Le suicide est une lâcheté ... à la portée de bien peu de gens.
La croyance que l'âme est immortelle est un encouragement au suicide.
Personne n'a le droit de juger un suicidé, sans connaître ni ses peines ni sa douleur.
Il y a peu de gens qui souffrent qui n'aient songé au suicide, au moins une fois dans leur vie.
Le suicide le plus doux et le plus sûr à la fois, c'est la vie.
Le suicide est un acte de folie, je dirai plus, un acte de lâcheté. On prouve, quand on le commet, qu'on n'a pas le courage de supporter le malheur.
Je ne suis pas traversé par des idées de suicide, la mort ne m'intéresse pas.
Le bonheur ne conduit pas toujours au suicide, mais il y prédispose.
La dépopulation, résultant de calculs égoïstes, est le suicide d'un peuple.
On se tue par le travail et par l'oisiveté, par les vices et par les plaisirs ; pléthore ou anémie, notre fin est presque toujours un suicide.
Le travail est le seul suicide permis à l'honnête homme.
Le suicide est un assassinat ; celui qui se tue tue un homme, et c'est un crime.
Il n'est pas permis de donner à Dieu sa démission : se suicider, c'est l'oublier.
Suicidaire comme je suis, fumer tue, ça m'excite !
J'ai la passion du suicide sans en avoir le courage. Je m'enferme avec le démon de l'hypocondrie et je m'amuse à le voir sucer mes moelles.
Suicide : Acte désespéré de quelqu'un qui ne fait plus confiance ni aux médecins, ni à la guerre, ni aux transports, ni à la nature.
Je marche entre le suicide et le succès, et à mesure que j'avance, ces deux bornes se rapprochent et me serrent davantage ; et je suis un peu ivre. Sur laquelle vais-je m'asseoir et me reposer ? Couche-toi, misérable.
Le suicide n'est rien d'autre que quelques secondes d'une fatigue trop lourde.
La pensée du suicide m'obsède de nouveau depuis quelques jours. Chaque année, j'ai deux ou trois mois de cet état.
Si le suicide n'était pas déjà une folie, ce serait du moins une grande impatience.
Les suicidaires sont des gens pour qui mourir est un besoin vital.
La pensée du suicide est une puissante consolation, elle aide à bien passer plus d'une mauvaise nuit.
Les grands désespoirs, je vais te dire : tu te suicides, ou bien tu bouffes ! La tortore a réconforté davantage d'amants trahis que la ciguë n'en a tué.
On ne se suicide pas par amour, mais faute d'amour.
Un suicide manqué, c'est aussi ridicule qu'un duel sans égratignure.
Que de gens ont voulu se suicider, et se sont contentés de déchirer leur photographie !
La loyauté ne peut avoir qu'en conséquence le suicide.
Le suicide est une imprudence.
Le suicide ne saurait être considéré comme une fin de vie dont je serais le propre fondement.
Je considère le suicide comme une lâcheté : c'est un duel avec un adversaire désarmé.
Dès qu'il touche à vos proches, le suicide s'appelle meurtre.
On rit beaucoup, depuis quelque temps, des cœurs incompris et des âmes malades qui se sentent mal posées dans la vie active de la société et qui y souffrent assez pour s'en arracher violemment. La moquerie s'est amusée à considérer cette douleur comme un caprice nerveux. Le corps social a des vapeurs, dit-on. Le grand argument avec lequel on prétend nier le fait de ces souffrances morales, c'est qu'on affirme qu'elles n'existaient pas autrefois, et que le suicide est une monomanie venue d'hier et qui passera demain. Cependant ces souffrances inquiètes, ces maladies morales du cœur pour qui le monde est si rude, ont existé de tout temps.
Le suicide est le courage de l'égoïste faisant bon marché de sa vie comme d'une chose trop peu avantageuse.
Le suicide est la dernière crise d'une maladie morale.
L'amour a l'instinct du suicide, car il pousse aux caresses, et la caresse suprême le tue ; et si elle est refusée, elle tue l'amoureux. C'est donc une flamme qui a besoin de brûler, c'est-à-dire de détruire son aliment, c'est-à-dire de s'annuler elle-même.
Les pommes sautées par la fenêtre sont des pommes de terre qui se suicident.
Il faut se suicider jeune quand on veut profiter de la mort.
Le suicide est une stupidité.
À la pointe de la douleur physique l'on peut s'évanouir ; à la pointe de la douleur morale, en dehors du suicide, il n'y a pas de recours.
Le suicide suppose une notion de la liberté qu'aucune société bien portante ne peut se permettre de comprendre ni d'excuser, sauf lorsqu'il liquide, par le plus bref, une situation pénible et difficile qu'il la dispense de régler dans le sens de sa morale et de ses lois.
Le suicide est une lutte entre deux craintes.
L'homme qui se suicide est un déserteur, il devrait être condamné à refaire son temps dans un autre corps.
La modestie sincère est un suicide, on est toujours pris au mot.
L'orgueil est toujours plus près du suicide que du repentir.
La somme des biens pour l'homme, ici-bas, est assurément supérieure à celle des maux : la preuve en est dans la rareté des suicides. L'immense majorité des hommes préférerait-elle la vie à la mort si elle était plus malheureuse qu'heureuse en ce monde ?
C'est être seul au monde que de n'être point aimé, et la solitude, selon la parole divine, est funeste à l'homme. L'absence d'affection est un mal si insupportable qu'elle doit servir, devant Dieu, de circonstance atténuante au suicide.
Le suicide est cette lâcheté qui demande tant de courage.
Le suicide a violemment tenté mon intolérable souffrance.
Si le suicide est immoral, la négligence de sa personne ne saurait être loisible et facultative.
Renoncer à tout, c'est une abdication, c'est un suicide. Or Dieu veut qu'on vive, c'est-à-dire qu'on ne renonce qu'au mal, mais qu'on lutte pour la bonne cause, qu'on travaille pour le prochain, qu'on affirme et qu'on crée, qu'on sauve et que l'on console. Nul n'a le droit de vivre pour soi-même et de mourir pour soi-même. Etre utile est un devoir, le courage est un devoir ; donner de la joie, si on le peut, est un devoir.