Un bon livre, c'est un ami qu'on consulte avec plaisir, il occupe nos loisirs,
Connaissez l'homme à fond, étudiez son cœur ; consultez ses penchants, ménagez son humeur.
Les personnes sensées peuvent bien consulter dans le doute, mais elles prennent leur résolution par elles-mêmes.
On ne peut trop mettre d'indulgence dans ses rapports avec les jeunes gens qui consultent. Je pense qu'il faut toujours les encourager, les vanter, les élever à leurs propres yeux, tirer d'eux tout ce que renferme leur cerveau et l'exprimer comme un grain de raisin jusqu'à la dernière goutte.
Pour donner un bon conseil il ne faut entrer ni trop ni trop peu dans les sentiments et les idées de celui qui nous consulte.
Il y a un moyen facile de rendre bien heureux celui qui nous consulte, c'est de lui conseiller ce qu'il désire.
Certaines personnes sont à consulter pour faire le contraire de ce qu'elles vous conseillent. On est sûr de réussir.
Ne consultez jamais un homme, si spirituel qu'il paraisse, qui ne sait pas se suffire à lui-même. Ou ses conseils, même bons, portent malheur, ou bien cet homme n'a qu'un esprit de clinquant.
Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : sois juste, et tu seras heureux. Il n'en est rien pourtant, à considérer l'état présent des choses ; le méchant prospère, et le juste reste opprimé.
La conscience est le meilleur livre de morale que nous ayons, celui qu'on doit consulter le plus souvent.
Craignez d'un vain plaisir les trompeuses amorces, et consultez longtemps votre esprit et vos forces.
Avant de nous engager, consultons nos forces, et ne promettons que ce que nous sommes en état de tenir.
Un bon livre, c'est un ami qu'on consulte avec plaisir, il occupe nos loisirs.
La conscience est, pour chacun, le plus sûr des casuistes : consulter sur son devoir, c'est chercher des raisons de ne le pas faire.
À vouloir trop consulter la raison, on passe sa vie à manquer le coche.
Un homme poussé à bout ne consulte plus que son désespoir.
Consulte toujours le cadran de l'opinion publique, mais ne crois pas à l'heure qu'il indique.
Le grand art du gouvernement est de consulter toutes les capacités, en leur marquant le but et la route qu'il faut suivre, car sans cela on a beaucoup de bruit sans effet, beaucoup de travail sans résultat.
Consulter l'horloge, c'est se soumettre au déjà vu.
Consulter le miroir, c'est imaginer le temps qu'il fera à partir du temps qu'il fait.
Nos forces sont des témoins que nous ne consultons pas assez souvent.
On consulte parfois des gens dans le seul but de juger de leur capacité, et si leurs conseils ne concordent pas avec nos propres idées, on les tient résolument pour des sots.
S'il faut m'exposer pour mon ami, disait un sage, ou si même mon devoir me commande de mourir pour lui, qu'ai-je besoin de consulter les augures ? N'ai-je pas en moi un augure qui m'a appris l'essence du bien et du mal ?
Agir sans principes fixes, c'est consulter sa montre après avoir placé l'aiguille au hasard.
Celui qui ne consulte que la raison et la justice doit s'at tendre à n'être d'accord qu'avec Dieu et sa conscience.
Si vous avez de l'intelligence, si vous êtes en état de décider, répondez à celui qui vous consulte ; sinon que votre main soit sur votre bouche, de peur de donner un mauvais conseil.
Qui s'obstine à ne consulter que son cœur est condamné tôt ou tard à écouter la raison.
On ne consulte pas toujours ceux qui pourraient nous donner de bons avis, parce qu'on cherche plutôt à avoir des complices de ses sentiments, qu'à s'éclaircir et à sortir de ses égarements.
Agir sans principe, c'est consulter sa montre après avoir placé l'aiguille au hasard.
