Les 58 pensées et citations sur dépense :
Les impôts indirects, frappant les produits de première nécessité, rendent la vie de chaque jour plus difficile à conquérir. De plus, ils établissent entre le riche et le pauvre une égalité de dépenses sous certains rapports qui ne serait légitime que s'il y avait égalité de recettes et qui constitue une déplorable inégalité.
L’État donne un bien mauvais exemple aux familles : il établit son budget des dépenses avant celui des recettes.
Dans un État bien organisé, comme dans un bon ménage, on ne règle pas ses espérances sur ses appétits, mais ses dépenses sur son revenu.
Autant dépense chiche que large, c'est mon adage favori.
On paie volontiers quand on a bien dîné et même on ne regarde pas à la dépense. Mais payer hors de prix des ragougnasses, et qui vous rendent malade, par-dessus le marché, cela laisse dans l'estomac quelque rancune.
Dépense : J'ai mis quelque temps à m'apercevoir qu'il est beaucoup plus agréable de gagner de l'argent que d'en dépenser. J'étais victime du vieux préjugé selon lequel « le travail est ennuyeux », et le plaisir amusant.
La réputation d'avare s'acquiert plus par des économies dans de petites choses qu'en s'épargnant des dépenses considérables. Une légère somme par an exempterait bien des gens de la honte de passer pour avares.
L'épargne et la dépense mesurées sont la vraie franchise de ceux qui ne veulent être rongés d'usure.
La maison la plus heureuse est celle qui ne doit pas ses richesses à l'injustice, qui ne les conserve pas par la mauvaise foi, à qui ses dépenses ne causent pas de repentir.
L'homme sage ne porte point sa dépense au-delà de son revenu, il respecte toujours son fond ; quand une fois la plaie y a été faite, il s'y engendre une gangrène qui achève de tout dévorer.
Il n'y a rien dans la vie de plus précieux que la science, après la santé et la vertu ; rien n'est si facile à atteindre, rien ne coûte si peu ; être calme, voilà tout le travail ; la dépense, c'est le temps, le temps que nous n'épargnons jamais sans le dépenser.
Ce qu'il y a de déplorable dans la prodigalité des jeunes gens, c'est qu'ils n'ignorent pas que la misère sera le résultat de leurs folles dépenses, et qu'ils n'ont pas la force de s'arrêter.
Nos dépenses seraient bien plus sages si, en les faisant, nous songions à celles de la veille et à celles du lendemain.
Certaines gens ont l'air endimanché dans la dépense, comme le paysan dans sa veste neuve.
La banqueroute de la force vitale ne saurait manquer quand la dépense est constamment supérieure aux recettes.
Il est devenu indispensable de rétablir l'équilibre entre les dépenses et les recettes ; on n'y peut parvenir qu'en réduisant les dépenses et en ouvrant de nouvelles sources de revenu.
Le danger du jeu réside d'abord et surtout dans la création de postes de dépenses à hauts risques et très supérieurs aux autres lignes du budget familial. Le plaisir du jeu tient à la possibilité de maîtriser momentanément ce que les spécialistes nomment pompeusement les variables stochastiques en oubliant de signaler combien il difficile de conserver l'argent facile.
La fortune résultant de la différence entre dépenses et recettes, les riches encaissent plus volontiers qu'ils ne décaissent. C'est même à cette particularité qu'ils se reconnaissent des pauvres, qui, eux, n'ont nul crédit à espérer.
Les vaines dépenses condamnent notre bon sens, font pâlir notre justice, et nous disqualifient.
La jeunesse a des besoins de dépense comme la fleur des besoins d'air, comme l'oiseau des besoins d'aile.
Quel fléau qu'une fille coquette et dépensière ! Tâchez d'en choisir une qui ne soit ni dépensière ni coquette !
Une dépense faite par autrui sous les yeux de l'avare lui devient presque une souffrance personnelle.
Si ma compagne ne s'applique pas à réduire le chiffre de ses dépenses, je l'envoie promener, elle et ses bambins. Je veux bien être philanthrope, mais je ne veux pas être dindon.
Fortune : Différence entre la recette et la dépense. Il n'existe donc pas de cassette sans avarice.
Capital : A tendance à fondre sous la triple érosion du fisc, de l'inflation et des dépenses idiotes.
Contrairement au discours officiel, l'État n'augmente pas périodiquement le prix des cigarettes pour venir à bout du tabagisme mais pour que les recettes des buralistes parviennent à compenser les dépenses de santé publique.
Radinerie et avarice sont devenues les deux mamelles de notre société. Normal. Comme il faut travailler aujourd'hui deux fois plus qu'hier pour parvenir au même résultat, il convient de réfléchir deux fois plus longtemps avant d'engager une dépense qu'on diminuera de moitié.
L'impôt a été créé pour transférer du citoyen à l'État le luxe des dépenses superflues.
La fortune résultant de la différence entre le revenu et la dépense, le plus généreux des milliardaires est obligatoirement un avare.
La femme dépensière est généralement fidèle car, très occupée par ses achats compulsifs, elle n'a le temps de tromper son mari qu'avec des commerçants.