Les 66 pensées et citations sur prétention :
Les prétentions individuelles et les petites vanités parlementaires sont de terribles obstacles à vaincre, sous le gouvernement représentatif, pour faire triompher la justice et la vérité.
Il est plus simple d'abdiquer une prétention que de la satisfaire.
Nos prétentions ridicules sont comparables à des têtes de géant sur un corps de pygmée ; ce sont des excès de prévoyance qui dépassent le but.
Les droits savent attendre, contrairement aux prétentions.
Les droits n'ont pas de plus dangereux ennemis que les prétentions.
On associe trop souvent les prétentions à la liberté avec les mœurs de la servitude.
Il y a des hommes qui ignorent leur véritable mérite ; il n'y en a pas qui soient exempts de prétentions.
N'ayez jamais de prétentions, ne montrez aucune fausse susceptibilité, et ménagez en même temps les prétentions et la susceptibilité des autres. C'est le plus sûr moyen pour vivre paisible, aimée de ceux qui vous connaîtront, ayant par conséquent la somme de bonheur qu'il est permis d'espérer ici-bas.
Les prétentions excitent les rivalités.
Quand on a la prétention d'être toujours indépendant, on est déjà soumis à une sottise.
Un sot sans prétentions est moitié moins sot qu'un autre.
II n'est point d'excès d'esprit sans quelques prétentions.
La prétention empêche de voir plus loin que soi.
Les hommes ont de grandes prétentions et de petits projets.
La prétention traverse l'impolitesse pour aboutir au ridicule ; quand elle est lancée dans cette voie, la vanité ne se laisse pas même arrêter l'invraisemblance ; elle se livrera aux assertions les plus grotesques, aux fanfaronnades les plus risibles.
Dans ses prétentions une femme est sans borne.
Les prétentions sans la beauté sont un piège sans amorce, une souricière où l'on a oublié le lard.
Ne pas être indifférent est la plus haute prétention que puisse avouer un homme raisonnable.
Notre orgueil entre pour beaucoup dans la prétention que nous avons de nous suffire à nous-mêmes.
Ce sont toujours nos prétentions qui nous rendent insupportables celles des autres.
Les prétentions se regardent en ennemies, pourquoi ? Elles sont pourtant de même race.
Les prétentions s'habillent toutes de la même loque : la vanité.
Le pédantisme, ce travers est insupportable aux gens du monde parce qu'il affiche une prétention de supériorité. Or la supériorité, fût-elle réelle, doit se cacher, pour ne pas se faire fustiger par tous les amours-propres qu'elle ennuie.
Le bien-être est comme l'usurier, il élève facilement ses prétentions.
Tous les avantages qui ne servent pas, toutes les prétentions qui n'aboutissent pas, quel monde devant et derrière soi !
Quand on est jeune une prétention impose comme un habit chamarré ; plus tard on déshabille simplement mademoiselle, on laisse simplement attendre monsieur.
Nos prétentions augmentent bien plus en raison de nos succès qu'en raison de nos mérites.
Les prétentions sont des lettres de change tirées sur l'amour-propre du voisin, qui les proteste toujours.
Il suffit d'une prétention malheureuse pour gâter la plus fortunée des existences, et les plus belles vies ont leur plaie cachée.
Les gens qui plaisent beaucoup plaisent parce qu'ils allient la vérité du caractère avec la candeur d'une âme sans prétentions, et qu'ils savent être des hommes sans se soucier d'être des personnages.