Il ne faut qu'une médisance pour récréer une bonne compagnie de mauvaises langues.
La bonne compagnie, qui n'est plus du tout ce qu'on entendait autrefois par ce mot, s'est séparée en deux classes aujourd'hui : l'une sérieuse et occupée, et l'autre oisive et frivole. Se ranger dans cette dernière classe, c'est abdiquer toute prétention à l'utilité en ce monde, c'est renoncer à prendre rang dans l'opinion accessible aujourd'hui à tant de genres de mérite, c'est déclarer enfin qu'on ne porte rien en soi qui vaille la peine d'être employé à autre chose qu'à des amusements sans intérêt.
Les retraités décalés : Ceux qui se consolent difficilement d'avoir dû troquer la compagnie des collègues contre celle d'un conjoint qu'ils ne voyaient pas depuis quarante ans avant l'heure du dîner et qui vérifient durement la justesse de la théorie selon laquelle chaque couple dispose au départ d'un capital d'amour, de tendresse puis de patience sur lequel il convient de ne pas trop tirer de chèques de peur que le compte ne se retrouve à découvert.
Une supériorité affectée déplaît en compagnie.
La seule compagnie qui en vaille la peine, c'est la sienne propre.
La mauvaise compagnie est pareille au chien qui salit le plus ceux qu'il aime le mieux.
Se trouver en mauvaise compagnie m'a toujours paru devoir être un des plus grands châtiments de l'enfer.
On propose parfois le mariage comme un échange de service : la tranquillité et l'aisance pour la femme, une compagnie pour le mari, à passer ses soirées à lire.
Plus j'avance dans la vie et plus je me sens convaincu que le bon choix d'une compagne importe non seulement au bonheur intérieur et à la tranquillité de l'existence, mais influe encore singulièrement sur toutes les actions de l'homme extérieur. Quand tous les jours, en rentrant chez soi, on y retrouve l'élévation de cœur, la sincérité des sentiments, la pureté des motifs et l'énergie du bien, la santé de l'âme se fortifie chaque jour dans celle atmosphère domestique ; et l'on se trouve toujours plus fort, quand il faut aller se mêler à toutes les petites et mauvaises passions du monde.
Animaux : Sont généralement de meilleure compagnie que leurs maîtres. Leurs vrais amis se amis se reconnaissent au fait qu'ils les font voyager dans des paniers inconfortables ou des cages mal aérées.
On n'est jamais seul avec l'imagination, souvent même elle convie autour de vous trop nombreuse compagnie.
Avec de bonnes gens voguant de compagnie, on descend doucement le fleuve de la vie.
Je suis arrivé au monde nu comme un ver, c'est ma mère qui me l'a dit, et je m'en irai tout nu, sauf le respect de la bonne compagnie.
La journée paraît longue comme un an quand on n'a pas compagnie.
Le ton de la bonne compagnie consiste à tout dire comme si on ne disait rien.
La bonne compagnie rend à l'esprit le même service que les lois sévères à la presse. Elle lui impose la tenue et le force à la finesse.
Depuis que Serge Gainsbourg en a lancé la mode, la barbe de trois jours ne permet plus de différencier à coup sûr le mâle humain de ses animaux de compagnie.
J'ai choisi d'être nul en maths pour être en bonne et nombreuse compagnie.
Si aimable que soit la compagnie, je n'ai jamais aimé à rester en chemin.
Une idée, cela nourrit, cela désaltère, cela tient chaud en hiver, cela rafraîchit dans les chaleurs, et puis cela a des yeux, une bouche, une langue, cela parle, cela rit, c'est une compagnie.
Les gens de mauvaise compagnie, quand on les touche on se salit les gants ou les mains.
Au diable les femmes ! Il faut être fou pour s'empêtrer d'une pareille compagnie !
Être de bonne compagnie avec soi-même commence par le fait d'être de bonne compagnie avec son corps.
Attendre quelqu'un, c'est déjà se trouver en sa compagnie.
Il y a des sots si divertissants que leur compagnie m'enchante. Mais quand la sottise est drôle, pourquoi ne pas la considérer comme une façon tout involontaire d'avoir de l'esprit ?
La compagnie des sots est une compagnie peu amusante.
Vivre avec ses souvenirs : C'est, en général, une assez lugubre compagnie !
