Il faut un doux rapport de soins et de fortune, pour former en deux cœurs une gaieté commune.
Le mariage est un lien sacré pour les âmes aimantes, une tyrannie pour les cœurs légers, un joug insupportable pour les égoïstes.
Quand deux cœurs se touchent les intelligences sont près de s'entendre.
Les cœurs d'or se trouvent précisément être les cœurs qui ne se prêtent à recevoir aucune empreinte monétaire.
Nos cœurs sont des serrures qui s'ouvrent d'elles-mêmes le matin, avec quelque peine au milieu du jour, et très difficilement ou jamais lorsque le soir est venu.
Les cœurs aimants sont comme les indigents, ils vivent de ce qu'on leur donne.
La candeur, toujours riante, gagne les cœurs.
Il est des cœurs de marbre que rien ne peut émouvoir, des âmes de fer que rien ne peut fléchir !
Dans les petits cœurs il n'y a point assez de place pour les grandes passions.
La consonance de deux cœurs est douce et rare.
Il est des cœurs épris du triste amour du laid.
Il existe aussi des cœurs magnanimes auprès desquels on ne réussit qu'en prouvant qu'on en est digne.
L'union des cœurs, semblable à l'harmonie du monde, émousse toute violence.
Dieu seul sait ce qui existe au fond des cœurs.
Jamais les cœurs sensibles n'aimeront les plaisirs bruyants, vain et stérile bonheur des gens qui ne sentent rien, et qui croient qu'étourdir sa vie c'est en jouir.
Tous les cœurs vraiment beaux laissent voir leurs beautés.
Il est des cœurs qui semblent toujours avoir réception ouverte ; chacun entre et sort à son gré.
Les cœurs les plus impressionnables ne sont pas toujours les plus tendres.
Le temps étouffe la timidité dans les cœurs.
Il y a des cœurs qui ont tant de sympathie qu'ils sentent par eux ce que ressentent les autres cœurs.
Il n'est que les grands cœurs qui sentent d'un bienfait le plaisir.
Deux cœurs aliénés se réunissent par l'intérêt.
Ah ! Que le temps vienne où les cœurs s'éprennent.
Il y a de ces maladies aiguës ou chroniques qui s'attaquent aux cœurs généreux, celles qu'on peut appeler des maladies nobles, et que ne comprendront jamais certaines natures.
Les cœurs mondains ont peu de tempérance ; plusieurs n'ont autre Dieu que leur panse.
Les cœurs généreux mettent sous leurs pieds les caprices de la fortune.
Il est des cœurs semblables à ces oiseaux qu'on ne tient jamais que par le bout de leur aile et qui s'envolent en ne vous laissant dans la main qu'une plume.
Il y a dans tous les grands cœurs un levain de secrète hérésie ; ils ont des fiertés que les hommes ne peuvent réduire, ils ne rendent leur épée qu'à Dieu.
Les cœurs qui m'ont aimé ont obtenu de moi presque tout ce qu'ils ont voulu.
Quand deux cœurs ne battent plus à l'unisson, la séparation en est le remède.
Il y a des cœurs si aigris, si envenimés les uns contre les autres, qu'il est quelquefois bien difficile de les réunir.
Les cœurs purs vont au bien comme les eaux des fleuves à la mer.
Il arrive parfois que les grands succès au lieu d'épanouir les cœurs, les resserrent et les racornissent.
On voit souvent de grands cœurs en de petits corps.
Il n'y a que les grands cœurs qui sachent combien il y a de gloire à être bon.
Il est quelquefois des cœurs comme des fleuves qui se réunissent sans confondre leurs eaux.
La bonne humeur est une clef qui ouvre tous les cœurs.
Tu trouveras toujours sous notre toit de bons cœurs qui t'aiment et te désirent.
C'est ce qu'il y a dans nos cœurs qui donne à nos vies leur qualité.
Les bons cœurs font les bons bras.
Les bons cœurs sont en général bien-pensants et bien-disants de tout le monde ; on les dupe longtemps et souvent ; et à cet égard ils ne se corrigent jamais bien. Un de leur défauts est d'être trop faciles à apaiser comme à irriter ; ils ont plutôt des emportements que de la sévérité contre les malhonnêtes gens.
Les bons cœurs s'ils voient quelqu'un souffrir, ils se mettent à sa place, et ils volent à son secours, comme s'il s'agissait d'eux-mêmes. S'ils ont de quoi donner, ils en éprouvent le besoin, et ils s'y livrent. Si on les a outragés, on les ramène aisément ; et il semble qu'ils se soulagent, en pardonnant ; s'ils ont eux-mêmes offensé quelqu'un, cette pensée les trouble, les importune ; et il n'y a ni dépit, ni mauvaise honte qui tiennent ; il faut qu'ils avouent leur faute et qu'ils la réparent.
Si les cœurs étaient clairs, le monde serait clair.
La pauvreté nous fait penser à Dieu et élève nos cœurs vers lui.
À tous les cœurs bien nés que la patrie est chère !
Qui connaît son coeur se défie de ses yeux?