L'avare n'a qu'une parole à la bouche : il faut faire fortune,
L'avare est plus tourmenté que le pauvre, l'avare ne jouit de rien. L'amour des richesses est le commencement de tous les vices, comme le désintéressement est le principe de toutes les vertus.
Un riche qui est avare est plus pauvre qu'un pauvre qui est libéral.
Un avare qui garde son argent ressemble à un homme qui a du pain devant lui et qui ne mange pas.
L'or et l'argent, en nous rendant avares, éteignent le sentiment de la générosité.
Le pauvre manque de beaucoup de choses ; un avare manque de tout.
L'avare est un riche honteux.
L'homme, après avoir été prodigue une partie de sa vie, devient avare, juste au moment où sa prodigalité commencerait à devenir une vertu.
Un avare aime mieux son argent que son Dieu et son âme. Hélas ! Qu'on est malheureux quand on s'attache si fort à l'argent.
Il y a des avares qu'il faut que la nécessité prenne à la gorge pour entamer leur trésor.
Les métaux les plus oxidables, le fer, le cuivre, par exemple, sont aussi les plus répandus et les plus utiles : ils sont l'image des classes laborieuses. L'or, l'argent, le platine qui ne s'oxident point et ne se mêlent à rien sont rares et d'une utilité restreinte : c'est l'image des riches avares et des conservateurs inintelligents.
Le plus beau triomphe d'une belle est d'avoir rendu amoureux un avare.
L'avare, il ramasse tout et ne jette rien.
II n'y a rien qui ressemble mieux à une éponge qu'un homme avare.
L'avare qui se retire du monde meurt d'un opulent ennui.
L'avare est un pauvre homme, seul et isolé de tous, au milieu de l'opulence.
L'avare est un fou qui se rend pauvre de crainte de le devenir.
L'avare arrive toujours au terme du voyage avant d'avoir complété ses provisions.
L'homme ne hait celui qu'il appelle avare que parce qu'il n'y a rien à gagner avec lui.
Les ingrats enseignent à devenir avare.
L'avare est aussi pauvre de ce qu'il a que de ce qu'il n'a pas.
Un vieillard avare qui se plaint pense qu'on en veut toujours aux pauvres riches.
L'argent des avares à leur mort fait rire les héritiers.
Il est rare qu'un avare d'amitié ne le soit pas d'autre chose.
Avare - Tel est radin pour ses proches, qui ne l'est pas pour soi.
Le coffre que l'avare a fait dépositaire de son trésor est à la fois son paradis et son enfer.
L'avare mort dépense plus, en un seul jour, que ce qu'il a dépensé vivant en dix années.
L'homme le plus avare est celui qui se refuse jusqu'au nécessaire.
L'avare est tourmenté d'une soif qu'il ne peut éteindre.
Quelques biens que l'avare possède, il en désire toujours davantage.
Le plus triste des hommes est l'avare qui passe tout son temps à surveiller son trésor.
Les avares sont comme les mines d'or qui ne produisent ni fleurs ni feuillages.
Les hommes ne haïssent celui qu'ils appellent avare que parce qu'il n'y a rien à gagner avec lui.
L'avare est la constante victime de sa passion : il se refuse tout, et n'accorde rien aux autres.
Un avare n'a de repos qu'autant que sa richesse augmente.
Qui économise sur tout est un avare achevé.
Les avares ne veulent rien devoir, et les prodigues trouvent très supportable d'avoir des dettes.
Tout penseur avare de ses pensées est un penseur de radin.
L'avare ne manque jamais de prétexte pour refuser.
L‘avare manque autant de ce qu'il a que de ce qu'il n'a pas.
L'avare, avec son or, vit en captivité.
Sois avare si tu veux, mais garde-toi de parler comme l'Avare.
Un avare ne saurait faire sauter son propre coffre-fort.
La vie de l'avare est toujours courte, celle du libéral est toujours longue.
Les avares sont des citernes ; ils amassent les richesses, et rendent leurs fils prodigues.
Un avare peut avoir des richesses dans ses coffres, mais il n'en est pas le maître ; ce sont elles qui possèdent et son cœur et son esprit.
Un avare aime en avare ; un ambitieux aime en ambitieux.
Le fils de l'avare est prodigue, le fils du prodigue avare.
L'avare met le trouble dans sa maison ; celui qui haît les présents vivra.
L'avare n'a généralement pas d'autre passion : l'avarice lui suffit.
L'avare est un arbre stérile.
L'héritier vient après l'avare, comme la pluie vient après la sécheresse.
L'avare est le pauvre par excellence, c'est l'homme le plus sûr de n'être pas aimé pour lui-même.
L'avare a toujours le regard faux, furtif, et même les doigts crochus.
À l'avare, l'argent est un plat pour être empilé