Que faut-il répondre à cette question : « Le suicide est-il un acte de courage ou de lâcheté ? » Je répondrai que l'homme qui se débarrasse volontairement du fardeau de la vie montre quelquefois une certaine énergie physique, mais qu'il fait toujours preuve d'une lâcheté morale : il manque, en effet, de patience ; et la patience c'est le courage qui sait souffrir et attendre.
Les suicides sont toujours communs chez les peuples corrompus. L'homme réduit à l'instinct de la brute meurt indifféremment comme elle.
Lugubre suicide : Lorsque la mort n'aura plus rien à détruire, elle s'anéantira avec le dernier des vivants.
Que pensez-vous du suicide ? — C'est le courage des impatients.
Le suicide n'est ni lâche ni brave ; il ne fait que choisir de deux maux le moindre.
On ne se suicide pas par amour, mais faute d'amour.
Quelle différence y a-t-il entre l'amour et l'amitié ? — On ne s'est jamais suicidé par amitié.
Les démentis qu'on donne à son caractère sont autant de tentatives de suicide moral.
Le suicide est une lâcheté ... à la portée de bien peu de gens.
Dans toute âme passionnée, la première pensée du désespoir, c'est le suicide, comme le premier mouvement de la haine, c'est le meurtre.
La croyance que l'âme est immortelle est un encouragement au suicide.
Personne n'a le droit de juger un suicidé, sans connaître ni ses peines ni sa douleur.
Il y a peu de gens qui souffrent qui n'aient songé au suicide, au moins une fois dans leur vie.
Le suicide le plus doux et le plus sûr à la fois, c'est la vie.
Le suicide est un acte de folie, je dirai plus, un acte de lâcheté. On prouve, quand on le commet, qu'on n'a pas le courage de supporter le malheur.
Je ne suis pas traversé par des idées de suicide, la mort ne m'intéresse pas.
La dépopulation, résultant de calculs égoïstes, est le suicide d'un peuple.
On se tue par le travail et par l'oisiveté, par les vices et par les plaisirs ; pléthore ou anémie, notre fin est presque toujours un suicide.
Le travail est le seul suicide permis à l'honnête homme.
Le suicide est cette lâcheté qui demande tant de courage.
Le suicide a violemment tenté mon intolérable souffrance.
Le suicide seul réalise l'égoïsme de manière définitive.
Si le suicide n'était pas déjà une folie, ce serait du moins une grande impatience.
Si le suicide est immoral, la négligence de sa personne ne saurait être loisible et facultative.
Le suicide de l'âme, c'est de penser mal.
Les suicidaires sont des gens pour qui mourir est un besoin vital.
Le suicide est un assassinat ; celui qui se tue tue un homme, et c'est un crime.
La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à bien passer plus d'une mauvaise nuit.
Les grands désespoirs, je vais te dire : tu te suicides, ou bien tu bouffes ! La tortore a réconforté davantage d'amants trahis que la ciguë n'en a tué.
Un suicide manqué, c'est aussi ridicule qu'un duel sans égratignure.
Que de gens ont voulu se suicider, et se sont contentés de déchirer leur photographie !
Le suicide est un supplice pour ceux qui restent sans comprendre.
Suicide : Le plus idiot, ce serait de se manquer.
Le suicide est une imprudence.
Le suicide ne saurait être considéré comme une fin de vie dont je serais le propre fondement.
Ressusciter aujourd'hui, c'est non seulement commettre un parricide, mais un suicide.
Il n'est pas permis de donner à Dieu sa démission : se suicider, c'est l'oublier.
Suicide - Mourir qui ne peut, attend la volonté de Dieu.
Je considère le suicide comme une lâcheté : c'est un duel avec un adversaire désarmé.
Le goût du suicide est un don, un sixième sens, je ne sais quoi, on naît avec !
Vous n'avez jamais eu la tentation du suicide, vous ? Le fait n'est pas rare, il est même assez normal chez les nerveux de votre espèce.
Pour le pessimiste, panacée est synonyme de suicide.
Celui qui se suicide parce qu'il n'est point aimé, se tue toujours trop tôt. « C'est quand on n'a plus rien à espérer qu'il ne faut désespérer de rien », a dit Sénèque : Qui nihil polest sperare, desperet nihil.
Les personnes qui commettent un suicide espèrent inconsciemment qu'on les sauvera in extremis et ne se rendent compte qu'au tout dernier moment de la gravité de leur tentative.
