Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
La pensée de la mort est la plus douce et la plus joyeuse des pensées, et je trouve que les belles heures, ô les heures des bons souvenirs, sont plus propres à la faire naître que les heures de la tristesse.
Ceux qui disent qu'ils craignent la mort parce qu'ils craignent la douleur, ne devraient avoir que la peur d'être malades.
La mort est si habile et si rapide à se glisser dans l'homme et dans tout ce qui lui appartient, qu'elle profite de la moindre fissure pour s'établir tyranniquement dans les endroits secrets où l'on pensait que jamais elle ne pourrait pénétrer.
La mort est le dangereux en tout danger, le mal en toute maladie.
La mort jette sur la vie une ombre furtive, légère, mais glacée, inévitable.
La mort, comme un flot rapide, entraîne également celui qui l'attend et celui qui ne l'attend pas. La gloire seule reste aux héros au-delà du trépas quand un dieu bienfaisant prend soin de la publier.
Il est dangereux pour soi-même d'arracher quiconque à la mort, cela est surtout criminel.
La mort est une formalité désagréable, mais tous les candidats sont reçus.
La mort n'est que l'interruption de l'échange entre l'âme et le monde.
Les hommes n'ont qu'un bonheur inaliénable et sûr, c'est qu'ils peuvent espérer la mort.
La mort n'est pas une fin, elle peut-être un commencement, une naissance ou un voyage.
On ne craint rien tant que la mort, tout ce qui nous en approche nous effraye ; il n'est cependant pas de jour où l'on n'ait des motifs de soupirer après le lendemain.
Il était tellement puéril qu'à sa mort on l'a emmené au cimetière dans un landau.
Pour tout te dire, je le croyais mort, cézigue. J'aurais parié que même les asticots consécutifs à son trépas étaient décédés.
Veille un mort, et tu sauras ce que l'aube signifie.
La seule chose qui m'ennuie dans la mort, c'est d'être absent.
Le seul mot qui ne soit pas éphémère c'est le mot mort.
La mort, c'est un attrape-nigaud pour les familles ; pour le défunt, tout continue.
Il n'y a rien de plus significatif que la Mort, soit qu'elle ferme l'horizon de l'homme, soit qu'elle le rouvre. C'est pourquoi ceux qui, sans la craindre, ne s'en préoccupent pas, au point même d'y tout rapporter, eussent-ils la réputation de gens d'esprit, sont des imbéciles.
À tout bout de champ, quelque rapide que soit notre marche, la Mort, toujours sur nos talons, nous dépasse et semble nous narguer, jusqu'à ce qu'elle se décide, une bonne fois, à nous barrer le chemin.
Ah ! si la mort était comme le sommeil du matin, où l'on se sent reposer, mais, hélas ! on repose et l'on ne s'en doute guère !
Passé soixante ans, il est sage de penser beaucoup plus à la mort qu'à l'amour.
Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que Messieurs les assassins commencent.
À l'heure de la mort, nul n'est présumé vouloir trompé.
La mort, quelle trouvaille ! quoi qu'on en dise, c'est malgré tout la plus belle invention de la vie. S'il n'existait pas cette menace, nous serions doublement insupportables, des enfants super gâtés que rien n'arrêterait.
Il n'y a jamais personne à l'enterrement d'un amour mort.
La mort est le seul mal dont l'homme ne peut se préserver.
Si la mort est une punition, souvent aussi c'est une grâce.
La mort la plus douce est celle où l'on se voit pleuré de ceux qu'on laisse sur la terre.
La mort n'épouvante que celui qui, trop connu des autres, ne se connaît pas lui-même.
Avant la mort nul ne mérite le nom d'heureux.
Les vœux des vieillards qui appellent la mort à leur secours sont des vœux peu sincères ; à les entendre, leur course a trop duré. La mort vient-elle les presser, ils ne peuvent se résoudre à mourir, et les années ne sont plus un fardeau insupportable pour eux.
La mort d'un ennemi est un banquet pour le cœur.
La mort, sans la honte, est aussi bien venue que l'enfant nouveau-né.
L'homme qui meurt et la feuille jaunie qui tombe ont précisément la même importance. Dans la nature, la mort n'est pas une chose triste plus que la naissance, c'est un des pas du cercle perpétuel que font les choses créées. Tout meurt pour que tout vive : la mort n'est que l'engrais de la vie.
Le jour d'une bataille tous ceux qui doivent y prendre part ont le même âge, car ils sont tous aussi près du jour de leur mort.
Il est triste de ne pouvoir donner la vie sans donner en même temps la mort.
On a moins peur de la mort pour ce qu'on en sait que pour ce qu'on en ignore.
Une seule louange, un simple témoignage d'affection donnés en notre absence, suffisent pour nous toucher. Combien ne le serons-nous pas encore davantage si l'on nous lance l'une et l'autre, comme un baiser d'adieu, après notre fuite de cette terre ? — Je ne puis croire qu'il y ait un seul être humain que, lorsque la mort le place dans le cercueil, comme sous la cloche du plongeur, une tête penchée et un regard humide ne suivent point ; ainsi chacun peut donc aimer du moins l'ami qui le pleurera un jour.
Il est heureux pour l'amour que sa mort ne soit constatée que le jour de son enterrement.