La mauvaise compagnie est comme la fumée de tabac : vous ne pouvez y rester longtemps sans en emporter l'odeur.
Dans le monde être de bonne compagnie est bien plus important que d'être irréprochable.
Le monde et la compagnie des hommes n'est bien souvent qu'une perte de temps. Les discours y sont encore plus pernicieux que les exemples, et que ce qu'on appelle société, n'est souvent qu'un amas de ridicules et de vices colorés d'un vernis brillant ; une scène mêlée de sérieux et de comique, où les passions font mouvoir, l'intérêt fait agir, et l'envie fait parler ; où l'on se loue sans s'estimer, où l'on se déchire de sang-froid, et où il n'y a presque rien de sincère que la haine et le mépris réciproques.
Jeune homme, gardez-vous d'être présomptueux en la compagnie de ceux qui ont réussi, et de parler beaucoup où il y a des vieillards, qui possèdent l'expérience et le savoir. Les éclats de tonnerre précédent la grêle, mais la bonne grâce accompagne toujours la modestie, et votre maintien respectueux vous conciliera tous les suffrages.
La bonne compagnie instruit par sa conversation et forme par son silence.
S'il nous survient quelque malheur, prenons notre mal en patience et pensons que nous sommes dans la compagnie la plus nombreuse de la terre.
Même en bonne compagnie il est dangereux d'éteindre la lumière, dans l'obscurité tout le monde est masqué.
Il faut la solitude pour retrouver l'équilibre que certaines personnes et compagnies nous font perdre. Dès qu'on met une rue, ou même moins, une maison, un mur entre le prochain et soi, on se soustrait à cette influence perturbatrice ; on reprend possession de soi-même.
Un homme d'esprit qui a le secret d'ennuyer est souvent plus à charge dans une compagnie qu'un sot et qu'un babillard.
Quatre-vingt ans en compagnie de soi-même c'est assez, voir même trop.
Le cœur et la jeunesse s'en vont trop souvent de compagnie.
La mauvaise compagnie déshonore, surtout un jeune en qui tout est encore douteux.
Une femme n'est jamais seule. Le passé ou l'avenir sont toujours là, pour lui tenir compagnie, à défaut du présent.
Il est des gens avec qui on reste en compagnie que par politesse.
Une jeune personne à qui l'on plaît est toujours une compagnie charmante.
La vieillesse est le temps où l'on a plus d'autre compagnie que soi-même.
La bonne chère est le premier lien de la bonne compagnie.
Quelle fatigue que de devoir supporter toute sa vie une compagnie qui nous est à charge !
La compagnie d'une bête est cent fois moins à charge que celle d'un petit esprit.
Quand le monde se refuse à ta compagnie, passe-toi du monde.
S'il est bien agréable d'être en bonne compagnie, il est bon de s'habituer à tous les genres de société.
La bonne compagnie est une république dispersée, dont on rencontre quelquefois des membres.
Etre condamné à perpétuité à sa propre compagnie, c'est effrayant, quand on ne peut être fier de soi-même et qu'on s'ennuie de ses faiblesses incurables.
L'étude de la civilité puérile et honnête peut faire un homme de bonne société, mais un homme de bonne compagnie est tout autre chose.
Les gens qui se lient aisément avec tout le monde sont sujets à rencontrer mauvaise compagnie.
Une femme ne peut être vue deux fois en compagnie d'un homme sans que la malveillance n'invente le pire !
Qui est seul avec lui-même est en bonne compagnie.
Entre gens de bonnes compagnies, deux mots suffisent.
L'orgueil est à l'égard de nos passions ce qu'un bouffon est dans une compagnie.
La solitude peut être une forme de compagnie.
Il n 'y a pas de plus grand plaisir au monde que d'être en agréable compagnie.
J'aime mieux rester seul que de me trouver en mauvaise compagnie.
Suprême égoïsme ! on aime mieux crouler en compagnie que seul.
De mauvaise compagnie pour eux-mêmes, ils recherchent autrui.
Seul : Être en mauvaise compagnie.
La bonne compagnie a un mérite incontestable : c'est qu'elle vaut mieux que la mauvaise.
Je suis un solitaire désirant la société mais qui en compagnie désire la solitude.
Il n'y a si bonne compagnie qui ne se quitte?