Cherchant la cause qui pouvait le conduire au suicide, il n'en trouva d'autre que lui-même.
Par souci d'exactitude, tel se suicida le jour de son anniversaire.
Le suicide, c'est un acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres.
Le suicide c'est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille.
Dès qu'il touche à vos proches, le suicide s'appelle meurtre.
Suicidaire comme je suis, fumer tue, ça m'excite !
Le suicide est le courage de l'égoïste faisant bon marché de sa vie comme d'une chose trop peu avantageuse.
Le suicide me paraît être la dernière crise d'une maladie morale, comme la mort naturelle est celle d'une maladie physique.
J'ai la passion du suicide sans en avoir le courage. Je m'enferme avec le démon de l'hypocondrie et je m'amuse à le voir sucer mes moelles.
Le suicide est en général une lâcheté.
Il y a une certaine quantité de désertion dans le suicide.
Le suicide est le dernier acte par lequel un homme puisse montrer qu'il a dominé sa vie.
Lorsque le suicide ne guérit pas de la vie, il guérit de la mort volontaire.
Il n'y a d'irrévocable que le suicide pathologique.
Le désespoir est le suicide du cœur.
L'honneur est rayonnement non du suicide mais du sacrifice.
Il convient de distinguer le sacrifice par amour, lequel est noble, du suicide par désespoir, lequel est bas ou vulgaire.
L'intempérance est, comme la paresse, une forme lente de suicide.
L'amour a l'instinct du suicide, car il pousse aux caresses, et la caresse suprême le tue ; et si elle est refusée, elle tue l'amoureux. C'est donc une flamme qui a besoin de brûler, c'est-à-dire de détruire son aliment, c'est-à-dire de s'annuler elle-même.
Où mène l'amour ? Au mariage, au ridicule, au suicide.
Le suicide est dû, le plus souvent, à un manque d'imagination. Devant certains événements, la vie se ferme et on n'imagine rien au-delà du malheur présent. L'imaginatif passe outre.
Le suicide est une stupidité.
À la pointe de la douleur physique l'on peut s'évanouir ; à la pointe de la douleur morale, en dehors du suicide, il n'y a pas de recours.
Le suicide suppose une notion de la liberté qu'aucune société bien portante ne peut se permettre de comprendre ni d'excuser, sauf lorsqu'il liquide, par le plus bref, une situation pénible et difficile qu'il la dispense de régler dans le sens de sa morale et de ses lois.
Suicide : Acte désespéré de quelqu'un qui ne fait plus confiance ni aux médecins, ni à la guerre, ni aux transports, ni à la nature.
Le suicide est une lutte entre deux craintes.
L'inertie est le crépuscule de la mort, et la paresse est un suicide.
Mieux vaut le suicide que la honte.
Le suicide est un crime religieux et social.
Le suicide c'est la force de ceux qui n'ont plus de forces.
Cyanure - Pour y accéder, j'irais même jusqu'à renoncer au remboursement par la sécurité sociale !
Se suicider trop tôt, c'est manquer de mémoire et d'imagination.
Le stoïcisme, religion qui n'a qu'un sacrement : le suicide !
L'homme qui se suicide est un déserteur, il devrait être condamné à refaire son temps dans un autre corps.
Les suicides les plus fréquents sont occasionnés par l'amour, mais les statistiques ne disent pas ceux que l'amour a empêchés.
La modestie sincère est un suicide, on est toujours pris au mot.
Je marche entre le suicide et le succès, et à mesure que j'avance, ces deux bornes se rapprochent et me serrent davantage ; et je suis un peu ivre. Sur laquelle vais-je m'asseoir et me reposer ? Couche-toi, misérable.
Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort.
L'orgueil est toujours plus près du suicide que du repentir.
La mort à deux n'est plus la mort, même pour les incrédules.
Le suicide n'est rien d'autre que quelques secondes d'une fatigue trop lourde.
La pensée du suicide m'obsède de nouveau depuis quelques jours. Chaque année, j'ai deux ou trois mois de cet état.
Il y a suicide quand la crainte de la vie l'emporte sur la crainte de la mort.
Dieu ne parvient que par sa pitié à distinguer le sacrifice du suicide.
Toutes les institutions mauvaises de ce monde finissent par le suicide.
C'est être seul au monde que de n'être point aimé, et la solitude, selon la parole divine, est funeste à l'homme. L'absence d'affection est un mal si insupportable qu'elle doit servir, devant Dieu, de circonstance atténuante au suicide.