de bassesse.
L'orgueil a toujours été la première source des troubles qui déchirent le cœur de l'homme.
L'orgueil qui cache nos imperfections est un topique empoisonné qui recouvre une plaie.
Les louanges données à la modestie ne sont que trop souvent recueillies par l'orgueil.
Rien de plus propre à étouffer l'orgueil qu'une parfaite connaissance des vices et des défauts qu'il renferme en lui-même : nous n'avons qu'à nous bien persuader de notre misère et de notre néant, et il ne prendra jamais racine dans notre esprit.
On fait de l'orgueil le supplément du mérite, et on ne sait pas que le mérite n'a rien qui lui ressemble moins que l'orgueil.
L'orgueil est toujours l'écueil fatal de toutes les vertus.
De tous les vices, celui qu'on pardonne le moins à un homme dans la société, c'est l'orgueil.
Notre orgueil croit à mesure que nous nous élevons, et il augmente quelquefois jusqu'à nous rendre haïssables à tout le monde.
L'orgueil n'est dans nous que le sentiment vrai ou faux de notre excellence.
Un jour seul suffit pour renverser et rétablir tout ce qui fait l'orgueil des humains.
Purgez votre âme de son orgueil, c'est alors que l'homme est vraiment beau.
Comment l'homme peut-il commettre de si grandes bévues ? L'homme n'y est pour rien, ce n'est pas lui : Adressez-vous plutôt à son orgueil !
L'homme qui ne peut plus rien dicte ses dernières volontés, quel orgueil !
L'orgueil ne corrompt pas moins notre esprit que notre cœur, il est la source et de nos erreurs et de nos vices.
Il entre plus d'orgueil et de vanité dans la sottise, que d'ignorance ou de défaut d'esprit.
L'orgueil et la paresse sont les deux sources de tous les vices.
L'orgueil sommeille dans une couronne d'or, le bonheur dans un bonnet de coton.
L'orgueil est une sottise qui exige que les autres s'estiment peu en comparaison de nous-mêmes.
Le pire orgueil est de se flatter d'être rien.
L'orgueil est immense de sa nature, il détruit tout ce qui n'est pas assez fort.
Les infiniment petits ont un orgueil infiniment grand.
L'un des mélanges les plus ordinaires dans l'esprit humain est celui de l'orgueil et de la bêtise.
L'orgueil est un des vices le plus jaloux de se venger des abaissements qu'il éprouve.
Le sot orgueil s'applaudit et s'admire, n'attendez rien de grand de qui croit se suffire.
On blâme l'orgueil ; on méprise l'hypocrisie.
L'orgueil est ingrat, il hait qui lui pardonne.
L'orgueil est maladroit, il parle toujours de lui-même à l'objet aimé.
L'orgueil est au fond de tous nos mauvais sentiments.
L'orgueil est un mendiant qui crie aussi haut que le besoin, mais qui est infiniment plus insatiable.
L'orgueil est la fille de l'ignorance?