Les philosophes sont comme les médecins, si vous n'en consultez qu'un, vous risquez de voir aggraver votre mal par des conseils mal entendus, et si vous en consultez plusieurs, la divergence de leurs opinions apporte dans votre esprit une indécision plus mortelle encore.
Il faut presque toujours, dans les grandes occasions, ne prendre conseil que de soi-même. Consulter les autres, en pareil cas, c'est s'exposer à tous les inconvénients de l'incertitude et de l'irrésolution ; c'est risquer de n'être plus à temps de saisir l'à-propos ; c'est vouloir perdre le droit de maîtriser les circonstances.
Ne consulte jamais celui dont le front est lisse, il ne réfléchit jamais.
On ne consulte que l'oreille parce qu'on manque de coeur.
Les meilleures occasions sont celles que nous offre la fortune sans nous consulter.
Quand on a approfondi une question philosophique, il faut, en quelque sorte, se reculer comme le peintre et regarder ce qu'on a produit. Le président de l'intelligence prononce alors si elle a bien opéré ; ce président secret, c'est le centre de gravité du système des facultés intellectuelles, je ne le connais pas, je le sens et je le consulte, on le nomme Le bon sens.
Ne consultons jamais un confrère sur notre œuvre. En regardant la nôtre, c'est à la sienne qu'il pense.
La première qualité que doivent avoir ceux dont on recherche le conseil, c'est d'être instruits et d'avoir des connaissances. C'est la lumière dont on a besoin, quand on se trouve dans les ténèbres. Adressez-vous à des personnes sages, prudentes, habiles, et par préférence consultez les vieillards : le conseil leur appartient, et l'exécution à la jeunesse.
L'homme sage ne rougit point de consulter les autres, mais il ne se rend pas esclave de leurs opinions ; il les pèse, les apprécie, et les détermine d'après ses propres réflexions.
Défiez-vous de vous-même et de votre jugement, mais ne vous fiez pas à toutes sortes de personnes, ni à toutes sortes de conseils. Tous ceux que l'on consulte vantent leurs avis, mais tous les avis ne sont pas également bons. Les démêler et les bien connaître est le chef-d'œuvre de la prudence, et il n'y a peut-être pas moins d'habileté à savoir discerner un bon conseil qu'à se bien conseiller soi-même.
N'imitez pas ces jeunes gens qui ne deviennent sages qu'après s'être épuisés à faire des folies ; qui, dans tout ce qu'ils ont à faire, ne consultent jamais qu'eux-mêmes, ou ne consultent que des jeunes gens comme eux, et ne trouvent de personnes de bon sens que celles qui sont de leur avis.
Consulte-toi bien avant d'agir : crains, par trop de précipitation, d'avoir à rougir de ta folie. Dire et faire des sottises est le partage d'un sot.
Vu l'imperfection des hommes, on doit, en les gouvernant, consulter plutôt la douce équité que la stricte justice.
Celui qui ne consulte que la raison et la justice doit s'attendre à n'être d'accord qu'avec la conscience.
Le succès de l'éloquence dépend des dispositions de l'auditeur qu'il faut toujours consulter.
Consulter son miroir, c'est s'exposer à de bien fâcheux diagnostics.
Songe au passé quand tu consultes, au présent quand tu jouis, à l'avenir dans tout ce que tu fais.
Qui veut bien juger de l'avenir doit consulter les temps passés.
Consulte les anciens, écoute les vieillards.
Consultez la nature, elle vous apprendra à être content sans richesse.
Consulter : Rechercher l'approbation d'autrui pour un projet déjà bien arrêté.
La conscience est le meilleur livre de morale, et celui que l'on consulte le moins.
N'use jamais de sortilège pour percer les secrets de la Divinité : Celui, dont dépend l'homme, use du privilège de disposer de lui sans qu'il soit consulté.
Pour l'avis le meilleur, consultez sur ce choix vos yeux et votre cœur.
Entre cent conseillers, consulte-toi toi-même