Les 42 pensées et citations sur trompeur :
De toutes les choses trompeuses de ce monde, je n'en connais point qui trompe autant que la vanité.
L'Amour, malin et trompeur, ne caresse que pour trahir. Il ne rit que des maux cruels qu'il a faits, ou qu'il voulait faire.
La trompeuse mansuétude de la mort : Elle attend le dernier jour de la vie pour consommer son œuvre.
Je te baise sur le front. Ces baisers-là sont des amulettes, les autres sont bien trompeurs.
Il ne faut se venger du trompeur qu'en repoussant toutes ses ruses sans le tromper.
La philanthropie n'est jamais dupe des hommes les plus trompeurs et les plus ingrats, car elle n'espère ni ne veut rien d'eux pour son propre intérêt ; elle ne leur demande rien que pour leur bien véritable. Elle ne se lasse jamais dans cette bonté désintéressée ; et elle imite les dieux, qui ont donné aux hommes la vie sans avoir besoin de leur encens ni de leurs victimes.
La société est empestée d'hommes aveugles, méchants, et trompeurs.
Le plus grand des plaisirs est de tromper un trompeur !
Que cette vie est trompeuse, et que ses consolations sont courtes ! elles paraissent en un moment, et un autre moment les emporte ; et si ce n'était la sainte éternité à laquelle toutes nos journées aboutissent, nous aurions raison de blâmer notre condition humaine.
La caresse trompeuse a été inventée par la femme. Quand les femmes se caressent, elles s'égratignent.
Je vous aime, ce mot est souvent trompeur dans la bouche de l'homme. Ce mot est trop souvent trahi, vite oublié, mais pourtant il est dit. Il remplit de son immensité un jour de notre existence, et, lorsqu'il tombe à terre comme une fleur qui s'est fanée, nous lui donnons quelque part encore dans notre souvenir un tombeau doux et sacré.
Quand le trompeur est lui-même pris dans ses propres fourberies, il n'attrape que ce qu'il mérite.
Les hommes sont trompeurs ou trompés.
C'est double plaisir de tromper le trompeur.
Les malheureux mortels ne peuvent prévoir la fin de leurs maux : séduits par une vaine espérance, ils en rallument souvent le foyer par des remèdes trompeurs.
La véritable finesse n'est autre chose qu'une prudence bien réglée, qui fait qu'on est sincère sans être simple, et pénétrant sans être trompeur.
L'homme qui a des sentiments, regarde le déguisement, la fourberie, comme une tache honteuse et flétrissante ; et il aimerait mieux périr que de se procurer les plus grands avantages par une trompeuse dissimulation.
La vérité est le premier devoir de l'homme en société. La parole a été donnée aux hommes pour se communiquer leurs pensées : c'est aller contre l'institution de la nature, que de la faire servir à la duplicité et au mensonge. Quelle confiance les hommes pourront-ils avoir entre eux, si la vérité est bannie de la société, et si la langue, destinée à être l'interprète fidèle du cœur, n'en est plus que le voile trompeur qui le cache et le déguise ?
Le peuple appelle gens d'esprit ceux qui sont fins, mais il vaudrait encore mieux être stupide et passer pour tel, que d'être fin et trompeur. La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie, et de l'une à l'autre le pas est glissant.
La volupté est un vrai séducteur que l'homme a sans cesse à ses côtés, qui le tourmente, le presse, et l'entraîne vers le mal sous l'appât trompeur des plaisirs.
Le trompeur espoir d'un meilleur avenir suffit seul pour calmer notre imagination et prolonger sans fin nos misères.
Un songe est souvent un trompeur, et toujours un mensonge.
L'imbécile est celui qui se laisse séduire par les prières d'autrui, et ses promesses trompeuses.
Il n'y a que les trompeurs qui se méfient des autres.
La science des devins n'est qu'un appât trompeur offert à notre crédulité. La réflexion et la prudence, voilà les seuls oracles qu'il faille consulter.
Amants trompeurs, maris trompés : partie et revanche.
La parole est trompeuse avec un air moqueur, la langue parfois est un faux témoin du cœur.
Les coups d'un ami valent mieux que les baisers trompeurs d'un ennemi.
L'amour ne manque jamais d'abuser notre imagination ; espoir trompeur, auquel on tient encore, même alors qu'on se voit forcé de l'abandonner, et dont la perte irrite et multiplie les chagrins déjà trop réels, inséparables d'une passion vive.
Comment distinguer le fourbe de l'infortuné ? On commence par se fier à la physionomie ; mais revenu de cet indice trompeur, pour avoir été dupe des fausses larmes, on finit par ne plus croire aux vraies.