La médecine a réalisé de grands progrès, elle est parvenue à nommer toutes les maladies !
En ce monde mille choses avancent, neuf cent quatre-vingt-dix-huit reculent ; c'est là le progrès.
Le progrès a deux ennemis redoutables : les innovations imprudentes et la routine.
Le progrès ne disparaît jamais, mais il se déplace souvent ; il va des gouvernants aux gouvernés. La tendance des révolutions est de le ramener toujours parmi les gouvernants. Lorsqu'il est à la tête des sociétés, il marche hardiment, car il conduit ; lorsqu'il est dans la masse, il marche à pas lents, car il lutte. Dans le premier cas, le peuple confiant se laisse gouverner ; dans le second cas, il veut au contraire tout faire par lui-même.
La patience, c'est la confiance dans le temps ; or le temps, c'est le progrès.
La science est un cadran qui marque l'heure du progrès accompli.
Le progrès ne se fait qu'avec de l'ordre, et il modifie l'ordre continuellement.
C'est à la nécessité que sont dus tous les progrès ; plus elle est impérieuse et plus ils sont rapides.
Sans la tolérance point de libre pensée, sans libre pensée point de progrès.
De toutes les mauvaises habitudes, la plus nuisible au progrès spirituel est celle de mentir.
Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux.
La direction de notre esprit est plus importante que son progrès.
Les progrès de l'égocentrisme et de l'électroménager réunis ont fait passer le vieux garçon du vaudeville à la statistique.
Trop de progrès rendent la route facile et font l'âme paresseuse.
Il n'y a guère de progrès dont il ne faille accoucher au forceps l'Humanité.
L'homme raisonnable s'adapte au milieu, l'homme déraisonnable essaie d'adapter le milieu. C'est pourquoi tous les progrès sont l'œuvre d'imbéciles.
L'équivoque en politique est le meilleur frein du progrès.
Tant qu'on est en progrès, on est en printemps.
Le progrès est sensible en éducation : après le bourrage, le bousillage de crâne.
Le progrès marche ; il fait le grand voyage humain et terrestre vers le céleste et le divin.
Le progrès n'est pas certain ; tout progrès gagné est fragile.
Tout progrès de la connaissance profite à l'action, tout progrès de l'action profite à la connaissance.
L'égalité, c'est le communisme des premiers âges ; la différenciation, c'est le progrès.
Le progrès est un effort par lequel l'homme s'arrache à son imperfection présente pour chercher la perfection, au réel pour s'approcher de l'idéal, à lui-même pour s'élever à ce qui vaut mieux que lui. Il n'y a pas de progrès si l'homme s'aime, s'il est content de son ignorance et de sa corruption.
Dans les siècles où les progrès de l'esprit sont rapides, il n'est pas rare de voir des auteurs qui survivent à leur réputation ; ils sont tristes comme de vieilles coquettes.
L'apprentissage est une condition essentielle du progrès dans la société du savoir.
Les progrès que le génie humain a fait faire aux sciences proprement dites sont immenses et tiennent du prodige ; mais il n'en est pas ainsi, malheureusement, des sciences morales et politiques : celles-ci sont demeurées stationnaires !
Fous ! c'est le nom qu'en tout temps les hommes du passé, les hommes de l'abus, jettent injurieusement au visage des hommes de l'avenir, des hommes du progrès.
On s'éclaire en instruisant les autres, et celui qui s'applique à donner aux autres des préceptes fait lui-même des progrès dont il ne s'aperçoit pas d'abord.
Le progrès est la simplification des choses compliquées.
Depuis la nuit des temps, tout a fait des progrès, sauf l'amour. L'amour n'a fait aucun progrès. Il s'use même plus rapidement qu'avant. Tout se détruit beaucoup plus vite qu'avant dans cette génération d'enfants gâtés. J'observe, je constate qu'il est de plus en plus difficile de trouver l'Autre, de s'entendre avec l'Autre.
Ce que j'aime chez les chercheurs, c'est leur curiosité. Le monde s'est construit sur l'attention plus forte de certains d'entre nous : celui qui découvre la pénicilline, celui qui conçoit le vaccin contre la rage, celui qui invente la bombe atomique, celui qui imagine l'aviation... Tous les progrès sont le résultat du travail d'individus un peu plus curieux que les autres, qui ont gratté un peu plus.
La liberté de l'individu est un postulat nécessaire du progrès humain.
Penser à l'avenir c'est penser au progrès, c'est-à-dire à la transformation du mal en bien, du bien en mieux, c'est entrevoir l'accomplissement de ses désirs, c'est rêver une meilleure condition pour soi, pour les siens, pour la société tout entière.
Plus on fait de progrès dans l’expérience, plus on approche de l'impénétrable.
La ménagère veut le progrès, mais elle ne veut pas la pagaille !
Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres, et le progrès se fait le plus souvent sans nous et malgré nous.
Évitons l'absolu qui dégoûte ; mettons-nous au point de vue du progrès qui donne du courage.
Le progrès qui n'aboutit jamais est l'essoufflement à perpétuité, c'est l'ascension d'un pic qui s'allonge indéfiniment, c'est une variante de l'enfer, puisque c'est le travail sans espérance, l'analogue du labeur des Danaïdes ou d'Ixion.
Le progrès est une lutte, et cette lutte a des alternatives de défaite et de victoire.
Il faut peu de temps pour perdre le fruit de quelques pénibles progrès moraux : cinq minutes de grêle et la récolte est perdue !
En culture tous les progrès, pour le pays sont des bienfaits.
Nul ne peut faire de progrès s'il est satisfait de lui-même.
La mort de l'âme, c'est ce que les hommes du siècle appellent le progrès.
La nature a créé la vigne vierge, mais le progrès a inventé le miroir.
On fait plus de progrès en une heure auprès d'une femme, parce qu'elle a plus de courage et qu'elle en inspire davantage, qu'en un jour auprès d'une jeune fille. Celle-ci est semblable à une noix verte, il faut en ôter d'abord l'enveloppe, puis la coquille, enfin la peau ; une noix mûre, il suffit de l'ouvrir.
S'il est juste de s'occuper de certains progrès, il est urgent de se débarrasser d'un bagage de sottises.